1783.
PAR M. le Marquis DE BlEVRE.
APPROBATION §
Lu et approuvé ce 9 Décembre 1783. SUARD, Vu l’Approbation, permis d’imprimer et distribuer, ce 9 Décembre 1783. LE NOIR.
MONSEIGNEUR, §
Votre nom, si cher aux Lettres protège véritablement tous ceux qui les cultivent et qui ont l’avantage de vous appartenir. Il semble que sous cet abri puissant ils doivent plus redouter les dangers auxquels ils s’exposent par la publication de leurs Ouvrages, C’est d’après cette expérience heureuse que j’ose vous présenter cette Comédie, La nouvelle adoption dont vous daignez l’honorer lui fera sans doute obtenir, à la lecture, la même saveur qui l’a soutenue au Théâtre. Mais mon plus grand succès, MONSEIGNEUR, serait de vous faire agréer ce faible tribut, comme l’expression de tous les hommages que je ne puis vous offrir qu’au fond du cour.
Je suis avec le plus profond respect, de MONSIEUR, Le très humble et très obéissant serviteur, DE BIÈVRE.
PRÉFACE §
L’Impression qu’a fait cette Comédie, la rend digne peut-être d’un examen un peu réfléchi. Je désire que des Littérateurs honnêtes et éclairés en fassent l’objet de leur attention, tant pour mon instruction particulière, que pour le bien de l’art en lui-même : car je ne voudrais devoir que de la reconnaissance à mes Juges. Je n’entreprendrai point de défendre mon ouvrage qui n’est pas sans doute à l’abri de la critique : mais j’avoue que j’y ai déployé toutes mes forces, et que , depuis plus de six ans qu’il est terminé, je ne lai trouvé susceptible que de très légers changements. Voilà le véritable motif qui m’engage à rechercher les conseils qu’un goût sûr et impartial voudra bien me donner.
Pour mettre le Lecteur à portée de juger plus facilement de l’exécution et du choix de mes intentions, je dois peut-être les déclarer ici. Dans une époque où la séduction semble être devenue l’objet d’une étude profonde, j’ai pensé qu’il n’était pas inutile pour les moeurs de mettre au jour quelques-uns des secrets de cet art terrible. De cette intention première, dérivent toutes les autres, et elles sont indiquées très-clairement dans ma Comédie :
C’est ce principe que j’ai vouai mettre en action, et qui a déterminé le choix de ceux de mes personnages qui succombent ou résistent à raison de leur expérience et de leur esprit. Mais le véritable but moral de la Pièce et celui qui me la fait entreprendre, le voici :
Des critiques qu’on a déjà faites sur cette Comédie, je ne répondrai qu’à celle d’un homme de lettres, dont j’honore infiniment les lumières et les talents, qui aurait désiré que j’eusse motivé et prononcé davantage la colère du père au quatrième acte. C était aussi le sentiment de mon bon ami Monsieur Collé que je viens de perdre ; mais j’ai pensé qu’il était dans la nature de rejeter toujours sur les autres les torts de notre crédulité, et que le Séducteur devenait bien plus adroit en ne lui laissant qu’une très faible donnée pour entourer Rosalie de malheurs et la persuader.
Je ne me justifierai point de ce qu’on a dit sur le Valet philosophe, Les Valets Marquis n’ont révolté personne, et la Société les a soufferts sur la scène avec beaucoup de philosophie : mais c’est surtout de l’acception moderne du mot "penseur" que j’ai voulu venger les Gens de lettres. C’est de tout mon cour que j’ai jeté un ridicule sur ce titre par le nom même de Zéroaès, qui a été laquais, qui n’a point lu l’histoire, qui ne lit pas de vers et qui ne rien écrit, qui ne sait point l’orthographe, et qui cependant trouve à dîner, parce qu’il a dit au Public qu’il était Philosophe. Ceux qui se reconnaîtront à ce portrait ne méritent pas assurément que je leur en fasse mes excuses.
Il est sensible que je dois à l’Auteur de Clarisse* quelques traits, quelques situations même de cette Comédie, et surtout le caractère principal, que j’ai toutefois revêtu de nos couleurs et des formes de l’époque actuelle : mais le génie bien plus rare que j’ai cité au troisième acte, parce que son nom immortel est souvent sur mes lèvres et toujours dans mon cour, est le seul qui m’ait conduit dans mon travail, et je sais bien que je ne dois mon succès qu’aux efforts, que j’ai faits pour m’élever jusqu’à lui. On m’a su gré du moins de l’avoir tenté, Je déplorais depuis longtemps l’illusion qui nous empêche de sentir à quel point nous devons nous arrêter dans les Arts. Si les hommes avaient cet avantage, il y a longtemps que les véritables principes seraient fixés dans tous les genres et dans tous les lieux : mais l’esprit humain est animé par une force qui le porte toujours en avant : il ne mesure ses progrès que sur la longueur du terrain qu’il parcourt ; et partout, sur la route, c’est toujours l’amour propre qui nous conduit. En laissant derrière nous les générations qui nous ont précédés, nous croyons aller plus loin qu’elles : mais, au moral comme au physique, la Nature nous a jeté sur un plan circulaire où la perfection occupe un bien petit espace. C’est le midi de notre course. Au-delà , nous retombons par degrés dans l’obscurité d’une nuit profonde ; et l’amour-propre infatigable qui nous y a précipités nous ramène ensuite à la clarté du jour. C’est ainsi que ce mobile universel compense le bien et le mal qu’il nous fait. Peut-être ne faut-il pas nous en plaindre. S’il cessait un moment de nous entraîner, qui fait le degré du cercle ou il arrêterait notre course ! Il est à croire que ce serait au point central de la nuit, car c’est là que nous l’écoutons avec le plus de complaisance ; c est là que la fumée la plus épaisse nous environne ; c’est enfin dans le vide qu’il doit occuper le plus d’espace. Il est cependant bien étonnant que les révolutions, qui ont amené et détruit les siècles de Périclès, d’Auguste et de Léon X, ne nous aient pas mis dans le secret de ces grands changements, et que nous fartions tant d’efforts pour sortir du mouvement du siècle de Louis XIV. C’est aux âmes fortes et vigoureuses à ramener les beaux jours des Arts dans ma Patrie, en la forçant à retourner en arrière. J’entrerai volontiers dans cette noble conjuration, et je me ferai même un devoir de reconnaître pour chefs tous ceux qui en sont plus dignes que moi.
* "Clarice ou l’amour constant", tragi-comédie de Jean Rotrou, 1641.
PERSONNAGES. §
- LE MARQUIS. M. MOLÉ.
- ORGON. Mr. DESESSART.
- ROSALIE, fille d’Orgon. Melle OLIVIER.
- ORPHISE, jeune veuve, amie de Rosalie. Melle CONTA.
- DAMIS, ami d’Orgon. Mr. FLORENCE.
- MÉLISE, de la société d’Orgon, engagée avec Damis. Mme SUIN.
- DARMANCE, amant de Rosalie. Mr. FLEURY.
- ZÉRONÈS, prétendu Philosophe. Mr. DUGAZON.
- UN MAÎTRE D’HÔTEL.
- UN DOMESTIQUE.
- PLUSIEURS VALETS, personnages muets.
ACTE I §
SCÈNE PREMIÈRE. Le Marquis, Zéronès. §
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS, vivement.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
SCÈNE II. Le Marquis, Orgon, Zénorès. §
ORGON, au Marquis.
LE MARQUIS.
ORGON, à Zéronès.
ZÉRONÈS.
ORGON.
LE MARQUIS.
ORGON.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
ORGON.
SCÈNE III. Le Marquis, Zéronès. §
LE MARQUIS, vivement à Zéronès prêt à suivre Orgon.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
SCÈNE IV. Le Marquis, Un domestique apportant une Lettre. §
LE DOMESTIQUE.
LE MARQUIS.
Je voudrais bien , Monsieur, vous faire part des raisons qui m’ont empêchée de vous recevoir à Paris. Vous aurez été sûrement étonné de trouver ma porte fermée si souvent : mais vous savez que les femmes ne font pas toujours tout ce qu’elles veulent. J’apprends que vous êtes dans mon voisinage , et je vous engage à venir me voir vers quatre heures dans ma solitude.
Et plus tard je pourrais sortir.
LE DOMESTIQUE.
LE MARQUIS, poursuivant.
Et demain je vais à Versailles. Je voudrais cependant me justifier vis-à-vis de vous.
Car s’il est dangereux d’être trop votre amie, il est bien difficile de consentir à être votre ennemie. Sauvez-moi de ces deux écueils, en acceptant ma proposition".
Je vous prie de ne pas oublier de me rapporter mon billet en venant me voir.
SCÈNE V. Le Marquis, Darmance. §
LE MARQUIS.
DARMANCE.
LE MARQUIS.
DARMANCE.
LE MARQUIS.
DARMANCE.
LE MARQUIS.
DARMANCE.
LE MARQUIS.
DARMANCE.
LE MARQUIS.
DARMANCE.
LE MARQUIS.
DARMANCE.
LE MARQUIS.
DARMANCE.
LE MARQUIS.
DARMANCE.
LE MARQUIS.
DARMANCE.
LE MARQUIS.
DARMANCE.
LE MARQUIS.
DARMANCE.
LE MARQUIS.
DARMANCE.
LE MARQUIS.
DARMANCE.
LE MARQUIS.
DARMANCE.
LE MARQUIS.
DARMANCE.
LE MARQUIS.
DARMANCE.
LE MARQUIS.
DARMANCE.
LE MARQUIS.
DARMANCE.
SCÈNE VI. Tosalie, Orphise, Damis, Mélise, La MArquis, Orgon, Zénorès, Darmance, Un maître d’Hôtel. §
ORGON, arrivant le premier et se détournant vers la coulisse d’où il sort.
ROSALIE, à part à Orphise.
ORGON, à Darmance très froidement.
LE MARQUIS.
MÉLISE, à part à Damis.
DAMIS, avec contrainte.
LE MARQUIS, en montrant Orgon.
ORGON, à Zéronès.
LE MARQUIS, en montrant Zéronès.
ZÉRONÈS, à Orgon.
LE MARQUIS, montrant Orphise et Rosalie.
ZÉRONÈS.
ORGON.
ROSALIE, à Orphise.
ACTE II §
SCÈNE PREMIÈRE. Orphise, Rosalie. §
ORPHISE.
ROSALIE.
ORPHISE.
ROSALIE.
ORPHISE.
ROSALIE.
ORPHISE.
ROSALIE.
ORPHISE.
ROSALIE.
ORPHISE.
ROSALIE.
ORPHISE.
ROSALIE.
ORPHISE.
ROSALIE.
ORPHISE.
ROSALIE.
ORPHISE.
ROSALIE.
ORPHISE.
ROSALIE.
ORPHISE.
ROSALIE.
SCÈNE II. Orphise, Le Maquis. §
LE MARQUIS.
ORPHISE.
LE MARQUIS.
ORPHISE.
LE MARQUIS.
ORPHISE.
LE MARQUIS.
ORPHISE.
LE MARQUIS, vivement.
ORPHISE.
LE MARQUIS.
ORPHISE.
LE MARQUIS.
ORPHISE.
LE MARQUIS.
ORPHISE.
LE MARQUIS.
ORPHISE.
LE MARQUIS.
ORPHISE.
LE MARQUIS.
ORPHISE.
LE MARQUIS.
ORPHISE.
LE MARQUIS.
ORPHISE.
LE MARQUIS.
ORPHISE.
LE MARQUIS.
ORPHISE.
LE MARQUIS.
SCÈNE III. Orphine, Le Marquis, Mélise. §
MÉLISE.
LE MARQUIS.
ORPHISE, à part au Marquis.
LE MARQUIS, de même.
MÉLISE, de même.
LE MARQUIS, de même.
ORPHISE, à part au Marquis.
LE MARQUIS, à Orphise de même.
MÉLISE, de même au Marquis.
SCÈNE IV. Le Marquis, Mélise. §
LE MARQUIS.
MÉLISE.
LE MARQUIS.
MÉLISE.
LE MARQUIS.
MÉLISE.
LE MARQUIS.
MÉLISE.
LE MARQUIS, profitant de ce moment pour regarder à sa montre en tenant toujours la main de Mélise.
MÉLISE.
LE MARQUIS, s’échappant avec précipitation.
SCÈNE V. §
MÉLISE, seule.
SCÈNE VI. Mélise, Darmance. §
MÉLISE.
DARMANCE.
MÉLISE.
DARMANCE.
MÉLISE, embarrassée.
DARMANCE.
MÉLISE, avec inquiétude.
DARMANCE.
MÉLISE.
SCÈNE VII. Mélise, Damis, Darmance. §
DARMANCE, allant audevant de Damis.
DAMIS, à Melise avec un ton de reproche mêle de douceur.
MÉLISE, dans un embarras extrême.
DAMIS, avec un peu d’aigreur.
MÉLISE.
DAMIS.
DARMANCE.
DAMIS.
ACTE III §
SCÈNE PREMIÈRE. Orrphise, Mélise. §
ORPHISE.
MÉLISE.
ORPHISE.
MÉLISE.
ORPHISE.
MÉLISE, embarrassée.
ORPHISE.
MÉLISE, de même.
ORPHISE, examinant bien Mélise.
MÉLISE, avec vivacité et humeur.
ORPHISE, à part.
SCÈNE II. §
ZÉRONÈS.
SCÈNE III. Le Marquis, Zéronès. §
LE MARQUIS.
4ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
SCÈNE IV. Damis, Le Marquis. §
DAMIS.
LE MARQUIS.
DAMIS.
LE MARQUIS.
DAMIS.
LE MARQUIS.
DAMIS.
LE MARQUIS.
DAMIS.
LE MARQUIS.
DAMIS.
LE MARQUIS.
DAMIS.
LE MARQUIS.
DAMIS.
LE MARQUIS.
DAMIS.
LE MARQUIS.
DAMIS.
LE MARQUIS.
DAMIS.
LE MARQUIS.
DAMIS.
LE MARQUIS.
DAMIS.
LE MARQUIS.
DAMIS.
LE MARQUIS.
DAMIS.
LE MARQUIS.
DAMIS.
LE MARQUIS.
DAMIS.
LE MARQUIS.
DAMIS.
LE MARQUIS.
DAMIS.
LE MARQUIS.
DAMIS.
LE MARQUIS, embrassant Damis.
SCÈNE V. §
LE MARQUIS, seul.
SCÈNE VI. Mélise, Le Marquis, Orphise. §
ORPHISE, à Melise, à part.
LE MARQUIS, à part.
ORPHISE.
LE MARQUIS.
ORPHISE.
LE MARQUIS.
ORPHISE.
MÉLISE.
LE MARQUIS, reprenant vivement.
SCÈNE VII. Orphise, Mélise. §
MÉLISE.
ORPHISE.
MÉLISE, éclatant avec humeur.
ORPHISE.
MÉLISE.
SCÈNE VIII. Orphise, Orgon. §
ORGON, dans le fond du Théâtre.
ORPHISE.
ORGON.
ORPHISE.
ORGON.
ORPHISE.
ORGON.
ORPHISE.
SCÈNE IX. Orgon, Le Marquis, Zéronès. §
ORGON, à part.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS, au Marquis.
LE MARQUIS.
ORGON, à part.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
ORGON, à part.
ZÉRONÈS, bas au Marquis.
LE MARQUIS, de même à Zéronès.
ORGON.
ZÉRONÈS, de même.
LE MARQUIS, de même.
ORGON.
LE MARQUIS.
ORGON, à part.
ZÉRONÈS.
ORGON, avec un étonnement mêlé de satisfaction.
LE MARQUIS, bas a Zéronès.
ZÉRONÈS.
ORGON, à part avec contentement.
LE MARQUIS.
ORGON, enchanté et de même aux répliques suivantes.
LE MARQUIS.
ORGON.
ZÉRONÈS, au Marquis.
ORGON, de même.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
ORGON, se mettant entre eux deux.
LE MARQUIS, à demi-voix à Orgon.
ORGON, avec un signe d’approbation qu’il répète à chaque réplique, comme pour les calmer.
LE MARQUIS, de même.
ZÉRONÈS, de même.
LE MARQUIS, de même.
ZÉRONÈS, de même.
ORGON.
ZÉRONÈS, avec un air piqué.
ORGON.
ZÉRONÈS.
ORGON.
ZÉRONÈS.
ORGON.
LE MARQUIS.
ORGON, montrant Zéronès.
LE MARQUIS.
ORGON.
LE MARQUIS, à part à Zéronès.
ORGON.
LE MARQUIS.
ORGON.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS, à part à Zénorès.
ORGON.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ORGON.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ORGON.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ORGON.
LE MARQUIS, prenant le volume, et se retenant pour ne pas éclater.
SCÈNE X. Le Marquis, Zéronès. §
ZÉRONÈS, voyant le Marquis rire aux éclats.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
ZÉRONÈS, laissant tomber le livre hforce de rire.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ACTE IV §
SCÈNE PREMIÈRE. Damis, Le Marquis, Darmance. §
LE MARQUIS.
DARMANCE.
DAMIS.
LE MARQUIS.
DARMANCE.
LE MARQUIS.
DARMANCE, lui prenant la main .
DAMIS, de même.
LE MARQUIS.
SCÈNE II. Orphise, Rosalie. §
ROSALIE, en larmes et fort agitée.
ORPHISE.
ROSALIE.
ORPHISE.
ROSALIE.
ORPHISE.
ROSALIE.
ORPHISE.
ROSALIE.
ORPHISE.
ROSALIE.
ORPHISE.
ROSALIE, fondant en larmes.
ORPHISE.
SCÈNE III. Les acteurs précédents, Orgon, Zéronès. §
ORGON, un papier à la main et le parcourant des yeux.
ZÉRONÈS.
ORGON, à Rosalie.
ROSALIE.
ORGON.
ORPHISE.
ORGON.
ROSALIE.
ORGON.
SCÈNE IV. Orphise, Orgon, Zéronès. §
ORPHISE.
ORGON.
ORPHISE, à part.
ORGON.
ORPHISE, le retenant.
ZÉRONÈS, à Orphise.
ORPHISE.
ORGON.
ORPHISE.
ORGON, relisant son papier.
ZÉRONÈS.
ORGON.
ZÉRONÈS.
ORGON, en tirant un autre de sa poche.
ZÉRONÈS.
ORGON.
ZÉRONÈS.
ORGON.
ZÉRONÈS.
ORGON.
ZÉRONÈS.
ORGON.
ZÉRONÈS.
ORGON.
ORPHISE.
ORGON.
ORPHISE.
ORGON, apercevant le Marquis, et revenant sur ses pas.
SCÈNE V. Les Acteurs Précèdents, Le Marquis. §
LE MARQUIS.
ORGON, à part.
ORPHISE, de même.
SCÈNE VI. Le Marquis, Zéronès §
LE MARQUIS, poursuivant.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS, tout étonné.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS, lisant.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS, souriant.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
SCÈNE VII. §
LE MARQUIS, seul.
SCÈNE VIII. Le Marquis, Rosalie. §
ROSALIE, l’apercevant dans ce moment.
LE MARQUIS.
ROSALIE, avec impétuosité.
LE MARQUIS, vivement et avec force.
ROSALIE.
LE MARQUIS, avec menace.
ROSALIE, saisie d’effroi.
LE MARQUIS.
ROSALIE.
LE MARQUIS, toujours à genoux.
ROSALIE.
ROSALIE, se retournant.
LE MARQUIS, se relevant avec peine.
ROSALIE.
LE MARQUIS, se traînant sur un fauteuil.
ROSALIE.
LE MARQUIS.
ROSALIE, revenant sur ses pas lentement.
LE MARQUIS.
ROSALIE.
LE MARQUIS, toujours assis et jouant la faiblesse.
12ROSALIE.
LE MARQUIS, voyant que Rosalie reste, il a l’air de revenir à lui par degrés.
ROSALIE.
LE MARQUIS.
ROSALIE.
LE MARQUIS.
ROSALIE.
LE MARQUIS, vivement
ROSALIE.
LE MARQUIS, plus vivement.
ROSALIE, avec une impatience mêlée d’amertume.
LE MARQUIS, plus vivement.
ROSALIE, avec une expression forte, qui s’augmente dans les deux répliques suivantes.
ROSALIE, avec repos et douceur.
ROSALIE.
LE MARQUIS, avec préparation.
ROSALIE.
LE MARQUIS.
ROSALIE, avec saisissement.
LE MARQUIS.
ROSALIE.
LE MARQUIS.
ROSALIE.
LE MARQUIS, reprenant avec impétuosité.
ROSALIE.
LE MARQUIS.
ROSALIE, après un moment de silence et lisant.
LE MARQUIS.
ROSALIE, avec une méfiance mêlée de terreur.
LE MARQUIS.
ROSALIE, de même.
LE MARQUIS.
ROSALIE, saisie d’effroi.
LE MARQUIS, très vivement.
ROSALIE.
LE MARQUIS, de même.
ROSALIE, avec saisissement.
LE MARQUIS, ne lui laissant pas te temps de respirer.
ROSALIE, dans l’égarement de l’effroi et de la douleur.
LE MARQUIS.
ROSALIE.
LE MARQUIS.
ROSALIE.
LE MARQUIS.
ROSALIE.
LE MARQUIS, lui rendant sa liberté.
ROSALIE, avec une impatience plus douloureuse que vive.
LE MARQUIS.
ROSALIE, de même.
LE MARQUIS.
ROSALIE, avec un ton de consentement forcé qui marque son désir de s’échapper.
LE MARQUIS, insistant.
ROSALIE, de même.
LE MARQUIS.
ROSALIE, de même.
LE MARQUIS, très vivement.
SCÈNE IX. Le Marquis, Zéronès. §
LE MARQUIS, seul.
ZÉRONÈS, accourant.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS, toujours dans l’étonnement.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS, étonné.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS, de même.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS, enchanté.
LE MARQUIS, dictant sa lettre.
Venez, ma chère fille, venez vous jeter dans mes bras. Votre situation est affreuse. Mon fils est dans un état qui vous ferait pitié. Je tremble pour sa vie. Je n’ai pas ose le mener avec moi, craignant des éclats funestes qui pourraient hasarder votre réputation : mais je n’ai pu refuser à ma fille le plaisir de venir embrasser sa soeur : ( car c’est ainsi qu’elle vous nomme déjà.) Si vous craignez de partir avec nous, venez du moins nous voir un moment, et consulter ensemble sur les moyens les plus honnêtes et les plus sûrs pour vous sauver : car vous êtes perdue, ma chère fille. Venez donc, je vous attends avec une impatience égale à vos malheurs.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS, vivement.
ZÉRONÈS, seul.
ACTE V §
SCÈNE PREMIÈRE. Zénorès, Le Marquis en surtout gris ; l’épée sous le bras, et le chapeau sur la tête. §
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS, vivement.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
ORPHISE, derrière le théâtre.
LE MARQUIS.
ZÉRONÈS.
ORPHISE, s’avançant sur le théâtre échevelée et dans le désordre de la douleur, Mélise et Damis l’accompagnent*.
SCÈNE II. Orphise, Mélise, Damis. §
ORPHISE.
DAMIS.
ORPHISE.
MÉLISE.
ORPHISE.
SCÈNE III. §
ROSALIE, arrivant sur les traces d’Orphise, de Mélise et de Damis.
SCÈNE IV. Rosalie, Darmance arrivant sur les traces de Rosalie. §
DARMANCE, à part.
ROSALIE, ne le reconnaissant point encore, et le prenant pour le Marquis.
DARMANCE.
ROSALIE, à part.
DARMANCE.
ROSALIE.
DARMANCE.
ROSALIE.
DARMANCE.
ROSALIE, à part.
DARMANCE.
ROSALIE.
DARMANCE.
ROSALIE.
DARMANCE.
ROSALIE.
DARMANCE.
ROSALIE, à part.
DARMANCE.
ROSALIE.
DARMANCE.
ROSALIE, à part.
DARMANCE.
ROSALIE.
DARMANCE.
ROSALIE.
DARMANCE.
ROSALIE.
DARMANCE.
ROSALIE très vivement.
DARMANCE.
ROSALIE.
DARMANCE, après un moment de silence.
ROSALIE.
DARMANCE, vivement.
ROSALIE.
DARMANCE.
ROSALIE.
DARMANCE.
ROSALIE, apercevant au loin des flambeaux.
SCÈNE V. Rosalie, Darmance, Orgon, Damis, Orphise, Mélise, Zénorès, valets portant des flambeaux. §
ORGON, n’apercevant point encore Rosalie dans le fond du Théâtre.
DARMANCE.
ROSALIE.
DAMIS, à Orphise qui s’avance la première avec lui.
ROSALIE, se jetant dans les bras d’Orphise.
ORPHISE, la serrant dans ses bras.
ROSALIE, aux genoux d’Orgon. Darmance s’y jette aussi.
DARMANCE.
ORGON.
ROSALIE.
ORPHISE.
ROSALIE, lui remettant la fausse lettre.
ORGON, lisant à côté d’Orphise.
MÉLISE.
ORGON.
ORPHISE, à Rosalie.
ROSALIE.
ORPHISE.
ROSALIE.
ORPHISE.
ROSALIE.
ORPHISE, à Orgon.
ORGON.
ZÉRONÈS, à part.
ORPHISE, après avoir observé Darmance et Rosalie qui l’entourent en la suppliant.
ORGON.
LE MARQUIS, reparaissant dans le fond du théâtre.
ORGON.
LE MARQUIS.
ORGON.
ROSALIE.
ORGON, furieux.
ZÉRONÈS.
ORGON.
SCÈNE VI ET DERNIÈRE. Le Marquis, Zéronès. §
LE MARQUIS, accourant et saisissant Zéronès.
ZÉRONÈS.
LE MARQUIS, après une pause.