M. DCC. XII. Avec Approbation et Privilège du Roi.
Par Dominique Biancollelli.
PRIVILÈGE DU ROI. §
Louis, par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre : À nos Amés et féaux Conseillers, les gens tenant nos Cours de Parlement, Maîtres des Requêtes ordinaires de notre Hôtel, Grand Conseil, Prévôt, Baillifs, Sénéchaux, leurs Lieutenants Civils, et autres Justiciers et officiers qu’il appartiendra : SALUT. Notre Amé JACQUES ÉDOUARD Libraire à Paris, nous a fait exposer qu’il souhaiterait faire imprimer un Livre intitulé Nouveau Théâtre italien, s’il nous plaisait lui en donner une Permission par nos Lettres sur ce nécessaires, pour notre dite Ville de Paris seulement. À ces causes voulant favorablement traiter l’exposant, nous lui permettons et accordons par ces Présentes, de faire imprimer ledit Livre intitulé Nouveau Théâtre italien, par tel Imprimeur qu’il voudra choisir, en tel volume, marge et caractère et autant de fois qu’il voudra, l’espace de cinq années consécutives à compter du jour et date des Présentes. Faisons défenses à toutes personnes d’en introduire d’impression étrangère dans aucun lieu de notre obéissance, et à tous Imprimeurs Libraires, et autres de notre dite Ville de Paris seulement, d’imprimer ou faire imprimer ledit Livre, à peine de mille livres d’amende contre chacun des Contrevenants, applicable un tiers à l’Hôtel-Dieu de Paris, un tiers à l’exposant, et l’autre tiers au Dénonciateur, de confiscation des exemplaires contrefaits, et de tous dépens, dommages et intérêts, à la charge que ces Présentes seront registrées tout au long sur le registre de la Communauté des Imprimeurs-Libraires à Paris, et ce dans trois mois du jour de leur date, que l’impression sera faite dans notre Royaume, et non ailleurs, sur de bon papier et en beaux caractères, conformément aux Règlements de la Librairie, et qu’avant de l’exposer en vente, il en sera mis deux exemplaires dans notre Bibliothèque publique, un dans celle de notre Château du Louvre, et un dans la bibliothèque de notre très cher et féal Chevalier, Chancelier et Garde des Sceaux de France, le sieur Phelyppeaux Comte de Pontchartrain, Commandeur de nos Ordres ; le tout à peine de nullité des Présentes, du contenu desquelles, nous vous demandons de faire jouir l’Exposant, ou ceux qui auront droit de lui, pleinement et paisiblement, sans souffrir qu’il lui soit fait aucun empêchement, nous voulons que la copie des Présentes qi sera imprimée au commencement ou à la fin dudit Livre, soit tenue pour dûment signifiée, et qu’aux copies qui en seront collationnées par l’un de nos amés féaux Conseillers et Secrétaires, foi y soit ajoutée comme à l’original : Commandons au premier notre Huissier ou Sergent sur ce requis, de faire pour l’exécution des Présentes toutes significations et Actes nécessaires, sans demander autre permission, nonobstant clameur de haro, charte normande et Lettres à ce contraires, CAR TEL EST NOTRE PLAISIR. Donné à Versailles le vingt-sixième jour de Juin l’an de grâce mil sept cent douze, et de notre Règne le soixante et dixième. Par le Roi, en son Conseil, Collationné. Signé LAUTHIER.
Registré sur le Registre N°. 510. de la Communauté des Imprimeurs et Libraires de Paris, page 472 N°. 494, conformément aux Règlements, et notamment à l’Arrêt du 13 Août 1703. À Paris ce huitième jour du mois de Juillet 1712.
Signé, L JOSSE, Syndic.
PRÉFACE. §
Voici, Lecteur, une Pièce la plus divertissante qui ait encore paru de la composition de Monsieur Dominique, il n’y a point de Scène qui ne renferme un sujet particulier ; car on s’imagine trouver des règles pour la noblesse, ou du moins le portrait de ces Gentilshommes de fortune, au contraire, on y découvre l’entêtement de deux vieillards qui veulent marier leurs filles à leur fantaisie, et leur ôtent la liberté de faire un choix digne d’elles, et suivant leur penchant naturel : ainsi cela forme une dispute amoureuse très charmante, et capable de désennuyer le plus mélancolique. Il y a un endroit très instructif pour ces pères absolus, qui veulent contre toutes sortes de raisons, qu’une jeune fille devienne malheureuse, avant même que le temps de son infortune soit arrivé : delà vient ces éclipses de modestie, de sagesse, et de réputation qu’une jeune personne perd aisément ; car sitôt que l’on contraint son inclination sur un choix, elle perd tout respect humain, elle n’écoute ni religion ni raison, l’obéissance paternelle lui devient insupportable, alors elle s’abandonne aisément, le dirai-je, à la débauche et au libertinage ; elle souffre qu’on l’enlève, elle embrasse tous les desseins d’un amant passionné et ne s’informe plus de ce que le monde en peut juger ; en un mot un père de ce caractère, ne s’en doit prendre qu’à lui, quand sa fille le déshonore, il a beau la menacer du Cloître, l’amour, ce Dieu si puissant, qui se rend maître des coeurs les plus rebelles, l’emporte toujours sur tout ce que les hommes se proposent ; d’ailleurs il n’est point de coeurs inaccessibles à l’amour ; nul état de la vie ne nous met à l’abri de cette violente passion.
Notre auteur s’applique particulièrement dans cette Pièce, à instruire la jeunesse sur cette docilité si nécessaire aux ordres de ceux qui les gouverne, persuadé qu’il est, qu’une bonne ou mauvaise éducation décide du sort de notre vie, tout jeune qu’il paraît, ne l’est point dans ses moeurs ni dans ses sentiments, plus il travaille, et plus on remarque en lui, le vrai mérite d’un bon Acteur, toujours empressé de se distinguer de ceux qu’une vie molle entraîne dans cette profession : on voit régner la concorde parmi ceux qui secondent si agréablement ses intentions, et chacun dans son genre envie les applaudissements du public.
Le lecteur trouvera dans cette Comédie une description des différents états de la vie qui renferme bien des vérités, et qui peut servir de leçons à tous ces fainéants de notre siècle, qui à trente ans ne peuvent se résoudre à prendre un état, et à se fixer selon leur rang et leur condition. En effet, combien en voyons-nous qui ambitionnent les premières charges, soit de l’Épée ou de la Robe, quoique leur naissance les en éloigne ? Quelle triste destinée de ceux qui, se sentant portés d’inclination à ruiner les familles, pour s’enrichir, font tout leur possible pour entrer dans les Finances, malgré le peu de talents que la nature leur a accordé !
Notre Gentilhomme par hasard ne peut souffrir ces airs de distinction que se donnent aujourd’hui la plupart des artisans ; il se livre même à des transports de colère, lorsque son beau-père Géronte le reprend de ce que ses actions ne répondent pas à sa prétendue naissance, il lui répond fort prudemment, qu’il n’appartient pas à un crocheteur (c’est la condition de notre Gentilhomme par hasard) de se donner des airs de grandeur, ni d’entrer dans une alliance bien au-dessus de lui : en effet l’erreur où se trouvent les deux vieillards sur le choix de deux gendres, se découvre aisément, et ils sont forcés d’avouer leur faiblesse sue les faux préjugés qu’ils avaient de la conduite de leur fille, et les deux gendres se trouvent justifiés de leur amour sincère.
On ne reprochera lamais à notre auteur ces expressions molles et efféminées, qu’on nomme dans le monde galanteries. Il ne se trouve point dans ses ouvrages, de ces traits satiriques qui déchirent le prochain ; il se contente de s’élever contre le désordre sans faire découvrir le coupable ; il observe toujours dans ses expressions, un certain respect qui ménage l’honneur et la réputation du beau sexe : s’il lui échappe quelques mots à double sens, on ne peut les appliquer qu’à son humeur enjouée : il bannit de son jeu de Théâtre, cet air sombre et farouche, ces gestes contraints, ces déclamations si ennuyeuses par leur longueur ; ennemi des répétitions, heureux dans les rimes, toujours pensées nouvelles, jamais d’obscurité d’une Scène à une autre, et on se trouve à la fin de la Comédie sans avoir été un moment ennuyé.
Cette Comédie fut représentée à Lyon, au commencement de la présente année 1712, dans la salle de l’Opéra en Belle-Cour, le concours de Spectateurs fut une preuve de la satisfaction que les Dames de cette superbe Ville, témoignèrent pendant que le temps que cette Pièce fut jouée, l’auteur se dispose à donner de nouvelles marques de son application, pour donner au public une suite de ses Pièces, qui feront la matière du second volume de son Nouveau Théâtre Italien.
ACTEURS §
- LE DOCTEUR.
- ISABELLE, fille du Docteur.
- GÉRONTE.
- LÉONORE, fille de Géronte.
- LEANDRE, Gentilhomme Parisien.
- OCTAVE, Gentilhomme Parisien.
- SCARAMOUCHE, valet de Léandre.
- MEZZETIN, valet d’Octave.
- COLOMBINE, hôtesse.
- PIERROT, mari de Colombine.
- ARLEQUIN.
- DEUX CROCHETEURS.
- PLUSIEURS VALETS.
- DES ARCHETS.
- UN GEÔLIER.
- LA CHANTEUSE.
- BERGERS ET BERGÈRES.
ACTE I §
SCÈNE I. Colombine, Pierrot, Arlequin. §
COLOMBINE tenant un bâton à la main, et frappant Arlequin.
1PIERROT, frappant Arlequin.
ARLEQUIN à Pierrot.
COLOMBINE.
ARLEQUIN.
PIERROT.
ARLEQUIN.
PIERROT.
ARLEQUIN.
2PIERROT.
ARLEQUIN.
COLOMBINE.
ARLEQUIN.
PIERROT.
ARLEQUIN, tirant de sa poche.
PIERROT.
COLOMBINE.
ARLEQUIN.
PIERROT.
COLOMBINE.
ARLEQUIN.
PIERROT en le frappant.
ARLEQUIN.
COLOMBINE en s’en allant.
ARLEQUIN en la saluant.
SCÈNE II. §
ARLEQUIN, seul.
SCÈNE III. Géronte, Le Docteur. §
GÉRONTE.
LE DOCTEUR.
GÉRONTE.
LE DOCTEUR.
GÉRONTE.
LE DOCTEUR.
SCÈNE IV. Léandre, Scaramouche. §
SCARAMOUCHE.
10LÉANDRE.
SCARAMOUCHE.
LÉANDRE.
SCARAMOUCHE.
LÉANDRE.
SCARAMOUCHE, en l’appelant.
LÉANDRE.
SCARAMOUCHE, seul.
SCÈNE V. Le Docteur, Deux crocheteurs chargés de meubles, Arlequin, portant une chaise percée, et tous sortant de la maison du Docteur, Arlequin se tient derrière les Crocheteurs sans se faire voir au Docteur. §
LE DOCTEUR.
ARLEQUIN ,au premier Crocheteur.
LE CROCHETEUR, la prenant.
ARLEQUIN.
SCÈNE VI. Octave, Mezzetin botté tenant un fouet à la main. §
OCTAVE.
MEZZETIN.
OCTAVE.
MEZZETIN.
OCTAVE.
MEZZETIN.
OCTAVE.
MEZZETIN.
OCTAVE.
MEZZETIN, frappant au cabaret.
SCÈNE VII. Colombine, Octave, Mezzetin. §
COLOMBINE, à Mezzetin.
COLOMBINE.
COLOMBINE.
MEZZETIN, la caressant toujours.
COLOMBINE.
OCTAVE, à Mezzetin.
COLOMBINE, en regardant Octave.
OCTAVE, à Colombine.
MEZZETIN.
COLOMBINE, à Octave.
OCTAVE.
MEZZETIN.
MEZZETIN.
COLOMBINE.
MEZZETIN.
COLOMBINE.
SCÈNE VIII. Pierrot, Colombine, Mezzetin. §
PIERROT se met au milieu et chante.
22COLOMBINE, à Pierrot.
PIERROT.
MEZZETIN, avec soumission.
COLOMBINE, caressant Pierrot.
PIERROT.
COLOMBINE, lui faisant la révérence d’une manière toute gracieuse.
PIERROT.
SCÈNE IX. §
ARLEQUIN, tenant un plat de macarons.
SCÈNE X. Isabelle, Arlequin caché sous le lit. §
ISABELLE.
ARLEQUIN, sous le lit.
SCÈNE XI. Léandre, Isabelle, Arlequin caché sous le lit. §
LÉANDRE.
ARLEQUIN.
ISABELLE.
LÉANDRE.
ARLEQUIN.
LE DOCTEUR, en dedans.
ISABELLE, effrayée.
LÉANDRE, embarrassé.
ISABELLE.
ARLEQUIN.
SCÈNE XII. Le Docteur, Isabelle, Léandre derrière le lit, Arlequin dessous. §
LE DOCTEUR.
ARLEQUIN.
LE DOCTEUR.
ARLEQUIN.
LE DOCTEUR.
ARLEQUIN.
LE DOCTEUR, faisant un cri.
ISABELLE, confuse.
ARLEQUIN, sort de dessous le lit avec son plat de macarons.
LÉANDRE.
ARLEQUIN.
30LÉANDRE.
ARLEQUIN.
ISABELLE.
LÉANDRE.
ARLEQUIN.
31LÉANDRE.
ARLEQUIN.
ISABELLE.
LÉANDRE.
ARLEQUIN, allant derrière le lit.
LÉANDRE.
SCÈNE XIII. Le Docteur escorté de valets armés, Isabelle, Léandre avec l’habit d’Arlequin. §
LE DOCTEUR, aux valets.
LÉANDRE.
ISABELLE.
LE DOCTEUR.
LÉANDRE.
LE DOCTEUR.
LÉANDRE.
LE DOCTEUR.
LÉANDRE.
ISABELLE, bas.
ARLEQUIN, derrière le lit.
LE DOCTEUR.
ISABELLE, bas.
LE DOCTEUR.
ISABELLE.
LE DOCTEUR.
ISABELLE.
LE DOCTEUR, conduisant Arlequin par le bras.
ARLEQUIN.
LE DOCTEUR.
ISABELLE.
LE DOCTEUR.
ARLEQUIN.
LE DOCTEUR.
ARLEQUIN.
LE DOCTEUR.
ARLEQUIN.
ISABELLE, bas à Arlequin.
ARLEQUIN.
LE DOCTEUR, aux valets.
ARLEQUIN.
LE DOCTEUR, aux valets.
ARLEQUIN.
LE DOCTEUR.
ARLEQUIN, faisant comme s’il avait la colique.
LE DOCTEUR, lit.
Le porteur de la présente, est mon fils Léandre, qui se rend à Lyon pour avoir l’honneur de donner la main à la charmante Léonore ; j’espère que vous en serez satisfait, et que vous ne différerez point de conclure un mariage que je souhaite avec tant d’empressement. Je suis, en attendant de vos nouvelles,
Votre très affectionné serviteur et ami, DAMON.
ARLEQUIN, faisant des lazzis,comme s’il était pressé de ses nécessités.
LE DOCTEUR, à Arlequin.
ARLEQUIN.
LE DOCTEUR.
ARLEQUIN.
LE DOCTEUR.
ISABELLE.
LE DOCTEUR.
ARLEQUIN, à Isabelle.
ISABELLE.
LE DOCTEUR.
ISABELLE, donnant la main.
ARLEQUIN.
LE DOCTEUR, à Arlequin.
ARLEQUIN.
SCÈNE XIV. Isabelle, Arlequin. §
ISABELLE.
ARLEQUIN.
ISABELLE.
ARLEQUIN.
ISABELLE lui donnant un soufflet.
ARLEQUIN.
SCÈNE XV. Léandre avec un autre habit, Isabelle. §
ISABELLE.
LÉANDRE.
32ISABELLE.
ACTE II §
SCÈNE I. §
SCARAMOUCHE.
33LÉANDRE.
ISABELLE.
SCARAMOUCHE.
ISABELLE, à Léandre.
LÉANDRE, à Scaramouche.
SCARAMOUCHE.
LÉANDRE.
SCARAMOUCHE, en pleurant.
LÉANDRE.
SCARAMOUCHE.
LÉANDRE.
ISABELLE.
LÉANDRE.
SCARAMOUCHE.
LÉANDRE.
SCÈNE II. Pierrot, Léandre, Isabelle, Scaramouche. §
PIERROT, dans la cantonade.
SCARAMOUCHE, lui montrant Isabelle.
PIERROT, dans la cantonade.
36LÉANDRE, à Pierrot.
PIERROT.
SCARAMOUCHE.
PIERROT.
LÉANDRE, à Isabelle.
ISABELLE.
LÉANDRE.
SCARAMOUCHE.
SCÈNE III. §
LE DOCTEUR.
SCÈNE IV. Géronte, Le Docteur. §
GÉRONTE.
LE DOCTEUR.
GÉRONTE.
LE DOCTEUR.
GÉRONTE.
LE DOCTEUR.
GÉRONTE.
LE DOCTEUR, lui présentant la lettre.
GÉRONTE, après avoir lu.
LE DOCTEUR.
GÉRONTE.
LE DOCTEUR.
SCÈNE V. Arlequin habillé en gentilhomme, ayant son coutelas au-dessus de son épée, Le Docteur, Géronte. §
GÉRONTE, à Arlequin.
ARLEQUIN, s’adressant au Docteur.
LE DOCTEUR.
ARLEQUIN.
GÉRONTE.
GÉRONTE.
ARLEQUIN.
38GÉRONTE.
ARLEQUIN.
LE DOCTEUR, prenant Arlequin par le bras.
GÉRONTE, le prenant par l’autre bras.
ARLEQUIN.
LE DOCTEUR, tirant Arlequin.
ARLEQUIN, à Géronte.
GÉRONTE, en le cachant.
LE DOCTEUR.
ARLEQUIN.
LE DOCTEUR.
SCÈNE VI. Octave, Mezzetin, Colombine. §
OCTAVE.
MEZZETIN.
COLOMBINE, à Octave.
MEZZETIN, en la caressant.
OCTAVE.
COLOMBINE.
MEZZETIN.
OCTAVE, à Colombine.
COLOMBINE, la lui montrant.
OCTAVE.
COLOMBINE.
MEZZETIN.
******** traiteuseCOLOMBINE.
MEZZETIN.
OCTAVE.
MEZZETIN.
OCTAVE.
MEZZETIN, va frapper.
SCÈNE VII. Géronte, Octave, Mezzetin. §
GÉRONTE, en sortant.
MEZZETIN.
GÉRONTE.
MEZZETIN.
OCTAVE, saluant Géronte.
GÉRONTE.
OCTAVE.
GÉRONTE.
OCTAVE.
GÉRONTE.
MEZZETIN.
GÉRONTE, à Octave.
MEZZETIN, faisant des façons.
GÉRONTE.
SCÈNE VIII. §
LE DOCTEUR.
SCÈNE IX. Géronte sortant de la maison, Le Docteur. §
GÉRONTE, parlant à la cantonade.
LE DOCTEUR.
GÉRONTE.
LE DOCTEUR.
GÉRONTE.
LE DOCTEUR.
GÉRONTE.
LE DOCTEUR.
GÉRONTE.
LE DOCTEUR.
GÉRONTE, seul.
LE GEOLIER paraît.
GÉRONTE, la prenant.
SCÈNE X. Le Geôlier conduisant Arlequin, Arlequin, Géronte. §
ARLEQUIN, au Geôlier.
GÉRONTE.
ARLEQUIN.
GÉRONTE.
ARLEQUIN.
GÉRONTE.
ARLEQUIN.
GÉRONTE.
ARLEQUIN.
GÉRONTE.
ARLEQUIN.
GÉRONTE.
ARLEQUIN.
44SCÈNE XI. Léonore, Géronte, Arlequin. §
GÉRONTE.
LÉONORE.
ARLEQUIN, en colère.
LÉONORE, à Géronte.
GÉRONTE.
LÉONORE, bas.
ARLEQUIN.
GÉRONTE.
ARLEQUIN.
45LÉONORE, bas.
GÉRONTE, à Arlequin.
ARLEQUIN.
GÉRONTE.
ARLEQUIN.
GÉRONTE.
LÉONORE.
GÉRONTE.
LÉONORE.
GÉRONTE, en voyant Octave sortir de la maison.
SCÈNE XII. Octave, Géronte, Isabelle, Arlequin. §
OCTAVE, à Géronte.
GÉRONTE.
OCTAVE à Arlequin.
ARLEQUIN, en recevant cette lettre.
OCTAVE, à Géronte.
GÉRONTE.
ARLEQUIN.
GÉRONTE.
ARLEQUIN.
GÉRONTE, en s’en allant.
LÉONORE, à Arlequin.
ARLEQUIN.
LÉONORE.
ARLEQUIN.
SCÈNE XIII. Octave, Léonore. §
OCTAVE.
LÉONORE.
OCTAVE.
LÉONORE.
OCTAVE.
SCÈNE XIV. Arlequin, Octave, Léonore. §
ARLEQUIN.
OCTAVE.
ARLEQUIN, prenant la bourse.
OCTAVE, vient.
LÉONORE.
OCTAVE.
LÉONORE, d’un air tendre.
OCTAVE.
LÉONORE.
OCTAVE.
LÉONORE.
OCTAVE, en lui donnant la main.
SCÈNE XV. §
LE DOCTEUR.
SCÈNE XVI. Géronte, Le Docteur. §
LE DOCTEUR.
GÉRONTE, seul.
LE DOCTEUR, conduisant Isabelle.
ISABELLE.
LE DOCTEUR.
GÉRONTE.
LE DOCTEUR.
GÉRONTE.
LE DOCTEUR.
ISABELLE, bas.
SCÈNE XVII. Géronte, Octave, Isabelle, Le Docteur. §
GÉRONTE.
OCTAVE, en regardant Isabelle.
GÉRONTE.
LE DOCTEUR.
GÉRONTE, à Isabelle.
OCTAVE, à Isabelle.
LE DOCTEUR.
ISABELLE.
GÉRONTE.
ISABELLE, en entrant.
OCTAVE, en entrant.
SCÈNE XVIII. Léandre, Scaramouche. §
LÉANDRE.
SCARAMOUCHE.
LÉANDRE, en colère.
SCARAMOUCHE.
SCÈNE XIX. Pierrot, Léandre, Scaramouche. §
PIERROT.
SCARAMOUCHE.
PIERROT.
SCARAMOUCHE.
PIERROT, en chantant.
LÉANDRE.
PIERROT.
SCARAMOUCHE.
LÉANDRE.
SCARAMOUCHE.
LÉANDRE.
SCARAMOUCHE.
LÉANDRE.
SCARAMOUCHE.
SCÈNE XX. Le Docteur, Géronte, Isabelle. §
LE DOCTEUR, à Isabelle.
ISABELLE.
GÉRONTE.
LE DOCTEUR.
ISABELLE.
GÉRONTE.
ISABELLE, à Géronte.
LE DOCTEUR.
ISABELLE.
SCÈNE XXI. Scaramouche, Géronte, Le Docteur, Isabelle. §
SCARAMOUCHE.
ISABELLE, bas.
SCARAMOUCHE, à Isabelle.
48GÉRONTE.
SCARAMOUCHE.
LE DOCTEUR, tirant Scaramouche à quartier.
SCARAMOUCHE en montrant Isabelle.
GÉRONTE.
SCARAMOUCHE.
GÉRONTE.
SCÈNE XXII. Arlequin, Scaramouche, Isabelle, Géronte. §
SCARAMOUCHE, allant au-devant d’Arlequin.
ARLEQUIN, à Géronte.
GÉRONTE.
ARLEQUIN.
SCARAMOUCHE, à Arlequin.
ARLEQUIN.
SCARAMOUCHE.
ARLEQUIN.
GÉRONTE, à Arlequin.
ARLEQUIN.
GÉRONTE.
LE DOCTEUR.
ARLEQUIN, en riant.
LE DOCTEUR.
ISABELLE.
ARLEQUIN, à Isabelle.
SCARAMOUCHE.
ARLEQUIN, en prenant un bâton.
SCARAMOUCHE, en criant.
GÉRONTE.
ARLEQUIN, en se promenant.
GÉRONTE.
ARLEQUIN.
SCARAMOUCHE.
ARLEQUIN.
SCARAMOUCHE.
ACTE III §
SCÈNE I. Scaramouche, Isabelle. §
SCARAMOUCHE.
ISABELLE, après avoir lu.
SCARAMOUCHE.
ISABELLE.
SCARAMOUCHE, s’en allant.
ISABELLE, seule tenant la lettre de Léandre.
SCÈNE II. Le Docteur vient tout doucement, et arrache la lettre qu’Isabelle tient entre ses mains, Isabelle voyant son père, s’enfuit toute épouvantée. §
LE DOCTEUR.
L’amour qui ne trouve rien d’impossible, m’offrira un nouveau moyen pour m’assurer de vous, malgré tous les obstacles que l’on oppose à ma tendresse. Si vous êtes dans la résolution de me suivre, ne manquez pas de me faire savoir vos sentiments, et je prendrai de justes mesures pour vous enlever, et vous dérober au pouvoir tyrannique d’un père qui veut contraindre votre inclination. Adieu ma charmante, j’attends votre réponse, et suis votre fidèle amant,
LÉANDRE.
SCÈNE III. Géronte, Le Docteur. §
LE DOCTEUR.
GÉRONTE.
LE DOCTEUR.
GÉRONTE.
LE DOCTEUR.
SCÈNE IV. Arlequin, Géronte, Le Docteur. §
GÉRONTE, d’un air fier.
ARLEQUIN.
GÉRONTE.
ARLEQUIN.
GÉRONTE.
GÉRONTE.
ARLEQUIN.
LE DOCTEUR.
ARLEQUIN.
LE DOCTEUR.
ARLEQUIN.
GÉRONTE.
ARLEQUIN.
LE DOCTEUR.
ARLEQUIN.
LE DOCTEUR.
ARLEQUIN.
LE DOCTEUR.
ARLEQUIN.
SCÈNE V. Léandre, Scaramouche. §
SCARAMOUCHE.
54LÉANDRE.
SCARAMOUCHE.
SCÈNE VI. Colombine, Pierrot. §
COLOMBINE.
PIERROT.
COLOMBINE.
SCÈNE VII. §
ARLEQUIN, seul.
SCÈNE VIII. Octave, Léonore, Mezzetin. §
OCTAVE.
LÉONORE.
MEZZETIN.
56OCTAVE.
MEZZETIN.
LÉONORE.
MEZZETIN.
SCÈNE IX. Isabelle, Léandre, Scaramouche, Octave, Léonore, Mezzetin. §
ISABELLE.
58LÉANDRE.
OCTAVE.
LÉANDRE, mettant l’épée à la main.
OCTAVE, mettant l’épée à la main.
LÉONORE, à Octave.
LÉANDRE.
ISABELLE, à Léandre.
LÉANDRE.
ISABELLE, en fuyant.
SCARAMOUCHE.
59SCÈNE X. Le Docteur, Géronte, tenant des chandeliers d’argent qu’ils posent sur la table. §
MEZZETIN, faisant le brave à contretemps.
60GÉRONTE.
MEZZETIN, voyant Octave blessé.
LE DOCTEUR.
OCTAVE.
SCARAMOUCHE, à Octave.
OCTAVE.
SCÈNE XI. Léonore, d’un côté, Isabelle de l’autre, Octave, Le Docteur, Géronte, Mezzetin, Scaramouche. §
ISABELLE, se mettant à genoux devant le Docteur.
LÉONORE, à genoux devant Géronte.
GÉRONTE.
OCTAVE, l’arrêtant.
LE DOCTEUR.
GÉRONTE.
MEZZETIN.
************* OrmeLE DOCTEUR.
ARLEQUIN, se faisant voir sous la table.
GÉRONTE.
ARLEQUIN.
LE DOCTEUR.
OCTAVE, mettant l’épée à la main.
ARLEQUIN, tremblant.
LE DOCTEUR.
ARLEQUIN.
LE DOCTEUR.
ARLEQUIN.
GÉRONTE.
ARLEQUIN.
OCTAVE.
ARLEQUIN.
SCÈNE XII. Colombine, Pierrot, Le Docteur, Géronte, Octave, Isabelle, Léonore, Arlequin, Mezzetin, Scaramouche. §
COLOMBINE, à Arlequin.
ARLEQUIN, faisant semblant de ne pas voir, Colombine s’adresse à Octave.
PIERROT, à Arlequin.
ARLEQUIN, d’un air fier.
COLOMBINE.
61GÉRONTE.
COLOMBINE.
SCARAMOUCHE.
MEZZETIN.
PIERROT.
ARLEQUIN.
GÉRONTE, à Arlequin.
ARLEQUIN, à Scaramouche.
SCARAMOUCHE, en se moquant de lui.
PIERROT, à Arlequin.
MEZZETIN.
PIERROT.
GÉRONTE.
PIERROT.
SCÈNE XIII. Léandre, Géronte, Le Docteur, Isabelle, Léonore, Octave, Arlequin, Pierrot, Colombine, Mezzetin, Scaramouche. §
LÉANDRE, à Géronte.
ARLEQUIN.
LÉANDRE.
ARLEQUIN.
GÉRONTE.
LÉANDRE.
LE DOCTEUR.
OCTAVE.
ISABELLE, au Docteur.
LÉONORE, à Géronte.
PIERROT.
LE DOCTEUR.
GÉRONTE.
OCTAVE.
ARLEQUIN, se présentant à Octave.
SCARAMOUCHE.
LÉANDRE, embrassant Octave.
COLOMBINE.
ARLEQUIN.
LÉANDRE, à Colombine.
ARLEQUIN.
PIERROT, à Léandre.
ARLEQUIN, à Léandre.
LÉANDRE.
ARLEQUIN.
MEZZETIN.
LE DOCTEUR, à Géronte.
PIERROT.
GÉRONTE.
ARLEQUIN.
SCÈNE XIV. §
LA CHANTEUSE.
OCTAVE.
PIERROT.
MEZZETIN.
SCARAMOUCHE.
ARLEQUIN.