AN VI.
COUPIGNY, BARRÉ, PIIS, RADET, DESFONTAINES.
AVANT-PROPOS. §
ALEXANDRE vainqueur parcourait l’Inde : les chefs de toutes les tribus déposaient en foule les plus riches offrandes aux pieds du conquérant. Un Indien court au Gange, y puise dans le creux de ses mains un peu de l’eau du fleuve, et la répand devant le fils de Philippe : c’était tout ce qu’il pouvait offrir. Nous nous sommes rappelés ce trait, et nous avons présenté notre hommage à la mémoire du grand Racine. En l’accueillant avec intérêt, le public a bien voulu rendre nos soins utiles. Puisse le sentiment qui nous a inspirés, nous mériter nouvelle indulgence pour cet Ouvrage de quelques moments !
PERSONNAGES. ARTISTES. §
- PETIT-JEAN, CARPENTIER.
- ANTOINE, DUCHAUME.
- ARLEQUIN-MERCURE, LAPORTE.
- MOLIÈRE, VERTPRÉ.
- BOILEAU, HIPOLITE.
- LAFOREST, DUCHAUME.
SCÈNE PREMIÈRE. §
PETIT-JEAN.
Ma foi, plus j’y réfléchis, plus je me trouve heureux, moi Petit-Jean, d’être devenu concierge des Champs-Élysées. Voilà ce que c’est qu’une bonne protection !
1Avec tout cela je me plaisais assez chez ce juge Dandin, qui m’avait fait venir d’Amiens pour être suisse. Dame ! Aussi....
Oh ! J’étais considéré. On me faisait bien des politesses ; et c’était bien de l’honneur pour moi.
Ça leur était facile à nos plaideurs ; ils étaient cossus. Ici ce n’est pas de même ; je n’ai que la porte des poètes. Mauvaises pratiques ! Malgré tout, je ne me plains pas ; il y a par-ci par-là quelques revenant-bons : cela me soutient. Et puis je ne m’ennuie pas ici ; j’ai de bons amis : Antoine, le jardinier de Monsieur Boileau ; Mademoiselle Laforest, servante de Monsieur Molière : ils font ma petite société ; ils viennent déjeuner tous les matins avec moi. À propos, ils devraient être ici. Eh ! Parbleu, les voilà !
SCÈNE II. Petit-Jean, Laforest, Antoine. §
ANTOINE.
LAFOREST.
PETIT-JEAN.
ENSEMBLE.
PETIT-JEAN.
Mademoiselle Laforest, je ne vous demande pas comment vous vous portez, parce qu’ici on se porte toujours bien.
LAFOREST.
Monsieur Petit-Jean, je ne vous demande pas comment vous avez dormi, parce qu’ici le sommeil est toujours bon.
ANTOINE.
C’est bien ! C’est bien ! Pas tant de politesses.
PETIT-JEAN.
Il a raison. Asseyons-nous.
LAFOREST.
Et déjeunons.
ANTOINE.
Si j’ai laissé mes compliments de l’autre côté, je n’y ai pas laissé mon appétit.
PETIT-JEAN.
Ni moi.
LAFOREST.
Ni moi.
ANTOINE.
PETIT-JEAN.
ENSEMBLE.
ANTOINE.
C’est joli, nos Champs-Élysées !
LAFOREST.
Un peu uniformes.
PETIT-JEAN.
On dit qu’on les a contrefaits à Paris.
ANTOINE.
Il y a longtemps.
LAFOREST.
Oui ; mais s’il faut en croire les nouvelles, on s’y divertit plus que jamais.
PETIT-JEAN.
Je crois que cela fait de beaux divertissements, en comparaison des nôtres !
LAFOREST.
Ma foi ! écoutez donc.
ANTOINE.
Oh bien oui, dormir ! Ils ont bien autre chose à faire. Et les petits-déjeuners, les petits-goûtés.
LAFOREST.
Qui valent bien les nôtres.
ANTOINE.
Pour le moins.
PETIT-JEAN.
ANTOINE.
Tu vois tout cela dans tes journaux, toi.
PETIT-JEAN.
Apparemment.
LAFOREST.
Vous en recevez beaucoup ?
PETIT-JEAN.
Des postillons, des courriers, des messagers ; tantôt plus, tantôt moins, selon le vent qui souffle.
ANTOINE.
Mais comment cela vous vient-il ?
PETIT-JEAN.
ANTOINE.
Et relié, peut-être ?
PETIT-JEAN.
Non, ça ne se relie pas.
LAFOREST.
C’est ce que dit Molière.
PETIT-JEAN.
Et Racine.
ANTOINE.
Et Boileau, donc : toutes les fois qu’il jette les yeux sur ces paperasses-là, il me demande s’il n’est pas arrivé ici quelque épicier.
PETIT-JEAN.
Ah dame ! Il n’aime pas les mauvais livres, celui-là.
ANTOINE.
Non, et dans son temps il ne leur faisait pas de grâce.
LAFOREST.
Comme il était méchant !
ANTOINE.
Pour les méchants auteurs ; mais du reste le meilleur homme du monde.
PETIT-JEAN.
Pas meilleur que Racine.
LAFOREST.
Pas meilleur que Molière.
PETIT-JEAN.
ANTOINE.
LAFOREST.
PETIT-JEAN.
Ah ça ! Mais vous apercevez-vous d’une chose, vous autres ?
ANTOINE.
De quoi donc ?
PETIT-JEAN.
C’est que nous disons du bien de nos maîtres.
LAFOREST.
J’y pensais.
PETIT-JEAN.
J’en suis fâché pour le monde ; mais cette mode-là ne prendra pas.
ANTOINE.
Tant pis.
LAFOREST.
Il est pourtant si naturel d’aimer les gens qui nous font du bien.
ANTOINE.
Et voilà pourquoi nous aimons tant nos maîtres.
PETIT-JEAN.
ANTOINE.
TOUS.
LAFOREST.
Ah ! Ah !... Voici du nouveau.
PETIT-JEAN, voyant Arlequin.
Qu’est-ce que c’est que ça ?
SCÈNE III. Les Mêmes, Arlequin en Mercure. §
ARLEQUIN.
ANTOINE.
Monsieur Arlequin-Mercure, soyez le bienvenu.
PETIT-JEAN.
Il paraît que vous n’êtes pas arrivé ici comme tout le monde.
ARLEQUIN.
C’est vrai.
PETIT-JEAN.
C’est adroit.
ARLEQUIN.
PETIT-JEAN.
Mais qu’y a-t-il pour votre service ?
ARLEQUIN.
Je veux entrer aux Champs-Elysées.
PETIT-JEAN.
Ça ne se peut pas.
ARLEQUIN.
Comment, ça ne se peut pas !
PETIT-JEAN.
Non. Avez-vous un passeport ?
ARLEQUIN.
Un passeport ! Et de qui ?
PETIT-JEAN.
Et parbleu, de votre médecin !
ARLEQUIN.
Mais je vous ai déjà dit que je n’étais pas mort.
PETIT-JEAN.
Et je vous ai déjà dit, moi, que vous ne pouviez pas entrer.
ARLEQUIN.
Oui, sans payer ; mais en payant.
PETIT-JEAN.
En payant !
ARLEQUIN.
Cela se fait partout.
PETIT-JEAN.
Excepté à ma porte.
ARLEQUIN.
Monsieur Petit-Jean, je vous fais mon compliment ; le trépas vous a changé, et c’est en bien.
ANTOINE.
Il est drôle, ce vivant-là.
LAFOREST.
Il est gai.
ARLEQUIN.
J’admire votre délicatesse ; mais il faut absolument que je parle à des gens de mérite qui sont là.
PETIT-JEAN.
Lesquels ?
ARLEQUIN.
Lesquels, lesquels !
LAFOREST.
Oh ! Il y a de l’ordre aux Champs-Elysées.
PETIT-JEAN.
Certainement, il y en a... les arts et les sciences y sont divisés en départements, les départements en bureaux, qui sont conduits par ceux qui s’y entendent.
ARLEQUIN.
C’est fort bien fait à vous.
PETIT-JEAN.
D’aprés cela,
ARLEQUIN.
Molière ! C’est justement l’homme qu’il me faut.
ANTOINE.
Eh bien ! Tenez, voilà sa servante.
ARLEQUIN.
Sa servante ! À la bonne heure ; du moins elle est reconnaissable celle-là, et voilà comme il nous les faudrait.
LAFOREST.
Mieux mises que leurs maîtresses !
ARLEQUIN.
Nous avons par-ci par-là des exceptions.
LAFOREST.
Eh mais, vous me rappelez le nom d’une personne qui est arrivée ces jours derniers et que Molière a embrassée avec bien du plaisir.
ARLEQUIN.
Ne me parlez pas de cela ; vous ne vous réjouissez ici que quand on s’afflige chez nous. Celle-là nous la regretterons longtemps.
LAFOREST.
D’après ce que Molière en dit, elle aurait dû donner l’exemple aux autres.
ARLEQUIN.
Oh, les autres ! C’est un parti pris : malgré cela il faut leur rendre justice ; elles ne se mettent pas encore à la romaine.
LAFOREST, ANTOINE, PETIT-JEAN.
À la romaine ?
ARLEQUIN.
C’est la nouvelle parure de nos dames françaises, dans nos spectacles, dans nos salons, dans nos promenades.
LAFOREST.
C’est singulier !
PETIT-JEAN.
Ça doit bien amuser les hommes.
ANTOINE.
Et surtout les maris.
ARLEQUIN.
Oh ! Il y a aussi des hommes qui se mettent bien.
PETIT-JEAN.
À la romaine ?
ARLEQUIN.
LAFOREST.
Ah ça ! Dites-donc ; j’en reviens aux femmes, moi. J’ai vu quelquefois des statues de femmes romaines ; il me semble qu’elles étaient un peu...
ARLEQUIN.
De ce côté-là, le costume est bien imité.
PETIT-JEAN.
C’est drôle ça !
LAFOREST.
Ah ! Mon dieu, mon dieu ! De mon temps il n’en était pas ainsi.
ARLEQUIN.
Je le crois.LAFOREST.
ARLEQUIN.
Tenez, ne critiquez pas cette mode ; elle est fort agréable, et je vois des femmes à qui cela va très bien.
PETIT-JEAN.
C’est possible, mais enfin.
LAFOREST.
Et dites-moi, je vous prie....
ARLEQUIN.
Dites-moi plutôt, vous, si je puis parler à votre maître.
LAFOREST.
Pour quelle affaire ?
ARLEQUIN.
Pour une affaire qui lui plaira ; car elle intéresse son ami Racine.
PETIT-JEAN.
Racine ! Que ne vous adressez-vous à lui-même.
ARLEQUIN.
Non pas.... Il faut qu’il n’en sache rien.
LAFOREST.
En ce cas je vais vous chercher Molière.
ANTOINE.
Et moi, je vais vous envoyer Boileau ; il est aussi l’ami de Racine ; et puis, il sera bien aise de vous voir : vous avez le petit coup de patte ; vous lui ferez peut-être passer sa mauvaise humeur.
PETIT-JEAN.
Est-ce que ça le tient toujours ?
ANTOINE.
Toujours.
SCÈNE IV. Petit-Jean, Arlequin. §
ARLEQUIN.
Comment !... Est-ce qu’on a de l’humeur dans ce pays-ci ?
PETIT-JEAN.
Oh ! C’est qu’hier il est arrivé un tas de livres nouveaux, des romans, des satyres, des tragédies, des drames.... Le ballot était gros, gros.... et c’était lourd.... ah mon dieu, comme c’était lourd !
ARLEQUIN.
Je m’en doute.
PETIT-JEAN.
Quand Boileau a vu tout ce fouillis, qu’il a essayé d’en lire quelques pages ; ah ! mon ami, si vous aviez vu comme il était en colère !... Il jetait ce livre-ci, il déchirait celui-là.... Il frappait du pied, il grinçait les dents.... Du noir sans intérêt, s’écriait il ; de la farce sans gaieté, du fiel sans esprit ! S’il y avait du style, s’il y avait des vers.... si du moins cela était français !
ARLEQUIN.
Ah bien oui, français ! On lui en donnera du français.
PETIT-JEAN.
Vous n’avez donc plus de critiques chez vous ?
ARLEQUIN.
Des critiques ! On en fait, on en crie, on en affiche, il en pleut.
PETIT-JEAN.
Oui ! Mais je dis, de ces gens qui ont du goût, qui régentent les autres, comme faisait Boileau dans son temps.
ARLEQUIN.
Oh ! Nous en avons de reste ; et ce n’est pas la méchanceté qui leur manque.
PETIT-JEAN.
Paix ! Voici Boileau ; il a encore l’air fàché.
ARLEQUIN.
C’est ce qui me paraît.
SCÈNE V. Les Mêmes, Boileau. §
BOILEAU, sans les voir.
ARLEQUIN.
Je n’ose pas l’aborder.
BOILEAU à Petit-Jean.
Eh bien ! Qu’est-ce encore ? Un paquet comme celui d’hier ?
PETIT-JEAN.
Oh non, monsieur : cela vous met trop en colère.
BOILEAU.
Tant mieux ! Je n’en veux plus voir.
PETIT-JEAN.
Pour cette fois, ce n’est pas un paquet ; c’est monsieur qui désire vous parler.
ARLEQUIN, après des lazzis.
Je ne m’approche de vous qu’en tremblant. Vous n’aimez ni les quolibets, ni les calembours, dont, en ma qualité d’Arlequin, je fais quelquefois mon profit. D’ailleurs vous me paraissez en train de gronder ; vous avez du noir dans l’esprit.
BOILEAU.
Rassurez-vous.
ARLEQUIN.
Je vous reconnais là. Le petit V n’oubliera jamais ce que vous avez dit de lui dans votre Art poétique ; aussi, mes camarades et moi, nous espérons que vous voudrez bien nous protéger auprès de Molière, auquel nous avons une grâce à demander.
BOILEAU.
Une grâce ! Nous verrons cela. Au surplus, le voici.
ARLEQUIN, à part.
15Molière ! sa figure m’intimide.... Comme un autre Sosie, préparons mon discours.
SCÈNE VI. Les Mêmes, Molière. §
BOILEAU, à Molière.
Eh bien ! Mon ami, je te vois un peu déridé ; aurais-tu trouvé dans ce fatras d’hier quelque chose de moins mauvais ?
MOLIÈRE.
16Non ; mais pourquoi serais-je toujours sombre ? Thalie est encore la moins maltraitée des Muses, et je lui sais par-ci par-là quelques bonnes fortunes.
MOLIÈRE.
Mais quelle est donc cette figure grotesque ? Elle a l’air d’un enfant de la Balle.
ARLEQUIN.
MOLIÈRE.
ARLEQUIN.
Ça n’est pas aisé.
MOLIÈRE.
Encore faut-il bien que je sache ce que vous voulez de moi.
ARLEQUIN.
MOLIÈRE.
Ce que vous demandez là...
BOILEAU.
Quand on pourrait vous les accorder, quel parti voudriez-vous tirer de leurs personnes ? Les faire mourir d’ennui une seconde fois ? Non, non, cela est impossible. On ne sort pas d’ici.
ARLEQUIN.
MOLIÈRE.
Son observation est assez juste ; et je crois, mon ami, que nous pouvons l’écouter. Au fait.
ARLEQUIN.
Le fait !... Est que nous préparons quelque chose qui fera plaisir à Racine....
MOLIÈRE.
Plaisir à Racine ! Vous êtes trop heureux, mon ami, si vous en avez trouvé l’occasion.
BOILEAU.
Quel écrivain !
MOLIÈRE.
Quel génie !
BOILEAU.
Vous n’en voyez pas chez vous comme celui-là, et vous n’en verrez plus guère.
MOLIÈRE.
BOILEAU.
SCÉNE VII. Les Mêmes, Antoine, Laforest, Petit-Jean, qui viennent écouter. §
LAFOREST.
Voyons s’il réussira.
ARLEQUIN.
Voilà pourquoi le V.
BOILEAU.
Le V !.... Et qu’a de commun le petit V avec le grand Racine !
ARLEQUIN.
Rien du tout ; nous le sentons bien ; mais notre intention nous rend excusables.
BOILEAU.
Que voulez vous dire, enfin ?
ARLEQUIN.
C’est précisément ce qui m’embarrasse. Il s’agit de Racine, et il ne s’agit pas de lui, et je ne voudrais pas qu’il sût de quoi il s’agit.
BOILEAU.
Rien n’est moins clair que ce que vous dites.
ARLEQUIN.
Je le sais bien ; mais le point est délicat : je n’ose m’expliquer davantage ; et je voudrais trouver une comparaison plus hardie que moi.
MOLIÈRE et BOILEAU.
Une comparaison ?
ARLEQUIN.
J’y suis. Imaginez-vous qu’un superbe rosier, l’honneur d’un parterre, a produit plusieurs petits rosiers, et que l’un de ces petits rosiers languit et se dessèche.
MOLIÈRE.
Parlez, mon ami, parlez ; vous m’intéressez.
ARLEQUIN.
ANTOINE.
Il s’entend en jardinage, ce petit moricaud-là.
MOLIÈRE, avec sentiment.
Je vous comprends, mon ami ; et je suis bien touché de votre respect pour cet auteur inimitable.
ARLEQUIN.
BOILEAU.
Et comment les dépositaires des chef-d’oeuvres de ce grand homme restent- ils dans l’inaction ?
ARLEQUIN.
Ah ! Ah !.... Ils ne logent plus ensemble ; ils sont dispersés.
MOLIÈRE.
Dispersés ! Je ne demande pas quels sont les motifs qui les séparent ; mais au nom de Racine.
PETIT-JEAN.
Sûrement qu’ils le devaient.
ARLEQUIN.
Oh ! Je connais leur bonne volonté ; certainement cela viendra : mais en attendant, comme nous sommes tous enfants d’Apollon.....
BOILEAU.
Je vous entends, mon petit bon-homme. Air : V de l’Ile des femmes.ARLEQUIN.
BOILEAU.
Très-petit cousin.... de bien loin.
MOLIÈRE.
Boileau, je t’en prie, ménage-le ; son zèle me plaît. Mon ami, vous allez me suivre. Je vous présenterai à Piron, Favart, Santeuil, Dufresny, Scarron, Rousseau et autres, qui, tour-à-tour, iront seconder vos efforts. Ce soir vous emmènerez...
PETIT-JEAN à Arlequin.
Vous êtes venu à bout de votre projet : j’en suis bien aise.
LAFOREST et ANTOINE.
Moi de même.
BOILEAU.
Fort bien ; mais ces hommes célèbres, où les logerez-vous ? Dans votre rue de Chartres ?
ARLEQUIN.
Pourquoi pas ?
BOILEAU.
18Monsieur, quand il s’agit des grands hommes qui ont illustré l’art dramatique, ils ne peuvent être honorés que dans le temple de Thalie ou de Melpomène.
ARLEQUIN.
ANTOINE.
LE CHOEUR.
MOLIÈRE.
LE CHOEUR.
LAFOREST.
MOLIÈRE.
ARLEQUIN.
BOILEAU à Arlequin.
PETIT-JEAN.
ARLEQUIN, au Public.