**** *creator_romagnesi *book_romagnesi_arlequinbellerophon *style_verse *genre_comedy *dist1_romagnesi_verse_comedy_arlequinbellerophon *dist2_romagnesi_verse_comedy *id_stenobee *date_1738 *sexe_feminin *age_mur *statut_maitre *fonction_mere *role_stenobee Air 35. Le fameux Diogenes. Quand cessera ta haine ? Ma présence te gêne, Et je m'en apperçoi. Air 89. La ceinture. Je sçai les maux que je t'ai faits, Mais malgré ma rigueur extrême, Ne me dis plus que je te hais, Ou reproche-moi que je t'aime. Je t'avouërai, mon cher Bellérophon, qu'une extrême pudeur m'empêcha d'écouter ma tendresse. Quoi, tu me quittes ! Arrête, cruel. Air 29. Je ne suis né ni Roi ni Reine. Tu me quittes, barbare ? arrête ! Mais par ma foi je suis bien bête D'aimer un traître qui me fuit : Telle est notre ardeur imprudente, L'amour trop heureux s'affoiblit, Et l'amour malheureux s'augmente. Mais voici Amisodar qui vient fort à propos. Air 310. Janeton m'aimez-vous ? Amisodar, m'aimez-vous ? Servirez-vous mon courroux ? Je puis donc compter sur vous ? Air 11. Robin Turelure. L'insolent Bellérophon, M'a fait une horrible injure, Loin de m'en faire raison Turelure, Le Roi la sçai & l'endure, Robin turelure. Air 90. Réjouissez-vous, bons François. Lui-même au lieu de le punir, Avec sa fille il va l'unir : Troublons l'Hymen qui se prépare Par une vengeance barbare. Non, non, point de Tonnerre, le Monstre me divertira davantage. N'importe, n'importe. Que de la terre à l'instant Le monstre sorte, le monstre sorte. Voilà ce que c'est que de donner asyle à des coupables, ils nous attirent toûjours quelque malheur; mais après tout, Seigneur, vous devez vous rassurer. Air 61. Lanturlu. De ce Monstre horrible Que craignez-vous donc ? Rien n'est impossible A Bellerophon; Son bras invincible L'aura bien-tôt abbatu, Lanturlu lanturlu lanturlu. Je ne sçais que trop. Air 105. Trop d'Amour enfin. Pour Bellerophon j'avois l'ame éprise De la plus sensible ardeur, Et toute femme que l'on méprise Doit avoir recours à la fureur. Air 106. Depuis que j'ai vû Nanette. Amisodar, par ses charmes Secondant mon désespoir, A rempli ces lieux d'allarmes, Comme vous l'avez pû voir, Il crût se donnant au Diable, Voir son feu récompensé, Mais le pauvre misérable N'en est pas plus avancé. Puisqu'il s'est enfui, comment Veux-tu qu'ils le prennent ? Va-t'en voir s'ils viennent, Jean, &c. Air 107. Charmante Gabrielle. Je ne crains point ta haine, J'ai par précaution pour soulager ma peine Sçû prendre du poison : En ce moment je céde A ses effets. Oh ! l'excellent remede Pour les forfaits. **** *creator_romagnesi *book_romagnesi_arlequinbellerophon *style_verse *genre_comedy *dist1_romagnesi_verse_comedy_arlequinbellerophon *dist2_romagnesi_verse_comedy *id_philonoe *date_1738 *sexe_feminin *age_mur *statut_maitre *fonction_mere *role_philonoe Air 85. Le plaisir passe la peine. Amour, lorsque sous ton Empire, Sans esperance un cœur soupire, La peine passe le plaisir ; Mais malgré le poids de ta chaîne Lorsque l'Hymen peut adoucir, Le plaisir passe la peine. Il dit qu'il aime tendrement. Nous avons été bien traversés ; mais grace au Ciel, nous touchons au moment d'être heureux. L'aimable petit homme que Bellérophon ! N'ai-je pas raison, Mesdames les Amazones ? Il est si brave. Je crois, Mesdames, qu'il seroit à propos que vous chantassiez sa gloire. Pardonnez-moi, il faut bien que des femmes s'amusent. Oh ! je vous en réponds. Air 88. Pour la Baronne. Comme vos peines Causoient autrefois mes soupirs, Liés tous deux des mêmes chaînes, Je dois partager vos plaisirs Comme vos peines. S'il ne me sortoit de la bouche, Il m'échaperoit par les yeux. Adieu mon petit bonhomme, aimez-moi toujours, & vous ne vous en repentirez pas. Mon devoir m'appelle auprès de mon pere ; voici la Reine qui vient, je vous laisse avec elle. Air 14. Or écoutez petits & grands. Je viens partager vos douleurs, A vos larmes joindre mes pleurs, Hélas ! Vous-même n'y consentez pas. Air 47. Ma raison s'en va bon train. Tout prêt d'être mon Epoux, Quoi vous exposeriez-vous ? Non, demeurez-là, Hélas ! c'est moi : c'est le nom que je portois étant petite fille. Bellerophon, je le répete, Quoi je vous perds ! Non, mon fils, n'y pensons plus. Il le faut bien, puisque l'Oracle s'oppose à notre hymen. Mais, mon Pere, en verité je n'y comprends rien, comment cela s'est-il donc fait ? Air 108. N'y a pas d'mal à ça. Comme sa rage est forte ! Comme la voilà ! Seigneur elle est morte. Quel bonheur ! mon cher Bellerophon. Expliquez, expliquez-vous sans détour. **** *creator_romagnesi *book_romagnesi_arlequinbellerophon *style_verse *genre_comedy *dist1_romagnesi_verse_comedy_arlequinbellerophon *dist2_romagnesi_verse_comedy *id_le-roi *date_1738 *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_autres *role_leroi Air 96. Trois voleurs insolens. Un Monstre bien méchant S'en va tout dévorant Dans les champs, dans la ville, Et quoique je sois Roi, Je crains aussi pour moi Sa fureur incivile. Comment me rassurer lorsque cet animal furieux fait ici tant de ravages ? Air 26. Joconde. Vous sçavez que de mes états C'est le Dieu Tutelaire Et lui seul dans cet embarras Peut me tirer d'affaire. Que dites-vous là ? vous n'y pensez pas. Sçavez-vous bien, Seigneur Bellerophon, que ce Monstre-là en vaut trois pour le moins ? Contre le Monstre qui les cause, Bellérophon court, & s'expose, Y consens-tu ma fille ? Le Temple s'ouvre, entrons. Air 1. Zon, zon, zon. Je suis tout confondu… Comme vous j'en soupire, Vous l'avez entendu… Je ne lui fais pas dire. Voilà bien des nouvelles, ma fille. Cet Oracle qui t'a tant fait pleurer est enfin éclairci ; Bellerophon est ce fils de Neptune qui t'étoit destiné ; ce Dieu nous l'a dit lui-même. Je vais te l'expliquer. Air 26. Joconde. D'une Nymphe ce Dieu craignit La jalouse colere, Et quand Bellerophon nâquit, Il cacha ce mistere, La belle n'eut aucun soupçon De cette manigance, Et Glaucus lui prêta son nom Comme on le fait en France. Mais voici Stenobée : vous venez apparemment, Madame, partager la joie publique ; sçavez-vous bien que Bellerophon est fils de Neptune, & qu'il a tué le Monstre ? Ah ! Cela vous fâche, parce que vous n'êtes pas des amis de Bellerophon. Ah le coquin ! Gardes qu'on le saisisse. Air 65. Va t'en voir s'ils viennent. Que les Archers promptement Devant nous l'amenent. Hé bien scelerate tu vas payer pour lui. Que nous fait cela ? N'y a pas d'mal à ça. bis. Mais voici Bellerophon : ces Trompettes & ces Timballes nous l'annoncent. Ah ! Seigneur, que ne vous devons-nous pas ? Air 62. Mariez, mariez, mariez-moi. Allons donnez-vous la main, Je couronne votre flame. **** *creator_romagnesi *book_romagnesi_arlequinbellerophon *style_verse *genre_comedy *dist1_romagnesi_verse_comedy_arlequinbellerophon *dist2_romagnesi_verse_comedy *id_bellerophon *date_1738 *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_pere *role_bellerophon Ah vous voilà, Princesse ? que je suis content ! Air I. Zon, zon. Au gré de mon désir On couronne ma flame, Sentez-vous le plaisir, Qui chatouille mon ame ? Et zon, zon, zon Le sentez-vous, Madame ? Et zon, zon, zon, Air 42. Tu croyois en aimant Colette. Ah ! qu'un si doux aveu me touche ! Qu'il rend mon destin glorieux ! Où allez-vous donc, ma poulette ? quoi vous m'abandonnez dans le moment le plus tendre ? cela n'est pas bien, vous trichez. Que diable vient-elle faire ici ? je m'en vais lui dire que je n'y suis pas. Quel aspect effroyable ! Oui, je crois voir le Diable Lorsque je vous revoi. Je suis sincère, comme vous voyez. Que me demandez-vous ? vous m'avez fait bannir d'Argos, & vous venez me relancer jusqu'en ce lieu : de grace, laissez-moi en repos. Que veut dire ce jeu de mots-là ? le Diable m'emporte si j'y entends rien. Air 23. Laire la, laire lanlaire. Par la rage, & par les fureurs L'Amour prouve-t'il ses ardeurs ? Est-ce ainsi que l'on doit faire ? Laire la, laire lanlaire, Laire la, Laire lanla. Têtebleu, le tems vous a bien aguerrie ! vous avez secoué le joug des préjugés, à ce que je vois ? allons, allons, songez qu'il ne convient pas à une Dame de faire les avances, adieu. Oh ! si vous ne me laissez, j'appellerai du monde à mon secours. Air 269. Vous y perdez vos pas, Nicolas. Ah ! Ah ! Vous voilà beau-père, vous allez apparemment consulter l'Oracle d'Apollon. Et que peut sa protection ? Insensé que vous êtes, Ne sçavez-vous pas qu'Apollon Est le Dieu des Poëtes ? Ma foi il ne peut pas vous rendre de grands services; mais laissez-moi faire, je vais combattre le Monstre, moi. Pardonnez-moi. Air 10. La serrure. Lorsqu'à sa fureur meurtriere Tous vos sujets sont exposés, A mon avis, mon cher beau-pere, Resterai-je les bras croisés ? Malepeste ! trois contre un, la partie n'est point égale; de quoi s'avise cet animal d'être triple ? mais n'importe, je veux en essayer. Air 90. Réjoüissez-vous bons François. Ma foi ce seroit un beau coup, Si j'en pouvois venir à bout, On écriroit mon avanture Dans la Gazette & le Mercure Il succombera, Vous verrez sa défaite. Ah ! Sans ce chien de monstre-là, L'affaire seroit faite. Le voilà. Comment donc, c'est du Bourgogne ! Monsieur le Sacrificateur, ne versez pas tout s'il vous plaît, gardez-en pour moi. Hélas si nous l'avions bû Nous serions tous dans l'allegresse ! Puis nous le mangerons. Il sera bien meilleur sur le gril. Oui, oui, c'est bien dit, je vais mener le branle. Air 99. Et lon lan la ma tourelourirete. Le Servante de chez nous A fait faire une jaquette, Et lon lan la ma tourelourirette Trop courte par les genoux Et lon lan la ma tourelouriroux. Air 100. Quand la Bergere vient des Champs. Quoi nous faire voir dans un four Le Dieu du jour ! Ah le beau tour ! Nous ne souffrirons point cela, Cette sottise, N'étoit permise Qu'a l'Opera. Et bon, bon, bon, Moi je n'en fait que rire, Et bon, bon, bon, Quelle est cette Fanchon ? C'est bien le Diable ! morbleu voilà un Oracle qui me chifonne malheur. Air 101. Rossignolet du vert boccage. Quoi ! je vous perds ma Fanchonnette ! Fatal revers ! Voilà, je vous l'avouë, un fort vilain contretems ; nous étions justement formés l'un pour l'autre, & nous aurions fait le plus joli couple du monde. Mais ma mignonne, croyez-moi, malgré tout cela… Comment n'y pensons plus ? cela vous est bien aisé à dire. Qu'est-ce que cela fait ? c'est peut-être un bien pour nous que de ne nous pas marier, nous nous en aimerons plus lomgtems. Air 102. Car mon cœur n'est point partagé. Apollon a beau parler Contre nos ardeurs mutuelles ; De quoi va-t'il se mêler De séparer deux cœurs fidéles ? Ah ! nous sommes perdus ! le Monstre s'avance, quelle fumée, s'il me rencontre je suis gobé… mais cependant laisserai-je périr la Princesse ? cela ne seroit pas honnête… Allons Bellerophon animo, courage… courage ? c'est bien dit, mais tout franc, je n'en ai guere… il faut pourtant faire comme si j'en avois, car c'est ici le plus interessant de la piece : après tout, sans ma petite Fanchon que m'importe de vivre ? Air 15. Pierre Bagnolet. O mort, dans mon malheur extrême Tu vas bientôt me secourir, Mais je m'en fais un bien suprême; A ce monstre je vais m'offrir, Sûr de perir, bis. Quand on a perdu ce qu'on aime, Il ne reste plus qu'à mourir. Air 103. Margot sur la brune. Sçachons qui vous êtes. C'est-à-dire qu'il fait tout mal. Quoi ! c'est avec les Tragédies que vous prétendez tuer la Chimere ? il est vrai qu'Attalie lui a donné une terrible entorce. Mauvais moyen que cela. Et s'il trébuche, où en serai-je ? car on lui a diablement gâté la bouche… mais a propos de Pegaze, est-ce que vous en pouvez disposer ? La pauvre bête par ma foi, Y doit être bien mal nourrie. Oüi : mais je n'ai point de bottes, prétez-moi donc des guétres… en conscience puis-je me fier à vous ? Air 33. Flon flon Hélas ! mon cher Poëte, Quand je l'aurai monté Je crains qu'il ne me traite Comme ilvous a traité, Et flon flon La rira dondaine Guay guay La rira dondé. Ouf ! voilà un combat qui m'a bien donné de la peine. Vous sçavez sans doute que je suis le fils de Neptune ? il est inutile que Pallas vienne vous l'apprendre. Non, remettons à demain, Car j'ai mes raisons, Madame, Vaincre un Monstre, & prendre femme, Palsambleu mon petit cœur, mon amour ; Ce seroit trop pour un jour. FIN **** *creator_romagnesi *book_romagnesi_arlequinbellerophon *style_verse *genre_comedy *dist1_romagnesi_verse_comedy_arlequinbellerophon *dist2_romagnesi_verse_comedy *id_amisodar *date_1738 *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_pere *role_amisodar Voyez quel conte, Ma main est prompte. Quel chien de conte. Air 306. Vous avez en moi ce qui s'appelle. Ah ! du moins, ne doutez pas, cruelle De mes feux, & de votre pouvoir, Vous avez en moi ce qui s'appelle Un Amant qui vous aime, il faut voir. J'y consens. Air 5. Les Trembleurs. Mon pouvoir que rien n'égale Peut de la nuit infernale Evoquer la mort fatale, Et la répandre en ces lieux : Je puis, armé du Tonnerre Aux mortels livrer la guerre, Et désoler cette terre Par un monstre furieux. Que dites-vous, Madame ? Air 91. C'est le bout du bras. Pour vous ce spectacle est effrayant. Madame, éloignez-vous Je vais servir votre courroux. Que ce Jardin se change en un Sabat affreux. Air 92. Quel plaisir d'aimer sans contrainte. Accourez Sorciers, & sorcieres, Joignez à mon Art vos noirs misteres, Et surtout mettez de la partie Les Diables de basse Normandie. Allons mes enfans, il s'agit d'un coup de maître : il faut faire sortir des enfers un monstre qui fasse ici le Diable à quatre. Poursuivez mes amis, cela va à merveilles. Il faut avoüer que voilà un beau spectacle ! Air 28. Je reviendrai demain au soir. Faites sentir votre pouvoir Au ténébreux manoir, bis. Pressez, appellez à grand bruit, Et la mort, & la nuit. bis. Que les peuples de cette contrée éprouvent nos fureurs, quoiqu'ils ne nous ayent rien fait. Air 38. Nanon dormoit. Les charme est fait, remercions Hecate. Ah ! les voilà. Qui sont ces monstres-là ? … Un Procureur, un suivant d'Hipocrate, Avec un Maltotier. Messiers, vous sçavez bien votre métier. Voilà ce qui s'appelle trois monstres bien complets : quel ravage cela va faire ! Messieurs, si vous dansiez pour vous rejoüir d'avoir fait une si belle besogne… Mais non, il me vient une meilleure pensée ; attendez. Air 95. Les Feüillantines. Pour mettre Prince, & Bourgeois Aux abois, N'en formons qu'un de ces tris : Aux enfers faisons le pacte, Cela vient à propos pour finir l'Acte. Air 34. Mon Pere je viens devant vous. Allons ne perdons point de tems, Aux enfers descendons ensemble, Il faut des charmes plus puissants Pour faire qu'un corps les rassemble. Ah ! vous faites tort au mérite des ces Messieurs, chacun vaut son prix ; mais ce sera bien autre chose quand ils seront réünis : virtus unita fortior. Air 29. Je ne suis né ni Roi ni Prince. Par ce redoutable assemblage Je puis mieux signaler ma rage ; On voudra l'éviter e vain. Si de leur essence subtile, Je puis ne faire qu'un venin, Tout antidote est inutile. **** *creator_romagnesi *book_romagnesi_arlequinbellerophon *style_verse *genre_comedy *dist1_romagnesi_verse_comedy_arlequinbellerophon *dist2_romagnesi_verse_comedy *id_le-sacrificateur *date_1738 *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_pere *role_lesacrificateur Air 19. Quand on a prononcé ce malheureux oüi. Reçois, grand Apollon, reçois ce Sacrifice, Fais qu'à nos justes vœux le destin soit propice. Où est l'animal ? Air 98. Au son de cet instrument. Puisse ce vin répandu Faire cesser notre tristesse. Mes enfans, allons, Courons volons Vite immolons Le Bœuf, Cela va bien, mes enfans, ah ! le beau cœur. Peuples, réjoüissez-vous, & dansez autour du feu. Grand Apollon nous n'attendons plus que votre réponse. **** *creator_romagnesi *book_romagnesi_arlequinbellerophon *style_verse *genre_comedy *dist1_romagnesi_verse_comedy_arlequinbellerophon *dist2_romagnesi_verse_comedy *id_pythie *date_1738 *sexe_feminin *age_mur *statut_maitre *fonction_mere *role_pythie Air 15. Pierre Bagnolet. Je n'étois pas fort nécessaire Pour vous annoncer Apollon, Mais dans une importante affaire Il faut toûjours du carillon, Du carillon, bis. Eh bien ! on va vous stisfaire, Et tonner sur un joli ton. Phœbus va parler, que le Théatre s'obscurcisse, & représente la nuit. **** *creator_romagnesi *book_romagnesi_arlequinbellerophon *style_verse *genre_comedy *dist1_romagnesi_verse_comedy_arlequinbellerophon *dist2_romagnesi_verse_comedy *id_apollon *date_1738 *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_autres *role_apollon Air 33. Flon, flon. Un des fils de Neptune Appaisera, dit-on, La Celeste rancune ; Mais il lui faut Fanchon ; Flon, flon, &c. **** *creator_romagnesi *book_romagnesi_arlequinbellerophon *style_verse *genre_comedy *dist1_romagnesi_verse_comedy_arlequinbellerophon *dist2_romagnesi_verse_comedy *id_poete *date_1738 *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_pere *role_poete Qu'est-ce, Seigneur Bellerophon, vous me paroissez bien embarassé ? vous attendez sans doute Pallas pour vous tirer d'affaire ? car il faut toûjours que le merveilleux s'en mêle point du tout, c'est moi qui vais faire ce miracle-là. Le plus grand des Poëtes. Les Muses sont prêtes A mon moindre signal : Les Tragédies, Les Comédies, Les Parodies, Tout m'est égal. Air 104. Tiquetaque & lon lan la. Pour le vaincre, il faut, mon cher, Combattre le Monstre en l'air : Sur Pegaze en assurance, Tiquetique taque & lon lan la, Vous aurez heureuse chance. Air 89. La Ceinture. De moi seul il reçoit la Loi, Je le tiens dans mon Ecurie. Venez-vous, dis-je, suivez-moi, & ne craignez rien ; montez hardiment ce superbe Cheval. Belle demande ! montez sur le Pegaze & soyez sûr de la victoire. **** *creator_romagnesi *book_romagnesi_arlequinbellerophon *style_verse *genre_comedy *dist1_romagnesi_verse_comedy_arlequinbellerophon *dist2_romagnesi_verse_comedy *id_sorciers *date_1738 *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_pere *role_sorciers Parle, nous voilà prêts, tout nous sera possible. Air 93. Ramplan. Par le commandement, Que le Tenare s'ouvre, Ramplan, pataplan, Ramplan, promptement, Que l'enfer se découvre Dans ce même moment, Ramplan. Air 94. Passant sur le Pont-Neuf. Noires filles du Styx, Hecate, Erebe, Averne, Nuit, Mort, Chiens des enfers que la fureur gouverne, Que l'on travaille A désoler cette Canaille, Entendez nos clameurs, c'est pour vous que l'on braille. **** *creator_romagnesi *book_romagnesi_arlequinbellerophon *style_verse *genre_comedy *dist1_romagnesi_verse_comedy_arlequinbellerophon *dist2_romagnesi_verse_comedy *id_sorcier *date_1738 *sexe_masculin *age_sans-age *statut_exterieur *fonction_autres *role_sorcier Pour assoûvir votre fureur, C'étoit assez du Procureur. **** *creator_romagnesi *book_romagnesi_arlequinbellerophon *style_verse *genre_comedy *dist1_romagnesi_verse_comedy_arlequinbellerophon *dist2_romagnesi_verse_comedy *id_peuple *date_1738 *sexe_masculin *age_sans-age *statut_exterieur *fonction_autres *role_peuple Air 97. Ah ! Madame Anroux. Ah ! Grand Apollon Délivre-nous donc D'une affreuse bête, Par ton divin nom, De plus par la tête Du serpent Python. Air 270. Quelle horreur ! quel ravage ! Le Monstre redouble sa rage. Air 59. M. Lapalisse est mort. Le Monstre a fini son sort ; Ne craignons plus sa furie. Ma foi s'il ‘étoit pas mort, Il seroit encore en vie. **** *creator_romagnesi *book_romagnesi_arlequinbellerophon *style_verse *genre_comedy *dist1_romagnesi_verse_comedy_arlequinbellerophon *dist2_romagnesi_verse_comedy *id_amazone1 *date_1738 *sexe_masculin *age_sans-age *statut_exterieur *fonction_autres *role_amazone1 Air 86. Digue, diguedon. Un heureux penchant vous entraîne ; Bellérophon est tout charmant. Parbleu ! vous valez bien la peine, Diguedi guedon, diguedon dondaine, Que l'on vous le dise souvent. Air 77. Quand je tiens de ce jus d'octobre. Il faut que d'amoureuses chaînes Coûrent toujours quelques soupirs ; Quand les Amans n'ont point de peine, Ils n'ont jamais de vrais plaisirs. Têtebleu ! c'est un grivois des plus déterminés : quel abbateur de quilles ! Il faut assurément qu'il ait une rude force, puisqu'il nous a vaincuës ; jugez ce que doit être une femme armée de-pied-en-cap, lorsqu'elle est si redoutable en pete-en-l'air. Cela seroit nouveau, des captifs chanter la gloire de leur vainqueur. Allons donc, chantons ses exploits pour la rareté du fait. Air 87. Menuet du Grandval. Sa brûlante ardeur pour la gloire En lui ne peut se moderer. **** *creator_romagnesi *book_romagnesi_arlequinbellerophon *style_verse *genre_comedy *dist1_romagnesi_verse_comedy_arlequinbellerophon *dist2_romagnesi_verse_comedy *id_amazone2 *date_1738 *sexe_masculin *age_sans-age *statut_exterieur *fonction_autres *role_amazone2 Palsanbleu ! la Princesse a raison, elle parle en connoisseuse. J'ai bien vû des hommes de ma vie, mais jamais un comme lui. Fi donc, cela ne feroit pas à sa place. Avec ce gaillard la victoire N'a pas le tems de respirer. Voilà ce qui s'appelle une gasconade Lyrique. **** *creator_romagnesi *book_romagnesi_arlequinbellerophon *style_verse *genre_comedy *dist1_romagnesi_verse_comedy_arlequinbellerophon *dist2_romagnesi_verse_comedy *id_voix-derriere-theatre *date_1738 *sexe_masculin *age_sans-age *statut_exterieur *fonction_autres *role_voixderrieretheatre Garre le Monstre, fuyons, fuyons. **** *creator_romagnesi *book_romagnesi_arlequinbellerophon *style_verse *genre_comedy *dist1_romagnesi_verse_comedy_arlequinbellerophon *dist2_romagnesi_verse_comedy *id_petite-fille *date_1738 *sexe_feminin *age_jeune *statut_maitre *fonction_fille *role_petitefille Air 4. Voici les Dragons. Qu le Monstre est en colère ! Vîte sauvons-nous ; Il a mangé ma grand-Mere, Il vous mangera, ma Mere, Et moi itou, Et moi itou.