Répands, charmante nuit, répands sur tous les yeux, De tes pavots la douce violence, Et ne laisse veiller en ces aimables lieux Que les coeurs que l’Amour soumet à sa puissance. Tes ombres et ton silence Plus beau que le plus beau jour, Offrent de doux moments à soupirer d’amour. Que soupirer d’amour Est une douce chose Quand rien à nos yeux ne s’oppose : À d’aimables penchants notre coeur nous dispose, Mais on a des Tyrans à qui l’on doit le jour : Que soupirer d’amour Est une douce chose Quand rien à nos voeux ne s’oppose. Tout ce qu’à nos voeux on oppose, Contre un parfait amour ne gagne jamais rien, Et pour vaincre toute chose Il ne faut que s’aimer bien. Aimons-nous donc d’une ardeur éternelle, Les rigueurs des parents, la contrainte cruelle, L’absence, les travaux, la fortune rebelle, Ne font que redoubler une amitié fidèle : Aimons-nous donc d’une ardeur éternelle : Quand deux coeurs s’aiment bien Tout le reste n’est rien. Bon di, bon di, bon di, Non vi lasciate uccidere D’al dolor malinconico, Noi vi faremo ridere Col nostro canto harmonico, Sol’ per guarirvi Siamo venuti qui Bon di, bon di, bon di. Altro non e la pazzia Che malinconia Il malato Non e disperato, Se vol pigliar un poco d’allegria, Altro non e la pazzia Che malinconia. Sù, cantate, ballate, ridete, Et se fare meglio volete, Quando sentite il deliro vicino, Pigliate del vino, E qualche volta un po po di tabac, Alegramente monzu Poursougnac. Piglia-lo sù Signor monzu, Piglia-lo, piglia-lo, piglia-lo sù, Che non ti fara male, Piglia-lo sû questo servitiale, Piglia-lo sù, Signor monzu, Piglia-lo, piglia-lo, piglia-lo sù. La Polygamie est un cas, Est un cas bien pendable. Votre fait Est clair et net, Et tout le droit Sur cet endroit Conclut tout droit. Si vous consultez nos Auteurs, Législateurs et Glossateurs, Justinian, Papinian, Ulpian, et Tribonian, Fernand, Rebuffe, Jean, Imole, Paul, Castie, Julian, Barthole, Jason Alciat, et Cujas, Ce grand homme si capable ; La Polygamie est un cas, Est un cas pendable. Tous les Peuples policés, Et bien sensés ; Les Français, Anglais, Hollandais, Danois, Suédois, Polonais, Portugais, Espagnols, Flamands, Italiens, Allemands, Sur ce fait tiennent loi semblable, Et l’affaire est sans embarras : La Polygamie est un cas, Est un cas bien pendable. Sortez, sortez de ces lieux, Soucis, chagrins et tristesse, Venez, venez ris et jeux, Plaisirs, amour et tendresse, Ne songeons qu’à nous réjouir, La grande affaire est le plaisir. Ne songeons qu’à nous réjouir, La grande affaire est le plaisir. À me suivre tous ici, Votre ardeur est non commune, Et vous êtes en souci De votre bonne fortune : Soyez toujours amoureux, C’est le moyen d’être heureux. Aimons jusques au trépas, La raison nous y convie, Hélas ! si l’on n’aimait pas Que serait-ce de la vie ? Ah ! perdons plutôt le jour, Que de perdre notre amour. Les biens.     La Gloire.         Les Grandeurs. Les Sceptres qui font tant d’envie. Tout n’est rien si l’Amour n’y mêle ses ardeurs. Il n’est point sans l’Amour de plaisir dans la vie. Soyons toujours amoureux, C’est le moyen d’être heureux. Sus, Sus chantons tous ensemble, Dansons, sautons, jouons-nous. Lorsque pour rire on s’assemble, Les plus sages ce me semble, Sont ceux qui sont les plus fous. Ne songeons qu’à nous réjouir, La grande affaire est le plaisir.