M. DC. XLIV. AVEC PRIVILÈGE DU ROI.
[Pierre CORNEILLE]
Privilège du roi §
Louis par la grace de Dieu, roi de France et de Navarre, à nos ames et féaux consiellers les gens tenants nos cours de Parlements, maîtres de requêtes ordinaires de notre hôtel, baillifs, sénéchaux, prévôts, leurs lieutenants, et autres nos justiciers et officiers qu’il appartiendra, Salut. Notre aimé et féal le sieur CORNEILLE, nous a fait remontrer qu’il a composé deux pièces de théâtre, intitulées L’une La Mort de pompée, et l’autre Le Menteur, lesquelles il désirerait faire imprimer s’il avait notre lettres à ce nécessaires, qu’il nous a très humblement supplié lui vouloir accorder. À CES CAUSES, voulant gratifier l’exposant, nous lui avons permis et permettons de faire imprimer, vendre et débiter en tous les leiux et terres de notre obéissance, lesdites deux pièces de théâtre, intitulées, La Mort de Pompée, et La Menteur, par tel imprimeur ou libraire, en telle marge, caractère, et autant de fois qu’il voudra, pendant le temps et espace de dix ans révolus et accomplis, à compter du jour qu’ils seront achevés d’imprimer pour la première fois, pendant le temps et espace de dix ans révolus et accomplis, à compter du jour qu’ils seront achevés d’imprimer pour la première fois. Pendant lequel temps, vous ferez, comme nous faisons, très expresses inhibitions et défenses à tous imprimeurs, libraires, et autres personnes de quelque qualité et condition qu’elles soient, d’imprimer, faire imprimer, vendre ni distribuer les dites pièces de théâtre, sous quelque prétexte que ce soit, sans le contentement de l’exposant ou de ceux qui auront droit de lui, à peine de mille livres d’amende, applicable un tiers à Nous, un tiers à l’Hôtel-Dieu de Paris, et l’autre tiers à l’exposant, ou à ceu qui auront droit de lui, confiscation des exemplaires, et de tous dépens, dommages et intérêts, à condition qu’il en sera mis deux exemplaires en notre bibliothèque, et un de chacune des dites pièces en celle de notre très cher féal et sieur Séguier chancelier de France, avant que les exposer en vente, à peine de nullité des présentes, du contenu desquelles vous mlandons que vous fassiez jouir et user ledit exposant ou ceux qui auront droit de lui, pleinement et paisiblement, cessant et faisant cesser tous troubles, et empêchements au contraire : voulons en outre, q’uen mettant au commencement ou à la fin de chacun des exemplaires des dites pièces, un extrait des présentes, elles soient tenues pour duement signifiées, et qu’aux copies collationnées par un de nos ames et féaux conseillers secrétaires, foi soit ajoutée comme à l’original. MANDONS en outre au premier de notre huissier ou sergent sur ce requis, faire pour l’exécution des présentes tous exploits nécessaires, nonobstant clameur du haro, Charte Normande, prise à partie, et toutes autres lettres à ce contraire car tel est notre bon plaisir.
Donné à Paris le 22 de janvier l’an de grace mille six cent quarante-quatre. Et de notre règne le premier. Signé par le roi en son conseil, VABOIS.
La sieur CORNEILLE a cédé son privilège à Antoine de Sommaville et Augustin Courbé, Marchands libraires à Paris selon l’accord fait entr’eux.
MONSEIGNEUR, §
Je présente le grand Pompée à Votre Éminence, c’est-à-dire le plus grand personnage de l’ancienne Rome au plus illustre de la nouvelle. Je mets sous la protection du premier ministre de notre jeune roi un héros qui dans sa bonne fortune fut le protecteur de beaucoup de rois, et qui dans sa mauvaise eut encore des rois pour ses ministres. Il espère de la générosité de Votre Éminence qu’elle ne dédaignera pas de lui conserver cette seconde vie que j’ai tâché de lui redonner, et que lui rendant cette justice qu’elle fait rendre par tout le royaume, elle le vengera pleinement de la mauvaise politique de la cour d’Egypte. Il l’espère, et avec raison, puisque dans le peu de séjour qu’il a fait en France, il a déjà su de la voix publique que les maximes dont vous vous servez pour la conduite de cet État ne sont point fondées sur d’autres principes que sur ceux de la vertu. Il a su d’elle les obligations que vous a la France de l’avoir choisie pour votre seconde mère, qui vous est d’autant plus redevable, que les grands services que vous lui ren-dez sont de purs effets de votre inclination et de votre zèle, et non pas des devoirs de votre naissance. Il a su d’elle que Rome s’est acquittée envers notre jeune monarque de ce qu’elle devait à ses prédécesseurs, par le présent qu’elle lui a fait de votre personne. Il a su d’elle enfin que la solidité de votre prudence et la netteté de vos lumières enfantent des conseils si avantageux pour le gouvernement, qu’il semble que ce soit vous à qui, par un esprit de prophétie, notre Virgile ait adressé ce vers il y a plus de seize siècles :
Voilà, Monseigneur, ce que ce grand homme a appris en apprenant à parler français :
et comme la gloire de Votre Éminence est assez assurée sur la fidélité de cette voix publique, je n’y mêlerai point la faiblesse de mes pensées, ni la rudesse de mes expressions, qui pourraient diminuer quelque chose de son éclat ; et je n’ajouterai rien aux célèbres témoignages qu’elle vous rend, qu’une profonde vénération pour les hautes qualités qui vous les ont acquis, avec une protestation très sincère et très inviolable d’être toute ma vie,
MONSEIGNEUR,
De Votre Éminence, Le très humble, très obéissant et très fidèle serviteur,
Corneille.
AU LECTEUR. §
Si je voulais faire ici ce que j’ai fait en mes deux derniers ouvrages, et te donner le texte ou l’abrégé des auteurs dont cette histoire est tirée, afin que tu pusses remarquer en quoi je m’en serais écarté pour l’accommoder au théâtre, je ferais un avant-propos dix fois plus long que mon poème, et j’aurais à rapporter des livres entiers de presque tous ceux qui ont écrit l’histoire romaine. Je me contenterai de t’avertir que celui jdont je me suis le plus servi a été le poète Lucain, dont la lecture m’a rendu si amoureux de la force de ses pensées et de la majesté de son raisonnement, qu’afin d’en enrichir notre langue, j’ai fait cet effort pour réduire en poème dramatique ce qu’il a traité en épique. Tu trouveras ici cent ou deux cents vers traduits ou imités de lui. J’ai tâché de le suivré dans le reste, et de prendre son caractère quand son exemple m’a manqué : si je suis demeuré bien loin derrière, tu en jugeras. Cependant j’ai cru ne te déplaire pas de te donner ici trois passages qui ne viennent pas mal à mon sujet. Le premier est un épitaphe de Pompée, prononcé par Caton dans Lucain. Les deux autres sont deux peintures de Pompée et de César, tirées de Velleius Paterculus. Je les laisse en latin, de peur que ma traduction n’ôte trop de leur grâce et de leur force ; les dames se les feront expliquer.
EPITAPHIUM POMPEII MAGNI. §
Cato, apud Lucanum, libro 9
ICON POMPEII MAGNI §
Velleius Paterculus, lib.II, cap. XXIX
Fuit hic genitus matre Lucilia, stirpis senatoriae, forma excellens, non ea qua flos commendatur aetatis, sed dignitate et constantia, quae in illam conveniens amplitudinem, fortunam quoque ejus ad ultimum vitae comitata est diem : innocentia eximius, sanctitate praecipuus, eloquentia medius ; potentiae, quae honoris causa ad eum deferretur, non ut ab eo occuparetur, cupidissimus ; dux bello peritissimus ; civis in toga (nisi ubi vereretur ne quem haberet parem) modestissimus, amicitiarum tenax, in offensis exorabilis, in reconcilianda gratia fidelissimus, in accipienda satisfactione facillimus, potentia sua nunquam aut raro ad impotentiam usus ; paene omnium votorum expers, nisi numeraretur inter maxima, in civitate libera dominaque gentium, indignari, quam omnes cives jure haberet pares, quemquam aequalem dignitate conspicere.
ICON C. J. CAESARIS §
Velleius Paterculus, lib. II, cap. XLI
Hic, nobilissima Juliorum genitus familia, et, quod inter omnes antiquissimos constabat, ab Anchise ac Venere deducens genus, forma omnium civium excellentissimus, vigore animi acerrimus, munificentia effusissimus, animo super humanam et naturam et fidem evectus, magnitudine cogitationum, celeritate bellandi, patientia periculorum. Magno illi Alexandro, sed sobrio, neque iracundo, simillimus ; qui denique semper et somno et cibo in vitam, non in voluptatem uteretur.
EXAMEN §
À bien considérer cette pièce, je ne crois pas qu’il y en ait sur le théâtre où l’histoire soit plus conservée et plus falsifiée tout ensemble. Elle est si connue, que je n’ai osé en changer les événements ; mais il s’y en trouvera peu qui soient arrivés comme je les fais arriver. Je n’y ai ajouté que ce qui regarde Cornélie, qui semble s’y offrir d’elle-même, puisque, dans la vérité historique, elle était dans le même vaisseau que son mari lorsqu’il aborda en Egypte, qu’elle le vit descendre dans la barque, où il fut assassiné à ses yeux par Septime, et qu’elle fut poursuivie sur mer par les ordres de Ptolomée. C’est ce qui m’a donné occasion de feindre qu’on l’atteignit, et qu’elle fut ramenée devant César, bien que l’histoire n’en parle point. La diversité des lieux où les choses se sont passées, et la longueur du temps qu’elles ont consumé dans la vérité historique, m’ont réduit à cette falsification pour les ramener dans l’unité de jour et de lieu. Pompée fut massacré devant les murs de Pélusium, qu’on appelle aujourd’hui Damiette, et César prit terre à Alexandrie. Je n’ai nommé ni l’une ni l’autre ville, de peur que le nom de l’une n’arrêtât l’imagination de l’auditeur, et ne lui fît remarquer malgré lui la fausseté de ce qui s’est passé ailleurs. Le lieu particulier est, comme dans Polyeucte, un grand vestibule commun à tous les appartements du palais royal ; et cette unité n’a rien que de vraisemblable, pourvu qu’on se détache de la vérité historique. Le premier, le troisième et le quatrième acte y ont leur justesse manifeste ; il y peut avoir quelque difficulté pour le second et le cinquième, dont Cléopatre ouvre l’un, et Cornélie l’autre. Elles sembleraient toutes deux avoir plus de raison de parler dans leur appartement ; mais l’impatience de la curiosité féminine les en peut faire sortir : l’une pour apprendre plus tôt les nouvelles de la mort de Pompée, ou par Achorée, qu’elle a envoyé en être témoin, ou par le premier qui entrera dans ce vestibule ; et l’autre, pour en savoir du combat de César et des Romains contre Ptolomée et les Egyptiens, pour empêcher que ce héros n’en aille donner à Cléopatre avant qu’à elle, et pour obtenir de lui d’autant plus tôt la permission de partir. En quoi on peut remarquer que comme elle sait qu’il est amoureux de cette reine, et qu’elle peut douter qu’au retour de son combat, les trouvant ensemble, il ne lui fasse le premier compliment, le soin qu’elle a de conserver la dignité romaine lui fait prendre la parole la première, et obliger par là César à lui répondre avant qu’il puisse dire rien à l’autre. Pour le temps, il m’a fallu réduire en soulèyement tumultuaire une guerre qui n’a pu durer guère moins d’un an, puisque Plutarque rapporte qu’incontinent après que César fut parti d’Alexandrie, Cléopatre accoucha de Césarion. Quand Pompée se présenta pour entrer en Egypte, cette princesse et le Roi son frère avaient chacun leur armée prête à en venir aux mains l’une contre l’autre, et n’avaient garde ainsi de loger dans le même palais. César, dans ses Commentaires, ne parle point de ses amours avec elle, ni que la tête de Pompée lui fut présentée quand il arriva : c’est Plutarque et Lucain qui nous apprennent l’un et l’autre ; mais ils ne lui font présenter cette tête que par un des ministres du Roi, nommé Théodote, et non pas par le Roi même, comme je l’ai fait.
Il y a quelque chose d’extraordinaire dans le titre de ce poème, qui porte le nom d’un héros qui n’y parle point ; mais il ne laisse pas d’en être, en quelque sorte, le principal acteur, puisque sa mort est la cause unique de tout ce qui s’y passe. J’ai justifié ailleurs l’unité d’action qui s’y rencontre, par cette raison que les événements y ont une telle dépendance l’un de l’autre, que la tragédie n’aurait pas été complète, si je ne l’eusse poussée jusqu’au terme où je la fais finir. C’est à ce dessein que dès le premier acte, je fais connâître la venue de César, à qui la cour d’Egypte immole Pompée pour gagner les bonnes grâces du victorieux ; et ainsi il m’a fallu nécessairement faire voir quelle réception il ferait à leur lâche et cruelle politique. J’ai avancé l’âge de Ptolomée, afin qu’il pût agir, et que, portant le titre de roi, il tâchât d’en soutenir le caractère. Bien que les historiens et le poète Lucain l’appellent communément rex puer, «le roi enfant», il ne l’était pas à tel point qu’il ne fût en état d’épouser sa soeur Cléopatre, comme l’avait ordonné son père. Hirtius dit qu’il était puer jam adulta aetate ; et Lucain appelle Cléopatre incestueuse, dans ce vers qu’il adresse à ce roi par apostrophe :
soit qu’elle eût déjà contracté ce mariage incestueux, soit à cause qu’après la guerre d’Alexandrie et la mort de Ptolomée, César la fit épouser à son jeune frère, qu’il rétablit dans le trône : d’où l’on peut tirer une conséquence infaillible, que si le plus jeune des deux frères était en âge de se marier quand César partit d’Egypte, l’aîné en était capable quand il y arriva, puisqu’il n’y tarda pas plus d’un an.
Le caractère de Cléopatre garde une ressemblance ennoblie par ce qu’on y peut imaginer de plus illustre. Je ne la fais amoureuse que par ambition, et en sorte qu’elle semble n’avoir point d’amour qu’en tant qu’il peut servir à sa grandeur. Quoique la réputation qu’elle a laissée la fasse passer pour une femme lascive et abandonnée à ses plaisirs, et que Lucain, peut-être en haine de César, la nomme en quelque endroit meretrix regina, et fasse dire ailleurs à l’eunuque Photin, qui gouvernait sous le nom de son frère Ptolomée :
Je trouve qu’à bien examiner l’histoire, elle n’avait que de l’ambition sans amour, et que par politique elle se servait des avantages de sa beauté pour affermir sa fortune. Cela paraît visible, en ce que les historiens ne marquent point qu’elle se soit donnée qu’aux deux premiers hommes du monde, César et Antoine ; et qu’après la déroute de ce dernier, elle n’épargna aucun artifice pour engager Auguste dans la même passion qu’ils avaient eue pour elle, et fit voir par là qu’elle ne s’était attachée qu’à la haute puissance d’Antoine, et non pas à sa personne.
Pour le style, il est plus élevé en ce poème qu’en aucun des miens, et ce sont, sans contredit, les vers les plus pompeux que j’aie faits. La gloire n’en est pas toute à moi : j’ai traduit de Lucain tout ce que j’y ai trouvé de propre à mon sujet ; et comme je n’ai point fait de scrupule d’enrichir notre langue du pillage que j’ai pu faire chez lui, j’ai tâché, pour le reste, à entrer si bien dans sa manière de former ses pensées et de s’expliquer, que ce qu’il m’a fallu y joindre du mien sentît son génie, et ne fût pas indigne d’être pris pour un larcin que je lui eusse fait. J’ai parlé, en l’examen de Polyeucte, de ce que je trouve à dire en la confidence que fait Cléopatre à Charmion au second acte ; il ne me reste qu’un mot touchant les narrations d’Achorée, qui ont toujours passé pour fort belles : en quoi je ne veux pas aller contre le jugement du public, mais seulement faire remarquer de nouveau que celui qui les fait et les personnes qui les écoutent ont l’esprit assez tranquille pour avoir toute la patience qu’il y faut donner. Celle du troisième acte, qui est à mon gré la plus magnifique, a été accusée de n’être pas reçue par une personne digne de la recevoir ; mais bien que Charmion qui l’écoute ne soit qu’une domestique de Cléopatre, qu’on peut toutefois prendre pour sa dame d’honneur, étant envoyée exprès par cette reine pour l’écouter, elle tient lieu de cette reine même, qui cependant montre un orgueil digne d’elle, d’attendre la visite de César dans sa chambre sans aller au-devant de lui. D’ailleurs Cléopatre eût rompu tout le reste de ce troisième acte, si elle s’y fût montrée ; et il m’a fallu la cacher par adresse de théâtre, et trouver pour cela dans l’action un prétexte qui fût glorieux pour elle, et qui ne laissât point paraître le secret de l’art qui m’obligeait à l’empêcher de se produire.
ACTEURS §
- JULES CÉSAR
- MARC ANTOINE
- CORNÉLIE, Femme de Pompée.
- PTOLÉMÉE, roi d’Égypte.
- CLÉOPATRE, soeur de Ptolomée.
- PHOTIN, chef du conseil d’Égypte.
- ACHILLAS, lieutenant général des armées du roi d’Égypte.
- SEPTIME, tribun romain, à la solde du roi d’Égypte.
- CHARMION, dame d’honneur de Cléopâtre.
- ACHORÉE, écuyer de Cléopâtre.
- PHILIPPE, affranchi de Pompée.
- Troupe de romains.
- Troupe d’Égyptiens.
ACTE I §
SCÈNE PREMIÈRE. Ptolomée, Photin, Achillas, Septime. §
PTOLÉMÉE
PHOTIN
ACHILLAS
SEPTIME
PTOLÉMÉE
ACHILLAS
PTOLÉMÉE
SCENE II. Ptolomée, Photin. §
PTOLÉMÉE
PHOTIN
SCÈNE III. Ptolomée, Cléopâtre, Photin. §
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE
CLÉOPÂTRE
PHOTIN
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE, à Photin.
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE
CLÉOPÂTRE
SCÈNE IV. Ptolomée, Photin. §
PTOLÉMÉE
PHOTIN
PTOLÉMÉE
PHOTIN
PTOLÉMÉE
PHOTIN
PTOLÉMÉE
PHOTIN
PTOLÉMÉE
ACTE II §
SCÈNE PREMIÈRE. Cléopâtre, Charmion. §
CLÉOPÂTRE
CHARMION
CLÉOPÂTRE
CHARMION
CLÉOPÂTRE
CHARMION
CLÉOPÂTRE
CHARMION
CLÉOPÂTRE
CHARMION
CLÉOPÂTRE
CHARMION
CLÉOPÂTRE
SCÈNE II. Cléopâtre, Achorée, Charmion. §
CLÉOPÂTRE
ACHORÉE
CLÉOPÂTRE
ACHORÉE
CLÉOPÂTRE
ACHORÉE
CLÉOPÂTRE
CHARMION
SCÈNE III. Ptolomée, Cléopâtre, Charmion. §
PTOLÉMÉE
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE
CLÉOPÂTRE
SCÈNE IV. Ptolomée, Photin. §
PTOLÉMÉE
PHOTIN
PTOLÉMÉE
PHOTIN
PTOLÉMÉE
PHOTIN
PTOLÉMÉE
PHOTIN
PTOLÉMÉE
ACTE III §
SCÈNE PREMIÈRE. Charmion, Achorée. §
CHARMION
ACHORÉE
CHARMION
ACHORÉE
CHARMION
ACHORÉE
SCÈNE II. César, Ptolémée, Lépide, Photin, Achorée, Soldats romains, Soldats égyptiens. §
PTOLÉMÉE
CÉSAR
PTOLÉMÉE
CÉSAR
PTOLÉMÉE
CÉSAR
SCÈNE III. César, Antoine, Lépide. §
CÉSAR
ANTOINE
CÉSAR
ANTOINE
CÉSAR
ANTOINE
CÉSAR
ANTOINE
CÉSAR
SCÈNE IV. César, Cornélie, Antoine, Lépide, Septime. §
SEPTIME
CÉSAR
CORNÉLIE
CÉSAR
CORNÉLIE
ACTE IV §
SCÈNE PREMIÈRE. Ptolémée, Achillas, Pholin. §
PTOLÉMÉE
ACHILLAS
PTOLÉMÉE
PHOTIN
PTOLÉMÉE
ACHILLAS
PTOLÉMÉE
PHOTIN
PTOLÉMÉE
SCÈNE II. Ptolomée, Cléopâtre, Achorée, Charmion. §
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE
CLÉOPÂTRE
PTOLÉMÉE
SCÈNE III. César, Cléopâtre, Antoine, Lépide, Charmion, Achorée, romains. §
CÉSAR
CLÉOPÂTRE
CÉSAR
CLÉOPÂTRE
CÉSAR
SCÈNE IV. César, Cornélie, Cléopâtre, Achorée, Antoine, Lépide, Charmion, romains. §
CORNÉLIE
CÉSAR
CORNÉLIE
SCÈNE V. César, Cléopâtre, Antoine, Lépide, Achorée, Charmion. §
CÉSAR
CLÉOPÂTRE
CÉSAR
CLÉOPÂTRE
ACHORÉE
ACTE V §
SCÈNE PREMIÈRE. Cornélie, tenant une petite, urne en sa main, Philippe. §
CORNÉLIE
PHILIPPE
CORNÉLIE
PHILIPPE
CORNÉLIE
SCÈNE II. Cléopâtre, Cornélie, Philippe, Charmion. §
CLÉOPÂTRE
CORNÉLIE
CLÉOPÂTRE
CORNÉLIE
CLÉOPÂTRE
CORNÉLIE
CLÉOPÂTRE
CORNÉLIE
CLÉOPÂTRE
CORNÉLIE
CLÉOPÂTRE
CORNÉLIE
SCÈNE III. Cornélie, Cléopâtre, Achorée, Philippe, Charmion. §
CLÉOPÂTRE
ACHORÉE
CLÉOPÂTRE
ACHORÉE
CLÉOPÂTRE
ACHORÉE
CLÉOPÂTRE
CORNÉLIE
CLÉOPÂTRE
ACHORÉE
CLÉOPÂTRE
ACHORÉE
SCÈNE IV. César, Cornélie, Cléopâtre, Antoine, Lépide, Achorée, Charmion, Philippe. §
CORNÉLIE
CÉSAR
CORNÉLIE
SCÈNE V. César, Cléopâtre, Antoine, Lépide, Achorée, Charmion. §
CLÉOPÂTRE
CÉSAR
CLÉOPÂTRE
ACHORÉE
CÉSAR