1788. Avec Approbation et Privilège du Roi.
Par M. DE CHABANON
EXTRAIT DES REGISTER DE l’ACADÉMIE FRANÇAISE §
Du Lundi 7 Janvier 1788.
L’Académie Française en vertu du Privilège qui lui est accordé par ses Statuts, d’approuver elle-même les Ouvrages de ceux de ses Membres, qui se soumettent à sa censure ayant nommé deux Commissaires pour l’examen d’un Manuscrit de M. de Chabanon, intitulé OEuvres de Théâtre et autres Poésies ; et ces deux Commissaires, MM. Gaillard et Suard, ayant jugé ce Recueil digne de l’impression ; en conséquence de leur rapport et de leur approbation par écrit, l’Académie a consenti que ledit Ouvrage fût imprimé, comme approuvé par elle. En foi de quoi, nous avons signé le présent Certificat. À Paris, au Lonvre, ce Lundi sept Janvier mil sept cent quatte-vingt-huit.
Signé, Marmontel, Secrétaire perpétuel de l’Académie.
À PARIS, CHEZ PRAULT, IRMPRIMEUR DU ROI, Quai des Augustins, à l’Immortalité : et chez PISSOT, LIBRAIRE, même Quai.
AVANT-PROPOS NÉCESSAIRE. §
L’Intention de ce poème est un peu plus sêrieuse, plus réfléchie que celle des ouvrages du même genre. J’étonnerai sans doute le Lecteur, en lui disant que ce qui m’a fait entreprendre le Poëme de Médée c’est la nouveauté et la moralité du sujet.
Jusqu’ici l’on n’a vu Médée au théâtre que déjà souillée de plusieurs crimes, et prête à en commettre de nouveaux. On ignore, ou l’on oublie, que cette même femme, qui se fit un jeu des attentats les plus horribles, avait, dans le principe, aimé la vertu ; que son premier crime lui coûta de longs efforts et qu’après avoir une fois souillé son innocence, il n’y eut plus pour elle de retour vers le bien : elle se précipita de plus en plus dans l’abîme, et tout acte de sa volonté devint un forfait.
Cette dégradation successive et presque illimitée d’un caractere noble et grand, prête tant aux effets du théâtre ; elle offre un résultat si moral qu’on saurait gré un poète de l’avoir imaginée. Je l’ai trouvée appuyée en quelque sorte, sur un fondement historique de tous les poètes qui ont parlé de Médée, depuis Apollonius de Rhodes jusqu’à Quînaut, il n’en est pas un qui n’ait montré dans cette femme homicide de tous les siens, l’amour inné de la vertu et le sentiment intime de tout ce qui est honnête.
Le destin de Médée est d’être criminelle
Mais son coeur éroit fair pour aimer- la vertu.
Lorsque Racine a voulu peindre le monstre Néron, il ne l’a point saisi à cette époque où il se livrait au vice sans frein et sans pudeur. Non : il l’a rapproché d’un temps plus heureux, où les idées de justice et d’innocence n’étaient pas encore effacées de l’âme de Néron où le crime et la vertu semblaient se disputer l’empire de son coeur. Voilà le combat vraiment dramatique, dont Racine prétendit animer, vivifier sa Tragédie.
À l’exemple de Racine j’ai voulu peindre un monstre et le montrer encore vertueux. Je prends Médée à l’époque où, exempte du moindre crime, elle ne prévoit pas même la possibilité d’en commettre ; elle veut étouffer en elle une passion qui n’a rien que d’innocent. Pour être fidèle à la nature, j’ai dû mettre de l’emportement dans les vertus d’une femme, qui a mis tant d’emportement dans ses vices. C’est ainsi qu’un caractère conserve son unité même lorsqu’il diffère le plus de lui même. J’aï voulu que les vertus de Médée tinssent de la nature de ses vices ; que les unes et les autres tirassent de l’âme qui les conçoit la même force et la même violence.
Dans ma Tragédie Médée a découvert par la puissance de son art, qu’elle est en butte à la fatalité que son destin la condamne à éprouver une grande passion, et que de cette passion dépend un événement mémorable. Rien n’intimide cette âme fière ; elle se repose sur elle-même, et forte de sa seule vertu, elle défie l’Amour et les Destins.
De cette confiance présomptueuse, de cette volonté ferme et déterminée, Médée se trouve entraînée à un acte de faiblesse, qui coûte la vie à son père ; son père qu’elle aimait si tendrement. Dans les combats qu’elle éprouve, j’ai voulu la montrer aux prises avec ses passions, avec un enchaînement de circonstances qui la domine avec l’empire de la destinée qui l’oppresse et qui l’accable ; elle combat son coeur, la nature et les Dieux. Il faut qu’elle voie presque sous ses yeux, Jason mourir victime des prodiges ( qu’elle même a créés ) ou, si l’amour, la pitié la forcent d’arracher son amant au péril qui le menace, le mot fatal qu’elle prononcera pour le sauver, sera l’arrêt de mort de son père.
En traitant ce sujet important, je ne me suis pas dissimulé qu’il serait beaucoup trop resserré dans les limites d’un Opéra. Je ne sais s’il suffirait d’une Tragédie pour en favoriser le développement complet. Peut-être la forme d’un poème épique y serait plus convenable, et je ne m’étonnerais pas qu’on en fît un sur la Toison d’or, dans lequel i’intérêt des caractères, et celui des passions, rajeunirait encore ce sujet.
Ce qui prêtait aux développements de l’épopée, je l’ai resserré, comprimé même, dans l’espace étroit d’un Opéra et de l’Opéra le plus court peut-être qu’on ait jamais composé. Mon Poëme n’a guère plus de cinq cents vers. De tels sacrifices, avantageux aux poèmes lyriques, lorsqu’ils sont mis en musique et représentés, leur deviennent nuisibles lorsqu’il faut les apprécier sur la simple lecture. On juge froides alors, des passions qui ont si peu de choses à dire ; on trouve brusques et précipités des changements de situation qui s’opèrent en si peu de temps ; on ne songe pas que, lorsque la Tragédie sera chantée, l’éloquence des sons suppléera à celle des paroles, et que pendant la durée d’un air pathétique, chanté par Jason, Médée a bien plus le temps d’éprouver le flux et le reflux des passions, que si Jason avait cinquante ou soixante vers de plus prononcer.
Moyennant que les poètes se sont presque toujours portés au moment où Jason est infidèle, et Médée familiarisée avec le crime, ils ont perdu deux avantages : Médée vertueuse, et Jason estimable. Celui-ci n’est connu sur nos Théâtres, que par son inconstance et sa faiblesse il n’y conserve rien du héros. J’ai tâché de relever ce caractère presque décrié sur la scène ; j’ai voulu le montrer généreux, intrépide, et, toujours prêt d’immoler son amour même aux intérêts dont la Grèce la rendu dépositaire : la gloire d’un héros honore, illustre, la passion qu’il inspire. Au Théâtre, les femmes n’ont besoin, pour ainsi dire, que d’un amour violent pour inréresser. L’allient-elles à la vertu ? On les en estime davantage : l’amour les entraîne-t-il à quelque faute ? On les plaint sans cesser de les aimer. On suit pour les héros, une règle un peu différente : le devoir, chez eux, doit l’emporter sur la tendresse. Ce triomphe généreux ajoute à l’intérêt qu’inspirent, et leur propre passions et celle dont ils sont l’objet. Jason sacrifiant Médée l’entreprise dont il est le chef, rendrait Médée moins excusable de trahir pour lui son devoir. C’est en se montrant incapable d’une faibïesse, qu’il justifie celle que l’on a pour lui.
Mon projet, d’abord, avait été de faire, de la Toison d’or une Tragédie non chantée. Le sujet ne me paroissait pas indigne qu’on le traitât ainsi, et j’y gagnais de pouvoir donner au rôle de Médée ; tous les développements dont il est susceptible. Deux raisons m’ont retenu : la première, que, pour aider à ces développements, le motif de la jalousie, et le rôle d’Hipsipile devenaient à-peu-près nécessaires ; mais ce moyen puissant m’entraînait plus loin que je ne voulais. Frappé du caractère de Médée comme je l’étais, je n’ai pu la concevoir en présence d’une rivale qu’elle eût à redouter, sans la lui faire assassiner. Dès lors, je manquais le but de ma Tragédie, qui est de peindre Médée innocente, vertueuse, et s’alarmant de l’ombre d’une faiblesse.
À cette raison si puissante, il s’en est joint une autre qui ne m’a pas moins arrêté. Transporter la Toison d’or hors du théâtre lyrique, c’ét it dépayser le sujet et le transplanter pour ainsi dire, sur un sol qui lui convenoit moins.
Chez une Nation qui n’a qu’un seul Théâtre, que ce Théâtre admette indifféremment tous les sujets ; soit : mieux vaut une disconvenance qu’une privation et toute loi cède à la nécessité. Mais plus la Tragédie lyrique, parmi nous, se rendra digne de rivaliser avec la Tragédie déclamée, plus il faudra assigner à l’une et à l’autre leurs justes convenances, leur domaine séparé. Ce sera prévenir l’abus des doubles emplois mettre des bornes au mutuel empiettement d’un genre sur un autre ; espece d’usurpation qui nous conduirait un jour, (que sais-je ?) à faire chanter le stoïque Caton. Nous devons imiter Métastase en ce point, moins qu’en tout autre.
Tout sujet où le merveilleux domine, appartient de plein droit à la Musique : il la recherche, il en a besoin. Un langage mélodique, une conversation chantée, est par elle-même une sorte de prodige ; celui-là appelle tous les autres. Toute espèce de merveilleux convient à l’Opéra ; il y constitue en quelque sorte le rapport des parties, l’unité et la perfection de l’ensemble.
J’insisterai sur ce principe parce que je connais des gens de goût qui y répugnent. L’exemple des Tragédies grecques suffirait presque pour fonder mon opinion. Elles admettaient le chant, et l’apparition des Dieux, même dans les sujets les plus austères tels que Philoctète. Pourquoi rejetterions-nous l’autorité d’un tel exemple, nous qui, ayant la Tragédie chantée et non chantée, sommes obligés, par la loi du goût la plus expresse d’assigner à l’une et à l’autre, leurs propriétés disrïnctives ? Eh ! Qui s’associe mieux avec le chant que le merveilleux ? L’ivresse du chant rend tout croyable : un esprit hors de soi ne calcule plus les vraisemblances ; dans son trouble extatique il croit, chérît, et embrasse tout ce qui peut augmenter son trouble et son extase.
Ce que je viens de dire détermine assez la scene lyrique, que pour y produire de l’effet, ou comme un moyen surnaturel, nécessaire pour dénouer l’action. Dans ce dernier cas, ils y sont tolérés plutôt qu’applaudis ; dans le premier, ils font beauté, et méritent qu’on les loue.
Au troisième acte de la Toison d’or, Médée résolue à triompher de sa passion conduit Jason dans la grotte magique au pied de l’autel, où elle compte par la force de ses enchantements, éteindre son amour, pour peu que Jason persiste dans son entreprise. « Tu vois cet autel, dit-elle au Héros ; il va nous unir ou nous séparer pour jamais j’y deviens ta femme, ou ton ennemies. » Jason, sans renoncer à son projet la presse d’accepter sa foi : Médée se sent attendrie ; elle hésite et balance, lutte et résiste encore. Pour amener sa défaite je la livre au pouvoir du destin. L’Amour s’empare de ces lieux par un charme învisible, il y répand sa puissance. Un choeur céleste se fait entendre ; une magique harmonie retentit dans les airs, sans qu’on voie d’où elle part, ni ce qui la produit. Supposons cette situation rendue par un petit choeur délicieux, tel que celui des songes dans Atys où je m’aveugle étrangement où le spectateur enivré de la mélodie qu’il entendrait, chérirait le merveilleux de la situation, et il excuserait Médée de céder à un enchantement, dont il se sentirait vaincu lui-même.
J’ai cité cet exemple parce qu’un homme de goût m’a contesté que ce prodige dût ajouter à l’intérêt de la situation. Cette personne, je le sais répugne à l’apparition des Dieux et des prodiges. Beaucoup d’autres peut-être pensent de même. Je ne puis admettre un tel principe. L’épopée mise en scène, voilà ce que doit être la Tragédie lyrique. Exclure de l’Opéra les Divinisés fabuleuses, c’est renouveller l’entreprise des Titans, chasser les Dieux de leur empire.
S’il arrive jamais que quelque musicien adopte mon Poème, et le mette en musique, je lui recommanderai, avant tout, de se bien pénétrer du rôle de Médée, de l’énergie, de l’impétuosité que j’ai tâché d’y mettre. L’Ouvrage entier est fait pour développer ce caractère, et le montrer dans tout son jour. C’est au musicien à consommer l’oeuvre esquissée du poète. Celui-ci n’a pu, en quelque sorte, placer que le trait principal ; les couleurs sont dans la main de l’autre, et rien ne le gêne sur l’usage qu’il en doit faire. Que Médée ait donc une mélodie caractérisée, et qui lui soit propre ; qu’on reconnaisse à la plupart de ses chants, que nul autre qu’elle, dans l’ouvrage, ne pouvait en proférer de semblables. Ce conseil important ne découragera que les artistes sans génie ; il servira, au contraire d’attrait et d’aiguillon, pour tous ceux qui cherchent à sortir de la routine commune et qui veulent imprimer un caractere de nouveauté à leurs ouvrages, faire ce qu’on n’a pas fait avant eux.
J’ai entendu dire à des Gens de lettres, et d’un goût reconnu, que le mérite distinctif des vers de Quinaut, est d’être lyriques. Si c’est de la clarté de l’élégance, et de la douceur qui y régnent que l’on fait dériver cette propriété elle n’appartient pas moins aux vers de Racine et de Voltaire qu’à ceux de Quinaut. On ne l’y a cependant jamais sentie, ni relevée. Je ne sais même si l’on n’a pas contesté à Voltaire le mérite d’un style lyrique.
Quelle raison pourrait rendre étrangers à la musique, les vers fortement sentis et exprimés ? La Musique n’a-t-elle donc pas une force, une énergie qui lui soit propre et naturelle ? À quoi s’associera-t-on si ce n’est à des vers du même genre du même caractère ?
Méfions-nous de plusieurs principes établis légèrement dans un genre où le législateur ignore souvent l’art auquel il donne des lois. Que les compositeurs aussi, lorsqu’ils se sentent retenus par quelques difficultés, ne pensent pas toujours qu’il est plus simple de s’en prendre aux paroles du poème, qu’à leur génie. Tous les jours les poètes restent arrêtés devant leurs propres pensées ils se consument en longs efforts, avant d’avoir pu les rendre, les exprimer d’une manière qui les satisfasse. Pourquoi l’art du musicien serait-il affranchi de ces recherches pénibles ? Faut-il que le compositeur rende toujours sans effort la pensée d’un autre, lorsqu’il en coûte tant au poèe pour exprimer la sienne ? La Musique exerce sur son alliée, un empire qui dégénère souvent en tyrannie. Une juste appréciation de leurs droits et de leurs facultés, peut rendre leur association plus heureuse s’il en coûtait quelques sacrifices à la musique, elle en serait payée parles nouveaux agréments que lui prêterait la Poésie, et leur communauté de gloire en serait accrue enrichie.
PERSONNAGES §
- AETÈS, Roi de la Colchide.
- MÉDÉE, sa fille.
- JASON.
- POLLUX, l’un des Argonautes.
- IDAMAS, l’un des Argonautes, et ami de Jason.
- NÉRINE, confidente de Médée.
- VÉNUS.
- L’AMOUR.
- Choeur de Grecs.
- Habïtants de la Colchide.
ACTE I §
SCÈNE PREMIÈRE. Médée, Nérine. §
MÉDÉE.
NÉRINE.
MÉDÉE.
SCÈNE II. Médée, Aetès. §
AETÈS.
MÉDÉE.
AETÈS.
MÉDÉE.
AETÈS.
MÉDÉE.
AETÈS.
MÉDÉE.
AETÈS.
MÉDÉE.
AETÈS.
MÉDÉE.
AETÈS.
MÉDÉE.
AETÈS.
MÉDÉE.
AETÈS.
AETÈS.
MÉDÉE.
SCÈNE III. Les Mêmes, Jason, Les Argonautes, Peuples de la Colchide. §
AETÈS, à Jason.
JASON, à Médée.
MÉDÉE.
AETÈS.
MÉDÉE, AETÈS, JASON.
AETÈS.
JASON.
AETÈS.
AETÈS, MÉDÉE.
TOUS TROIS.
AETÈS.
JASON.
TOUS TROIS.
JASON, aux Argonautes.
ORPHÉE, seul.
MÉDÉE.
AETÈS.
SCÈNE IV. Pollux, Idamas, Choeur de Grecs. §
POLLUX.
IDAMAS.
POLLUX.
IDAMAS.
POLLUX.
IDAMAS.
POLLUX.
CHOEUR.
IDAMAS.
POLLUX.
CHOEUR.
IDAMAS, bas, à part.
POLLUX.
CHOEUR.
POLLUX.
IDAMAS.
POLLUX.
POLLUX.
CHOEUR.
IDAMAS.
ACTE II §
SCÈNE PREMIÈRE. Aetès, Médée, Peuple de la Colchide. §
AETÈS.
MÉDÉE.
AETÈS.
MÉDÉE.
AETÈS.
MÉDÉE.
AETÈS.
AETÈS, au peuple.
CHOEUR prosterné devant le trône.
AETÈS.
CHOEUR.
AETÈS.
CHOEUR.
AETÈS.
CHOEUR.
AETÈS.
CHOEUR.
SCÈNE II. Les Mêmes, Jason. §
JASON.
AETÈS.
MÉDÉE.
CHOEUR.
JASON.
AETÈS et MÉDÉE.
LE CHOEUR, en prenant les armes.
MÉDÉE.
AETÈS.
CHOEUR.
JASON.
AETÈS et MÉDÉE.
CHOEUR.
MÉDÉE.
CHOEUR.
AETÈS, embrasse sa fille.
MÉDÉE.
SCÈNE III. Jason, Médée. §
MÉDÉE.
JASON.
MÉDÉE.
JASON.
MÉDÉE.
JASON.
MÉDÉE.
JASON.
MÉDÉE.
JASON.
MÉDÉE.
JASON.
MÉDÉE.
SCÈNE IV. §
MÉDÉE, seule.
ACTE III §
SCÈNE PREMIÈRE. §
JASON, seul.
SCÈNE II. Médée, Jason. §
MÉDÉE.
JASON.
MÉDÉE.
JASON.
MÉDÉE.
JASON.
MÉDÉE.
JASON.
MÉDÉE.
JASON.
MÉDÉE, bas.
JASON.
MÉDÉE, bas.
JASON.
MÉDÉE, à part.
JASON.
MÉDÉE.
JASON.
MÉDÉE, tendrement.
JASON.
MÉDÉE, en l’arrêtant.
JASON.
MÉDÉE.
JASON.
MÉDÉE.
TOUS DEUX.
MÉDÉE et JASON.
CHOEUR, qui part des voûtes et que l’on ne voit pas.
MÉDÉE.
JASON, à l’autel.
SCÈNE III. Les mêmes, l’Amour. §
L’AMOUR
3SCÈNE IV. Jason, Médée, Idamas. §
IDAMAS.
JASON.
MÉDÉE.
ACTE IV §
SCÈNE PREMIÈRE. Médée, Jason. §
MÉDÉE.
JASON.
MÉDÉE.
JASON.
MÉDÉE.
JASON.
MÉDÉE.
JASON.
MÉDÉE.
JASON.
MÉDÉE.
JASON.
SCÈNE II. §
MÉDÉE, seule.
SCÈNE III. Aetès, Médée. §
AETÈS.
MÉDÉE, à part.
AETÈS, lui tendant les bras.
MÉDÉE, à part.
AETÈS.
MÉDÉE, à son père.
AETÈS.
MÉDÉE.
AETÈS.
MÉDÉE.
AETÈS.
MÉDÉE.
AETÈS.
MÉDÉE, en se jetant sur le corps de son père.
SCÈNE IV. Médée, Choeur des Argonautes. §
CHOEUR.
MÉDÉE, sur le devant du théâtre.
CHOEUR.
MÉDÉE.
CHOEUR.
MÉDÉE.
SCÈNE V. Les mêmes, Jason. §
JASON, arrêtant le bras de Médée.
MÉDÉE.
SCÈNE VI. LES MÊMES, VÉNUS dans les airs. §
VÉNUS.
JASON.
CHOEUR.