**** *creator_vade *book_vade_impromptuducoeur *style_verse *genre_opera comique *dist1_vade_verse_opera comique_impromptuducoeur *dist2_vade_verse_opera comique *id_LEONORE *date_1757 *sexe_feminin *age_mur *statut_maitre *fonction_mere *role_leonore Oui vos feux Et mes voeux D'Hymen vont serrer les noeuds. Ah ! Grands Dieux, quels charmes ! Après tant d'allarmes, Tout sert notre ardeur. Cher Damon, Pouvoit-on Me parler dans ma tristesse, De tendresse ? À soi peut-on songer Lorsqu'un père est en danger ? Ce sentiment est en soi • Même il croît avec l'âge. Tout Français ainsi que moi A le même avantage. Je l'espère comme vous, mais le voici. Mon Oncle, notre joie éclate. Dieux ! Quelle injustice ! Louis nous est rendu. Comblez donc tous nos voeux. Se livrer au plaisir, c'est bien vous le jurer. Il croit rarement au bonheur. Je m'en plains moi-même ; Mais en attendant son retour, Allons avec un soin extrême Faire illuminer cette cour •; Et tandis que mon oncle donne des preuves de son zéle par sa tendre inquiétude, manifestons le nôtre par les transports de joie que le Public seconde avec tant d'allégresse. Hé bien, mon oncle ; vous voyez que nous avions raison de nous livrer au plaisir. Qu'on est heureux de faire des vers ! Moi plus j'y rêve et plus je m'y perds ! Mais ce talent ne doit coûter rien, Car il me souvient bien Qu'un auteur en crédit Dit Qu'en chantant un BOURBON Bon, Dans le sacré valon L'on Se passe d'Apollon. En vain Damon me faisant sa cour Dans ses chansons me traçait l'amour ; Mais il en fit une pour LOUIS De bon coeur je l'ouis. Je lui sus par degré Gré ; Sur moi ce trait d'esprit Prit : Il put de son savoir. Voir Quel était le pouvoir. L'objet chéri qu'il me retraçait L'enhardissait et m'attendrissait, D'avoir rendu mon coeur satisfait Son zélé triomphait ; Non pas en écrivain Vain Visait-il au renom ? Non. Le plus simple couplet ; Plaît ; LOUIS le rend complet. **** *creator_vade *book_vade_impromptuducoeur *style_verse *genre_opera comique *dist1_vade_verse_opera comique_impromptuducoeur *dist2_vade_verse_opera comique *id_DAMON *date_1757 *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_pere *role_damon En ce jour Notre amour Ne rencontre plus d'obstacle, Quel miracle ! Léonore, quel bonheur Succède à la douleur Qui nous perçoit le coeur ! Me rebutant je vous vis Craintive pour Louis ; Vous bannissiez ma flamme De votre âme. Votre amour pour notre Roi M'est un doux présage. Rien n'est plus vrai. Sans-doute qu'en Faveur du rétablissement d'une santé si précieuse, Monsieur Scrupule votre oncle ne suspendra plus notre union. La mienne est pure, et je me flatte Que vous voudrez en ce moment... Peut-il s'en présenter de plus avantageux ? Mais tout doit convaincre son coeur. Quel retard ! **** *creator_vade *book_vade_impromptuducoeur *style_verse *genre_opera comique *dist1_vade_verse_opera comique_impromptuducoeur *dist2_vade_verse_opera comique *id_MONSIEURSCRUPULE *date_1757 *sexe_feminin *age_mur *statut_maitre *fonction_mere *role_monsieurscrupule Différons. Ma nièce, allons plus doucement, Attendez un temps plus propice. Ses jours me font trop chers, je veux m'en assurer. En un mot je veux le voir et je parspour Versailles à dessein de m'en convaincre ; c'est à mes yeux que je veux confier la tranquillité de mon coeur. Je ferai diligence. Courage mes enfants. Non, mon ami. J'espère même au contraire la seconder bientôt. Oui maintenant je suis tranquille, J'ai vu LOUIS. II m'est facile De vous unir, mes chers enfants. L'hymen de ma joie est la marque : Vivez, aimez aussi longtemps Que nous chérirons ce Monarque. Mille ouvrages que j'ai déja vus à ce sujet annoncent les sentimens de toutes Les Nations pour lui; C'est à merveille, mon ami. Vous n'irez pas loin. **** *creator_vade *book_vade_impromptuducoeur *style_verse *genre_opera comique *dist1_vade_verse_opera comique_impromptuducoeur *dist2_vade_verse_opera comique *id_NICAISE *date_1757 *sexe_masculin *age_jeune *statut_exterieur *fonction_autres *role_nicaise Apparemment que sans doute que je suis capabe. Oh ! Mais, c'est que.... Oui, c'est que ... parce ... que ... Oh ! Va, ca n'fait rien... Oh ! Oui, tu t'y connais encore, toi ! C'était bon autrefois... Il y a quelqu'temps, par exemple. Oh ! Sans vanité je m'en vante. Eh ! Ben, si nous allons ensemble, Ça f'ra que nous n'nous quitt'rons pas. . Ah ! Ben, tant mieux ; moi j'aime ben quand je fuis plusieurs. Hé ! Dame oui. Cent mille ! Combien qu'ça fait ? Oui. Comme en plein jour ? Des lamprons ? Oh ! Pardi, va, j'en fuis ben aise, moi... Mais quoiqu'c'est qu'des lamprons ? Oh ! J'entends à ç't'heure... c'est t'y pas de ces choses-là .... qu'on appelle... comme quand... lorsque... Oh ! Je sais ben ce que j'veux dire.... Oh ! J'ai appris à vivre à mes dépens. J'm'acquitt'rais de ç't'emploî Encor plus mieux que toi. Toi ! Oh ! Pardi oui, t'en as encor ben l'air ! Gn'y a pas de semblant là-dedans. T'es mon cousin, par conséquent ça ne se peut pas. Y faut raisonner dans la vie. Mais voyons comme tu dirais, toi ? Pardi ! Voyez-donc le gros sorcier, il le verrait ben, peut-être. C'est que je vous prends garde à tout, moi. Mais voyons, dit toujours. Ah ! Jarni, c'est bon ça. Moi, je commencerais déjà d'abord par lui ôter mon chapeau. Hé puis je me mettrais dans la tête tout ce que les Français ont dans l'âme. Hé puis je lui dirais avec franchise : Sire je donnerais ma vie pour conserver la vôtre. Oh ! Dame c'est que dans ce cas-là tout le Royaume fait bien vite de l'esprit avec de l'amour. Elle est méchante, dà. Le beau remerciement ! Oui, et il est mon cousin aussi à moi. Issu de germain ? Issu de Clément, peut-être⁎. Je ne veux pas. Pour ça non. Allons, Mameselle, dansez avec vos pareilles, s'il vous plaît. Laissez-moi donc là. À propos , c'est vrai ; moi je n'y pensais pas. Hé ben, voyons : qu'est-ce qui veut que je l'embrasse ? Oh, j'm'en vas vous en donner. Allez. C'est que je vous ai bentôt fait ça, moi. Hé ben, qu'est-ce qui en veut encore pendant que j'y suis ? Hem ! Je vous rends-ti les filles gayes, moi ? Ah ! Jarnicoton, c'est genti comme tout, ça. Monsieur, donnez-moi donc un Livre. Hé ! Qu'est-ce que ça vous fait, à toi ? Ah ! Tout ç'a s'ra ben-tôt payé, Car au lieu d'venir par le Coche, Moi tout douc'ment j'suis v'nu à pied, J'ai mis la voitur' dans ma poche. Oui ; vingt-quatre sols que mon oncle Clément m'a donnés pour aller dans le panier de devant à côté du Cocher, comme un enfant de famille que je suis. Oh ! Non, moi je n'aime pas les chevaux. Plus propre que vous, dame... Ah ! Pour ça j'm'en pique. Mais si j'li donn' tout mon argent, J'veux toute sa boutique, J'veux toute sa boutique. Hé ! Puis, v'là pour moi. Moi ? Pardi,va, que de reste, puisque je vous lis queuqu'fois une grande page toute entière sans reprendre mon vent. Je garde ces trois-là, toujours. Ça ne fait rien. Moi j'aim' ça. Pardi, la Dam' de not' Château Aime à se mirer dans trois glaces. Et je mirerai trois fois mon amitié la dedans. Jarni, j'suis ben aise. Où donc ca ? Qui, ça ? Bon ! On m'avait dit que c'était fait comme des lapins, et que ça dormait dix-huit mois de l'année. Moi, j'aime ben celle-là, et puis l'autre. Comment donc qu'ça se prend ? Moi, j'trouve ça pas mal raisonné ; mais c'est pas ben difficile. Hé ! Pardine, m'en défies-tu ? , Moi je n'ai jamais sçu ben chanter ; Mais quand il faut montrer qui l'on est, C'est que je vous tire adroitement Mon épingle du jeu. Je ne dis qu'un seul mot Qui Prouve que je suis au Fait. Nous d'vons chérir le Roi Car Il nous aime tretous. Qu'ça rime si ça veut, c'est vrai, toujours. Tiens, j'ai d'beaux et d'bons témoins. Sans doute. Hé ! Ben ; mais ces lamprons, quand donc que j'verrons ça ? **** *creator_vade *book_vade_impromptuducoeur *style_verse *genre_opera comique *dist1_vade_verse_opera comique_impromptuducoeur *dist2_vade_verse_opera comique *id_JEROME *date_1757 *sexe_feminin *age_mur *statut_maitre *fonction_mere *role_jerome Hé ben, Cousin ? Tu dis donc que t'es capabe, toi ? Oui ; mais cependant pourtant il y queuqu'zun qui t'a soufflé ta maîtresse. Quoi ? C'est que ?.... Tiens, t'es bête. V'là qu'est ben arrangé ! Mais s'agit pas de ça. L'Cousin Clément t'a donc fait v'nir Pour à cell'fin de t'réjouir ? Ce soir je veux te m'ner partout. Tu raisonnes comme tu parles. Ah ça, je t'avertis qu'il y aura fièrement de monde. Quoi ! Plusieurs ? Tais-toi. Je s'rons morgué plus de cent mille. Ma foi, C'est environ tout plein la Ville. Tu sais ben qu'la nuit on n'voit goutte. Comme en plein jour je verrons. Vrament sans doute, À cause qui gn'y a des lamprons. Et oui, des lamprons. C'est comme qui dirait des éclaircissements en magniere d'allumations. Tout juste, tu y es. Pargué t'es ben habile. On le voit ben. C'est ben dommage Qu'on ne t'ait pas choisi Pour un message, Dans ç'quart d'heure-ci, Pour aller vers le Roi, L'y porter not'hommage. Quoi plus mieux ! Eh ben voyons donc avec ton plus mieux, comment qu'tu dirais ? Supposons qu'c'est moi qui suis Sa Majesté. Mais je te dis comme par semblant. Hé ben, ça vous démont'rait t'y pas un Académistre ? Moi, je dirais tout de fuite, et sans me faire prier. Tiens, écoute. Sire je viens devant vous... Mais queu raison qu'tu me fais donc là Sire je viens devant vous, Au nom de toute la France, Pour vous dir' qu'j'avons tretous Ben souffert de votre souffrance, Qu'si vous nous voyez ben porté C'est parç'qu' vous êtes en bonn' santé, Hé ben, voyons, comment qu'tu dirais, toi ? Sans doute. Hé ben ! Tiens, baise-moi, tu as de l'esprit comme tout le Royaume. Si tu raisonnais toujours comme ça, tu serais le coq de not' famille. Une taloche. Ah ! Ah ! Quoiqu'c'est donc que ça? Tais-toi. Veux-tu bien te taire ? Ça fait un bon arrêté de compte, ça. Courage, Mademoiselle Louison ; serviteur, et votre compagnie. Oui, je nous v'ià avec l'cousin Nicaise. Cousin issu de germain. Allons, allons, remets-toi. Est-ce qu'on dit ça ? Javotte, point d'rudesse. Morgué, toi qu'as d'ia politesse D'vrois-tu fair' comm'ça ? Hé ! Montre qui qu'tes. Haut donc ; haut donc. Oh, diantre, toi, tu sais donner l'boüi. Chantons, chantons, Cent fois répétons Vive ce tendre père. Ah ! Ah ! Des Marchands de chansons : tant mieux, j'allons faire de bonnes emplettes. Dites-donc, Monsieur et Madame Crincrin, approchez, contez-nous ça tous les trois. J'vas en prendre un pour nous tretous. Oh ! Pour ça j'en répondrois ben. Comment la voiture ? Régale nous donc à présent. Est-ce que tu sais lire ? C'est donc comme moi, quand je bois pinte à la santé d'not' Roi. Quoi ? Trois ; c'est inutile , puisque c'est la même chose. Mais c'est trois fois le mêm' tableau. Faut qu'tu t'satisfasses. Oh ! La Province fuit toujours la mode de Paris, et c'est une mode qui ne passera jamais, celle-là. Hé bien ! Allons-je tretous ensemble courir. Ah ! Ah ! Quoi qu'est donc qu'ça, un renforcement de gaité ? Oui ça, hé ! Qui donc ? Je te le dirai. On n'peut payer ça ç'que-ça vaut ; Mais j'vas donner tout ç'que j'possède. Allons nous-en ailleurs nous réjouir, v'là une figure sérieuse qui porterait malheur à notre joie. Hé ! Ben, Cousin, cornment qu'tu trouves ça, toi ? En dirais-tu ben autant ? Oui. ' Pargué, v'ià qu'est ben rimé. **** *creator_vade *book_vade_impromptuducoeur *style_verse *genre_opera comique *dist1_vade_verse_opera comique_impromptuducoeur *dist2_vade_verse_opera comique *id_LOUISON *date_1757 *sexe_feminin *age_mur *statut_maitre *fonction_mere *role_louison Par un beau soir m'y promenant, Joli-coeur sous l'bras me tenant, Un p'tit Muguet s'approche. Il voulut faire le gentil, Décampez, j'vous en averti. Il m'dit : vous riez, Man'selle Louison. Moi tout en riant j'vous y applique, zon, Une taloche. Là-d'ssus il m'appelle guenon ; Mon amant à ce beau p'tit nom Met sa pipe dans sa poche. J'vas, lui dit-il, vous sabouler ; Mais l'autre au lieu de s'en aller, N'l'apelle-t-y pas vilain estaff ; En r'merciement il reçut, paff, Autre taloche. Joli-coeur ne badinait pas, Même il allait mettre habit bas, Pour en v'nir aux appioches, L'autre en signe d'accomod'ment Vite gagne au pied promptement ; Et pour prix d'sa bell' chienn' d'ardeur, C'est qu'il vous eut diablement peur, Et deux taloches. Hé ! C'est Jérôme, autrement dit, Bachot de la Grenouillère. Il viendra avec nous, car il a le visage bon enfant. Moi, je veux qu'il me donne le bras dans la foule. Je n'aurai pas peur avec lui, car y f'ra peur aux autres. Là. Ma chère mère. Ah, que nous v'là ben rassasiées! Ça vous f'rait mal. Oui, pauvre petit, il l'a ben gagné, on l'a moulé comme par exprès pour lui. Et moi ma cornette. Monsieur attendez-nous. Mon enfant ! Vingt-quatre sols ! Et vous n'avez pas pris la poste ! Vous n'avez donc gueres d'amour propre ? Merci, mon p'tit cochon de lait. Qu'est-ce qui dirait que ça pense comme les honnêtes gens ? Pardine , elles vous crèvent les yeux. Elles font à croquer. **** *creator_vade *book_vade_impromptuducoeur *style_verse *genre_opera comique *dist1_vade_verse_opera comique_impromptuducoeur *dist2_vade_verse_opera comique *id_NANETTE *date_1757 *sexe_feminin *age_mur *statut_maitre *fonction_mere *role_nanette Voyez donc son air d'aisance ; Monsieux veut-y m'embrasser ? Par complaisance. Laissez-vous donc caresser. Hé, ben ! Voyez. Hé ben donc ; hé ben donc, ce pauvre p'tit nez. J'veux aussi chanter ç'bon cher Maître. À propos j'n'ai pas le sol vaillant. Et moi donc ma croix d'argent : ah ! Si elle revient ! R'mercie, mon fils. Ah ! Les jolies petites marmottes ? Tíens, vois donc ? Hé ! Ben, mes enfants, savez-vous quelque chose sur l'air que vous jouiez tout à l'heure ? **** *creator_vade *book_vade_impromptuducoeur *style_verse *genre_opera comique *dist1_vade_verse_opera comique_impromptuducoeur *dist2_vade_verse_opera comique *id_BABET *date_1757 *sexe_feminin *age_mur *statut_maitre *fonction_mere *role_babet Il a ben l'air à la danse, Je veux l'prendre pour danser Comme y dit ça ! La belle aubaine ! Il a raison, font les confitures des bons sujets. Il n'est pardié pas si gnais qu'il le paraît au moins. Ma foi, oui. **** *creator_vade *book_vade_impromptuducoeur *style_verse *genre_opera comique *dist1_vade_verse_opera comique_impromptuducoeur *dist2_vade_verse_opera comique *id_FANCHON *date_1757 *sexe_feminin *age_mur *statut_maitre *fonction_mere *role_fanchon J'ai peur. Il se dégèle. Il est ben élevé. Moi, mon homme a pris mon argent Pour illuminer not' fenêtre. Mais ce qu'il y a de bon, c'est que v'ià des blouques d'oreilles qui la danseront, toujours. Ben obligé, mon enfant. Arrivez, mes enfants. À les entendre si on ne dirait pas que c'est soi-même qui chante ça. **** *creator_vade *book_vade_impromptuducoeur *style_verse *genre_opera comique *dist1_vade_verse_opera comique_impromptuducoeur *dist2_vade_verse_opera comique *id_JAVOTTE *date_1757 *sexe_feminin *age_mur *statut_maitre *fonction_mere *role_javotte Tout de bon, gros gouayeux ? Je l'perdrons dans la presse. Madame. Le beau gobet. Moi j'en veux un pour tretous. Ben obligé, mon poulet d'ivoire. **** *creator_vade *book_vade_impromptuducoeur *style_verse *genre_opera comique *dist1_vade_verse_opera comique_impromptuducoeur *dist2_vade_verse_opera comique *id_PREMIEREMARMOTTE *date_1757 *sexe_feminin *age_mur *statut_maitre *fonction_mere *role_premieremarmotte Non, non, Monsieur, des Marmottes comme nous sont, je vous assure, bien éveillées. Et qui est bien vrai encore. De LOUIS la brillante santé Ramèn les Ris, les Jeux et la gaité, C'est à qui s'y livrera le mieux, Le vif enjouement se peint dans tous les yeux. Chacun le dit comme chacun le pense , Le tendre amour est l'encens du Français. Jouissons tous D'un bien si doux ; En le partageant il s'augmente, Le chagrin sut nous réunir ; Mais à présent c'est le plaisir : Folâtrons. Il faut voltiger. Prends un amant. En vérité ? L'argent n'est pas ce qu'il nous faut, Au zèle l'intérêt le cède ; Nous exigeons pour tout paiement Que vous disiez en ce moment Bien tendrement Vraiment, Gaîment, Vive l'auteur De notre ardeur. **** *creator_vade *book_vade_impromptuducoeur *style_verse *genre_opera comique *dist1_vade_verse_opera comique_impromptuducoeur *dist2_vade_verse_opera comique *id_SECONDEMARMOTTE *date_1757 *sexe_feminin *age_mur *statut_maitre *fonction_mere *role_secondemarmotte Oui, oui, Madame. C'est sans fadeur que notre coeur l'encense, La vérité seule en fait tous les frais. Soupirons. Il faut s'engager. Nenni vraiment, Je suis contente, LOUIS vit pour nous. Jouissons tous D'un bien si doux, En le partageant il s'augmente. Le chagrin sut nous réunir ; Mais à présent c'est le plaisir.