publié par Paul FIEVRE, décembre 2008.
"Après de mûres réflexions, j’accepte la liberté que j’avais refusée d’abord. Quand vous recevrez cette lettre, je serai déjà parti. Je laisse dans le couvent mes habits de religieux qui ne sont plus à mon usage. "
Il faut vous apprendre ce que j’aurais dû vous cacher plus longtemps.
J’aime Agnès, et j’en suis aimé ; mais nous ne pouvons être heureux ensemble.
Quand je consentirais à rompre mes voeux, son père ne consentira jamais à nous unir ; car je suis pauvre et cadet de famille.
Je dois me sacrifier moi-même : je vais quitter la France.
Engagez Agnès à obéir à son père ; c’est son premier devoir.
Adieu, je serai moins malheureux quand je saurai que je suis seul à plaindre.
Thèotime.