**** *creator_fuzelier *book_fuzelier_enfergalant *style_verse *genre_parodie *dist1_fuzelier_verse_parodie_enfergalant *dist2_fuzelier_verse_parodie *id_DIANE *date_(non *sexe_feminin *age_mur *statut_maitre *fonction_mere *role_diane De quoi vous mêlez-vous D'épouvanter leurs musettes ? De quoi vous mêlez-vous De venir dans ces retraites Nous y donner pour régal Au lieu de leurs brunettes Un concert infernal ? Que vous sert de m'aimer ? Oui car je n'aimerai jamais. Quoi dans l'éternelle nuit, Vous l'affirmez sans honte, Quoi dans l'éternelle nuit Le flambeau de l'amour luit ? Quel conte, quel conte, quel conte ! Non, Pluton n'est pas fait pour semer la fleurette. Non, Pluton n'est pas fait pour se laisser charmer. Comment donc ? Je ne vous reconnais plus. Ce style galant et rare Est-il du dieu des enfers ? Vous ferez bientôt des vers Sous les cyprès du Tenare89 Je conviendrai que Pluton Ne fut jamais si mignon. Oh çà ! J'ai affaire au ciel et vous en enfer ! Ce n'est pas tout à fait le même chemin, quittons-nous sans cérémonie. Vous avez une fureur de politesse qui assomme ! On ne saurait sortir de chez vous que vous ne fassiez atteler votre char et que vous ne vous campiez vous-même dedans pour ramener... des gens qui ne vous tiennent pas grand compte de vos honnêtetés. Oui comme amant Mais Je respecte le dieu. Toure lon ton ton tontaine la tontaine Toure lon ton ton tontaine la tonton C'est à ce mot que Pluton se retire, Par son amour il n'est pas retenu. Partez, mon cher, de vous on pourra dire Jean s'en alla comme il était venu. Le sot va redescendre Sur son char sonica. Ah ! Pour faire une scène Toujours le pied en l'air, Ce n'était pas la peine De sortir de l'enfer. Mais Endymion se montre à mes yeux ! Qu'il paraît inquiet ! Il n'ose m'aborder, il est un peu honteux, il a besoin qu'on le mette en train. Vous êtes par trop discret, Je vous désire moins sage Car Diane vous permet L'accès de ce vert bocage. Rassurez, rassurez, rassurez-vous, Là, Berger, prenez courage. Approchez, échauffez, dégelez-vous, Vous filez un peu trop doux. À propos de doux, apprenez Endymion que j'ai cent fois entendu vos concerts... les plus doux.... mais... Vos chants n'expliquent point quel est votre esclavage A qui destinez-vous ce cadeau musical ? Ne craignez rien. Quel est ce feu qui vous anime ? Il ne paraît pas fort pressant. Parlez. Il veut toujours être innocent ! Quel innocent ! Pauvre innocent ! Parlez. La peste crève l'innocent. En amour tout rang est égal Il s'agit seulement de plaire, Ce qu'on refuse au général Souvent s'accorde au mousquetaire. L'amour est un mutin d'enfant Pata pan pata pan pata pan pan pan Qui mène tout tambour battant. C'est la pure vérité ! Quel devin ! Qu'il est bouché. Enfin vous y êtes ; oui, c'est un mortel qui me charme. Au dieu du ténébreux empire Je le préfère. Faut-il vous le redire ? Je n'ai jamais vu d'amant. Je n'ai jamais vu d'amant. De conception plus dure. Eh bien ! Le feu que j'endure C'est vous, vous, vous, vous, Vous qui l'allumez chez nous. Cela est-il clair ? Il faut tout vous dire à vous ! Il faut tout vous dire ! N'approchez pas de ce bocage, plaisirs indiscrets et causeurs ! Restez à Paris, et vous qui savez parfaitement bien vous taire, venez bergers, accourez troupe prudente. Soyez ma confidente Et célébrez mon choix, Ici Diane chante Pour la première fois Tout comme il vous plaira, Larira Tout comme il vous plaira. Nous nous en passerons bien. Il me suffit de mon berger Endymion ! Songez-y donc ! Est-ce que cela se demande ? Serez-vous toujours aussi neuf ? Vous n'avez que trop bien deviné. J'aperçois dans le bois votre rival qui fulmine et tous les dieux qui se moquent de lui. Hélas, je vais avoir mon tour. Quelle barbarie ! Remuez-vous, Endymion ? La... Juste ciel ! Le voilà dans un engourdissement épouvantable. Adieu paniers vendanges sont faites Que ferai-je dans ces retraites, Sans mon berger, Sans mes amours? Hélas ! Il dormira toujours. Adieu Paniers, Vendanges sont faites. **** *creator_fuzelier *book_fuzelier_enfergalant *style_verse *genre_parodie *dist1_fuzelier_verse_parodie_enfergalant *dist2_fuzelier_verse_parodie *id_PLUTON *date_(non *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_pere *role_pluton Par un tremblement La terre ne chancelle Que quand sur mon char poliment Je reconduis ma belle, Lon la Je reconduis ma belle. Enfin le mont Latmos est paisible, je ne rencontre plus de bergers téméraires qui osent y chanter des airs nouveaux pendant que Diane s'y promène. Ils me cèdent la place, Et sans souffler, D'abord qu'ils ont l'audace d'y flageoler. Diane se plaît fort vraiment A les voir jouer de leur instrument ! Oh ma foi ! Je les chasse Bien promptement. Elle vient cette déesse de mauvais exemple qui s'avise d'être prude quand la mode en est passée dès le déluge ! Vous m'avez cette obligation-là, j'ai écanillé tous ces bergers chantants qui vous étourdissaient. D'amour ils parlaient tous. Si Diane souffrait L'amour sous ces ombrages Mon coeur me conduirait Toujours dans ce bocage. Et zon zon zon. Mais Diane est trop sage Et zon zon zon C'est un petit Caton. La belle demande ! Comment esquiver vos attraits ? Où ne lancent-ils pas leurs traits ? Au Ciel, en Terre redoutables Dans l'enfer même ils font les diables. Oh ! je sais quand il faut dire la chansonnette ! Pluton vous voit souvent, peut-il ne pas aimer ? Vous conviendrez que Pluton N'a rien du tout de barbare. Oh ! Je ne vous laisserai pas là toute seule ! En soupirant, quel déboire91 j'essuie ! Mon rang ici de rien ne me tient lieu, Je vois fort bien que Pluton vous ennuie. Je n'ai garde de faire une... pareille sortie... Demeurons plutôt pour examiner la conduite de Diane, son empressement à me chasser doit m'être suspect. Cachons-nous pour apprendre Ce qu'elle deviendra. Je vous prends donc sur le fait, Madame la sévère. Vous faisiez la prude, déesse ? Vous faisiez la Lucrèce, enfin ? Il faut punir ce fripon ! Vengeance, vengeance, vengeance ! Moi ? Je ne prétends rien innover ; je me copierai sur l'arrêt rendu par mon frère Jupiter en cas pareil ; vous devez vous souvenir tous que ce même Endymion a eu jadis l'audace de s'attaquer à la reine des cieux et que son époux condamna le téméraire à un sommeil de plusieurs années, je lui impose encore ce supplice. En vérité, Vénus, vous ne l'êtes pas assez ! Quoi contre nous autres ? Vous allez voir le cas que je fais de votre protection ! Holà suivant de Morphée ! Emparez-vous de ce galant et endormez-le très profondément pour deux ou trois siècles, car il n'est que trop éveillé. **** *creator_fuzelier *book_fuzelier_enfergalant *style_verse *genre_parodie *dist1_fuzelier_verse_parodie_enfergalant *dist2_fuzelier_verse_parodie *id_ENDYMION *date_(non *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_pere *role_endymion Ah déesse, laissez-moi mon secret ! N'allez pas me l'arracher. On ne saurait trop cacher Un amour trop téméraire. Tique tique taque et lon lan la, L'amant ne peut trop se taire Quand il en est logé là. Vous m'ordonnez un crime. Vous m'ordonnez un crime ? Si vous saviez déesse L'objet de ma tendresse, Loin de me tourmenter Pour déclarer qui j'aime Vous verriez qu'un dieu même N'oserait s'y frotter. Ainsi donc la tendre flamme Du maître des enfers, Ne touche point votre âme ? Il porte en vain vos fers ? C'n'est pas pour lui que le four chauffe ? C'n'est pas pour lui qu'on cuit chez vous ? Oh ! Je devine l'enclouure ! Confessez la dette ! Vous donnez dans le subalterne, vous oubliez la grandeur.111 Du haut en bas, Votre coeur se plaît à descendre. Du haut en bas, Vos yeux ont trouvé des appas. Quelque heureux mortel vous rend tendre, Et pour lui vous daignez vous rendre, Du haut en bas. Aveu maudit. Comment nommez-vous ce fortuné là ? Eh bien ? Vous ne l'avez pas encore dit. Parlez donc plus clairement. Parlez donc plus clairement. Vous commencez à être intelligible. Eh quoi ? J'obtiens tant d'appâts Pour qui je soupire ! Eh quoi ? J'obtiens tant d'appas Oh ! je n'en parlerais113 pas, I'n'faut pas tout dire. Ouais, les bergers ne viennent pas. Et moi de ma déesse. Nous pouvons ici sans danger Nous parler de tendresse. Allons cher coeur, Plus de rigueur, Que l'amour la suspende ! Oh ! J'en deviendrai malade ! Maudit Pluton ! Est-ce encore là quelque aubade De ta façon ? Entendrons-nous encore ici Charivari ? Fort à votre service. Ah ! Messieurs les dieux, pardon ! Épargnez Endymion ! Miséricorde ! C'en est fait ma mie ! Bonsoir bouchon ! Bonsoir la compagnie ! Bonsoir, pour deux ou trois cent ans ! Bonsoir la compagnie ! **** *creator_fuzelier *book_fuzelier_enfergalant *style_verse *genre_parodie *dist1_fuzelier_verse_parodie_enfergalant *dist2_fuzelier_verse_parodie *id_VENUS *date_(non *sexe_feminin *age_mur *statut_maitre *fonction_mere *role_venus Hélas ! Bacchus ! Ne badinez pas Sur ma perte trop cruelle, Adonis est mort hélas ! Et moi je suis immortelle. Perfide Mars, quelle indignité ! Avoir fait tuer par un vilain sanglier un des plus jolis hommes du monde. Eh ! L'on ne l'oubliera jamais Et j'en ferai les frais. Oui, je vais instituer des jeux funèbres en l'honneur d'Adonis qui seront célébrés dans la Grèce, dans l'Egypte, dans la Syrie. Ce qui me pique le plus, c'est que cette funeste mort est l'ouvrage de mon imprudence. Je savais que Mars venait pour me surprendre clandestinement avec son rival. Ah ! Je devais plus promptement Envoyer chasser mon amant Le congédier brusquement. Mais quand on nous cajole Nous perdons bientôt le jugement. Une femme est si folle Vraiment Une femme est si folle. Halte-là, Bacchus, vous me feriez étouffer de rire. Votre danse est par trop comique C'est une inattention qui est échappée à mon désespoir. Je viens sur le mont Latmos chercher à me dissiper un peu, il faut bien suivre le torrent. En vérité, Pluton, vous êtes trop cruel ! Chère Diane aujourd'hui Vous faites des vôtres ! Vénus prend votre parti ! Puisqu'elle est des nôtres, Oui Puisqu'elle est des nôtres. **** *creator_fuzelier *book_fuzelier_enfergalant *style_verse *genre_parodie *dist1_fuzelier_verse_parodie_enfergalant *dist2_fuzelier_verse_parodie *id_MELPOMENE *date_(non *sexe_feminin *age_mur *statut_maitre *fonction_mere *role_melpomene Aussi l'est-il. Oh ! je le croyais dans ce jour... Oh ! Je le croyais dans ce jour Fripon au jeu d'amour. Comment ? Je verrais de loin mon amant aux genoux d'une belle et ne soufflerais pas ! Il prenait là trop de soin ! Aimé de moi, quel besoin Qu'on lui dise dans un coin Sa bonne aventure ô gué Sa bonne aventure ? Oublions cela… Je sens que ce discours rallumerait ma colère. Mais plus de querelle, je vais rejoindre mon tendre Linus qui s'est écarté un moment dans ce bois pour me composer une élégie. **** *creator_fuzelier *book_fuzelier_enfergalant *style_verse *genre_parodie *dist1_fuzelier_verse_parodie_enfergalant *dist2_fuzelier_verse_parodie *id_HEBE *date_(non *sexe_feminin *age_mur *statut_maitre *fonction_mere *role_hebe C'est mon métier Que de me divertir sans cesse C'est mon métier De ne point faire de quartier Laissons radoter la vieillesse Rire sied bien à la jeunesse. C'est mon métier. Vous n'avez pas le vin tendre. Oh ! Qu'il était bien différent Quand il enleva Proserpine ! C'était un amant très mal né, Il s'est depuis façonné Venez blond Phébus, il me tarde de voir Pluton faire l'amour en berger, cela doit être drôle. N'est-elle pas une Lucrèce ? On la trouve avec un Tarquin121 ! J'endors le petit Mon fils, J'endors le petit. **** *creator_fuzelier *book_fuzelier_enfergalant *style_verse *genre_parodie *dist1_fuzelier_verse_parodie_enfergalant *dist2_fuzelier_verse_parodie *id_BACCHUS *date_(non *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_pere *role_bacchus Quoi, le dieu Pan ! Le dieu des forêts ne sait pas ce qui se passe ici dans le sein de son empire ? Quoi ! Vous ignorez encore que Pluton est amoureux dans ces bois ? L'Indifférence ! Eh ! Que fait-elle là ? Mon cher, je pense, Vous inventez cela ! Que venez-vous conter ? Qui diantre songera. Avec tant de prudence De mettre à l'Opéra L'Indifférence ? Vous ne le devineriez jamais : c'est la régulière Diane. La découverte de ce secret ne nous a pas beaucoup coûté : un faune curieux l'a surpris en rodant sous cet ombrage, ce faune l'a dit à Cérès, la maman Cérès n'a pas manqué de le rapporter à sa fille Proserpine qui a eu la discrétion de ne s'en plaindre qu'à Mercure dans le temps qu'il conduisait la dernière caravane des trépassés et Mercure à son retour n'en a fait confidence qu'à tous les dieux. Tout l'Olympe en est réjoui J'en avons tant ri J'en avons tant ri J'en rirons bien encore Et pour les bien remplir presque tous les dieux se sont donné aujourd'hui un rendez-vous général sur le Mont Latmos ; nous savons que Pluton doit y chercher Diane, nous avons formé le dessein de les surprendre et de les régaler d'une espèce de charivari. Ce C'en n'est pas trop à vous d'en rire, Ta la lerita la retita la lerire Dans le faubourg Saint-Germain Sur le théâtre romain Vous avez certaine intrigue ; Oui, mais solidairement. Ma foi sans L'Avare amoureux. Landeritte Pan vous auriez en vérité Bien déchanté. Ceci ne commence pas mal ; Pan se mêle de vouloir faire le goguenard… On peut juger du reste Par cet échantillon. Je prévois, malepeste, Qu'il viendra sur ce mont Bien des dieux sans cervelle, Et de qui sans façon On peut dire la pelle Se moque du fourgon. Exemplum ut talpa, j'aperçois la Muse de la tragédie. Eh bien ! Grave Melpomène, vous venez donc en cothurne à une partie bouffonne ? Mais... Comment gouvernez-vous Linus, Ce digne fils du blond Phébus ? D'une humeur si doucette, Je crois que cet amant chéri Doit être un bon mari ! Et bien lui en prend, car je ne vous trouve pas aisée à vivre ! Le pauvre Linus saurait bien qu'en dire. Vous lui fîtes une avanie Sur le chapitre d'Uranie Toure loure, loure loure, loure loure loure lour. Vous êtes un peu trop prompte à soupçonner les bonnes gens. Mais ! Ce que vous preniez pour un rendez-vous n'était qu'une consultation. Linus interrogeait Uranie sur votre mariage ! Je le conjecture. Au fond, vous n'avez pas absolument tort. Linus parlait d'astrologie Mais qui diantre devinerait Que seul avec fille jolie Des astres on s'entretiendrait ? Une élégie ! Par vous en fut-il prié ? Son refus devrait vous plaire ! Lorsqu'un nouveau marié S'amuse à rimer ma chère Aïe, aïe, aïe Il pourrait mieux faire Ma chère, aïe, aïe, aïe. Je ne m'y connais guère En mari fait à l'ordinaire. Pour les poètes, je sais bien Qu'en ménage ils ne valent rien. À propos de poètes, voici leur beau directeur, d'où vient que la jeune Hébé l'accompagne ? Passe pour vous, folâtre Hébé, mais Apollon ne devrait pas46, lui, être si enclin à dauber sur les amants malheureux ; ne se souvient-il déjà plus de Daphné et de Coronis ? Jamais il n'a fait fortune Dans l'empire de Vénus. De quoi se plaint Apollon, Oserait-il se prétendre Aussi galant que Pluton ? La petite a raison, il est temps que j'aille me cacher dans les bois ainsi que font tous les dieux qui s'y rendent… Mais quelle est cette venue ? Eh ! C'est Vénus en grand deuil ! Ceci mérite attention. Bonjour aimable souveraine de Paphos….Êtes-vous en noir par affliction ou par coquetterie ? Pour qui ces crêpes sont-ils mis ? Çà parlez, soyez franche Voulez-vous pleurer Adonis Ou paraître plus blanche ? A présent tout est en replis Tout est indéchiffrable Du deuil, des coeurs, des habits L'équivoque est semblable. Eh ! Tant mieux, vous aurez le temps de vous retourner ! Cette mort-là, certainement, Ne peut être honorablement Mise dans la gazette. En attendant ces anniversaires-là Mettez, pour augmenter encor Vos pompes douloureuses, Les Grâces en ras de Saint-Maur Et l'Amour en pleureuses. Il le faut avouer, le retardement d'Adonis n'était pas trop sage et ses chasseurs n'étaient pas plus raisonnables que lui, de s'amuser à danser quand ils avaient un sanglier furieux à courir. Avaient-ils peur de n'être pas assez fatigués ? Il faut qu'Adonis soit en délire, Ce qu'il fait peut-il se concevoir ? Mortel qu'un dieu veut occire Doit-il s'amuser à voir Un saut, deux sauts, trois sauts, quatre sauts, cinq sauts, six sauts ? Elle triomphe du tragique Que vous veniez représenter ; Vénus qui pleure et qui soupire Dès que l'on parle de sauter Ne saurait s'empêcher de rire. Les veuves sont fort sujettes à ces inattentions-là ; mais où vous conduit à présent votre désespoir inattentif ? Le torrent à tout nous engage Malgré tout le poids des raisons Le torrent aussi sous l'ombrage Conduira Mars et j'en réponds, Vous ferrez un rapatriage En dépit de tous vos crépons. Je sais que Mars est admirable pour consoler les belles affligées… Eh ! Le voilà ! D'abord, le torrent opère. Rien n'est égal à sa tristesse Mais Mars qu'est ce donc que ceci ? Sans fanfare, arriver ici ? Quoi ! Vous ne mener vos trompettes Que dans les affaires secrètes ? Là quand il faut furtivement Trouver Vénus et son amant ? Répondez ad rem. Mars se tire d'affaire en petit-maître. Sans doute le monarque des enfers n'est pas encore ici. Allons prendre notre poste avant qu'il arrive. Morbleu le voici, il m'a aperçu, je ne peux me dispenser de le saluer. Pluton sans bruit infernal ! Que vous vous annoncez mal ! Quoi tranquillement. Que vous quittez docilement dès qu'elle vous congédie. Vous faites gémir les campagnes Vous faites mugir les montagnes Et puis aussi doux qu'un mouton Vous endurez tout sans vergogne. On dira ma foi que Pluton Fait plus de bruit que de besogne. Adieu beau ténébreux, je ne veux pas vous gêner. Allons informer les dieux de l'arrivée de Pluton, ils comptaient d'en être avertis par un tremblement de terre ; ce petit signal leur a manqué, c'est à moi d'y suppléer. Sachons du moins quel dieu est le galant de notre chère soeur. Quelle chute ! Ce n'est qu'un simple berger ! Oh ça ! Pluton, vous êtes juge et partie dans cette affaire-ci ; voyons un peu ce que vous ferez de votre criminel ! Voilà ce qui s'appelle agir vertement. Les plaisants seront bien camus, Ils ne chanteront plus (bis) Que Pluton sortant de l'enfer Ne vient que prendre l'air. (bis) **** *creator_fuzelier *book_fuzelier_enfergalant *style_verse *genre_parodie *dist1_fuzelier_verse_parodie_enfergalant *dist2_fuzelier_verse_parodie *id_APOLLON *date_(non *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_pere *role_apollon Elle m'a prié de la conduire dans ce bois ; il est question de turlupiner un vieux galant, ceci est de sa compétence… Point d'apostrophe importune Doucement, Seigneur Bacchus ! Non assurément je ne prétends pas cela. Je conviens que tout cède aujourd'hui à Pluton en fait de galanterie. En aimant Diane il surprend, Sur les sentiments il raffine. L'effronté ! Avoir perverti ma chaste jumelle ! Ceci mérite un châtiment exemplaire ! Non, non, point de clémence. **** *creator_fuzelier *book_fuzelier_enfergalant *style_verse *genre_parodie *dist1_fuzelier_verse_parodie_enfergalant *dist2_fuzelier_verse_parodie *id_MARS *date_(non *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_pere *role_mars Pour le coup Adonis n'est plus J'ai puni l'ingrate Vénus Pour calmer celle qui me presse Din dan don din din dan don Je viens carillonner Pluton Din dan don din din dan don Je vais carillonner Pluton **** *creator_fuzelier *book_fuzelier_enfergalant *style_verse *genre_parodie *dist1_fuzelier_verse_parodie_enfergalant *dist2_fuzelier_verse_parodie *id_PAN *date_(non *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_pere *role_pan Que vois-je ? C'est le charmant dieu du raisin, Il paraît en pointe de vin Fils de Sémélé, quelle affaire Vous conduit sur le mont Latmos ? Sous cet ombrage solitaire Venez-vous chercher le repos ? C'est que depuis un mois ou deux je me trouve souvent à Paris. Pluton amoureux ! Cela ne lui sied pas, il ferait bien mieux d'aller chercher l'Indifférence à l'Opéra ! Eh ! Quelle est, s'il vous plaît, l'enchanteresse qui a métamorphosé Pluton si prodigieusement ? Comment le savez-vous ? Cette nouvelle n'a pas dû les ennuyer, Pluton amoureux ! Je n'en reviens pas. Ma foi Pluton pour ce coup-ci Mérite l'ellébore J'approuve vos bonnes intentions. Vous vous arrangez à miracle, On ne peut pas vous critiquer ! Oh ! j'en jouirai ! L'Enfer galant est un spectacle Que je ne prétends pas manquer ! Comme les autres j'en veux rire Ta la lerita la retita la lerire. Mon acte a fort plu, vraiment. Il a réussi sans brigue. Oh ! Que vous êtes pointilleux ! Est-ce que je n'ai pas de la voix ? Est-ce que Doris ne chante pas joliment ? Vous ne vous connaissez pas qu'en gosiers de buveurs. Adieu, je vais chercher Doris, je veux qu'elle ait sa part dans la fête d'aujourd'hui.