M. DC. XXXVII. AVEC PRIVILÈGE DU ROI.
Extrait du privilège du Roi §
Par grâce et privilège du Roi donné à Roye le 30. jour de Septembre 1636. signé par le Roi en son Conseil, de Monsseaux. Il est permis à Antoine de Sommaville marchand Libraire à Paris, d’imprimer ou faire imprimer, vendre et distribuer une pièce de Théâtre, intitulée. La mort de Mithridate ; Tragédie, et ce durant le temps de sept ans entiers et accomplis, à compter du jour que ledit livre sera achevé d’imprimer. Et défenses sont faites à tous imprimeurs, et libraires, étrangers, ou autres, de contrefaire ledit livre, ny en vendre aucun sinon de ceux qu’aura imprimé ou fait imprimer ledit de Sommaville, ou ceux ayant droit de lui. À peine aux contrevenants de trois mille livres d’amende ainsi qu’il est plus amplement porté par lesdites lettres ci-dessus datées.
MADAME, §
Ce misérable Roi n’aurait jamais eu la hardiesse de chercher aux pieds de votre Majesté, un asile contre la persécution des Romains, si elle n’avait témoigné une bonté particulière pour lui : et si je ne lui eusse fait espérer, que non seulement une âme si royale et si généreuse, ne lui refuserait point sa protection : mais que même après une infinité de malheurs, sa fortune serait enviée de ses ennemis. Et que ces titres insolents de maîtres de toute la terre, qu’ils ont si iniquement usurpés, seraient moins glorieux que les siens : quand il voudrait publier l’honneur qu’il aura d’être à Votre Majesté. Ma vanité n’est peut-être pas excusable dans la créance que j’ai, que cette tragédie n’a point déplu à Votre Majesté. Mais outre l’honneur que j’ai eu de l’entendre assez souvent de sa bouche, je puis dire sans mentir, que le peu de réputation qu’elle a eue, ne peut naître que de l’estime qu’elle en a faite, et qu’elle ne pouvait passer pour absolument mauvaise, après l’approbation du meilleur jugement du monde.
Et véritablement, MADAME, quand j’ai considéré les raisons qui ont peu obliger la plus grande Reine de la terre, à faire quelque cas d’une chose qui le méritait si peu, je n’en ai pu trouver d’autres, que cette forte inclination qu’elle a pour une vertu dont elle a vu des exemples assez rares et assez mémorables dans cet ouvrage. Votre Majesté a vu les courageuses résolutions de Bérénice, comme un miroir très imparfait de sa générosité admirable, et de l’horreur qu’elle a pour toute sorte de vices, et la fidélité d’Hypsicratée, comme une image de cette parfaite amour qu’elle a toujours eue pour le plus grand de tous les Rois. Plût à Dieu, MADAME, qu’avant le dessein de les faire paraître, j’eusse eu l’honneur que j’ai eu du depuis. J’aurais dépeint l’une et l’autre bien plus parfaite, selon l’idée que j’en ai conçue, en considérant avec admiration toutes les actions de la plus belle vie qui fut jamais. Je ferais une faute, qui ne me serait jamais pardonnée, si (soldat ignorant comme je suis) j’en voulais parler selon mon ressentiment, qui m’est commun avec toute la France. Et je dirai seulement, que toutes les louanges qu’on a données jusqu’ici, par intérêt ou par flatterie, aux plus grandes et plus parfaites personnes de la terre, non seulement se peuvent donner à Votre Majesté, avec beaucoup de justice : mais ne peuvent se taire sans ingratitude. Et véritablement ce Royaume serait bien indigne d’une des plus rares faveurs qu’il ait jamais reçues du Ciel, s’il ne la reconnaissait comme une grâce qu’il n’accorda jamais qu’à lui, et qui l’oblige à des voeux et des remerciements éternels. Parmi tant de vertus si royales, et si éminentes, cette piété et cette bonté, qui après celle de Dieu, n’en eut jamais d’égale, attirent nos coeurs avec des puissances merveilleuses. Et je ne me puis figurer, que comme un songe, que celle à qui les titres de femme, soeur, fille, et nièce des premiers Monarques de la terre, donnent avec trop de justice, le rang de la plus grande Princesse qui fut jamais, se puisse abaisser tous les jours à l’entretien de ses moindres sujets, et voir avec un visage plein de douceur et de charmes, ceux qui n’auraient aucune raison de se plaindre, quand elle ne les aurait jamais regardés. Je sais bien MADAME, que tous ceux, qui jusqu’ici ont parlé des grands, en ont parlé encore plus avantageusement que je ne fais de Votre Majesté, et leur ont donné pour des considérations particulières, des qualités qu’ils n’eurent jamais. Mais je n’appréhende point que Votre Majesté face ce jugement de moi, et que cette profonde humilité qu’on remarque dans toutes ses actions, lui face soupçonner de flatterie des sentiments si justes. Plût à Dieu que j’eusse reçu du Ciel cette éloquence que tant d’autres en ont reçue. Et pour m’obliger toute la France, je lui donnerais le portrait de la plus parfaite Reine qu’elle eut jamais. Mais puis que je ne dois point espérer cette grâce de lui, du moins le dois-je remercier le reste de mes jours de celle qu’il m’a accordée, en me faisant naître, et me permettant de vivre,
MADAME,
DE VOSTRE MAJESTE
Le très humble, très obéissant, et très fidèle serviteur et sujet,
AU LECTEUR §
En toutes façons, Lecteur, vous m’êtes peu obligé. Je vous donne un assez mauvais ouvrage, et je ne vous le donne qu’à regret. Outre que je ne le crus jamais digne de voir le jour, après tant de belles choses qui ont paru aux yeux de toute la France avec un si juste applaudissement, la profession que je fais, ne me peut permettre, sans quelque espèce de honte, de me faire connaître par des vers, et tirer de quelque méchante rime une réputation, que je dois seulement espérer d’une épée que j’ai l’honneur de porter. Non véritablement, ce ne fut jamais mon dessein de faire imprimer des oeuvres, que jusqu’ici je n’avais avouées qu’à mes particuliers amis. Mais ayant assez imprudemment prêté mon manuscrit à des personnes, à qui je ne le pouvais refuser sans incivilité, quinze jours après j’en vis trente copies, et j’appréhendai avec quelque raison, qu’un valet de chambre plus soigneux de quelque petit gain que de votre satisfaction, ne vous fit voir avec deux mille fautes des siennes, ce qu’à peine souffrirez-vous avec les miennes. Cette raison m’y a obligé sans doute, et la créance que j’ai eue que vous ne traiteriez pas avec rigueur le coup d’essai d’un jeune soldat, et que vous jugeriez avec bonté que des cadets du Régiment des Gardes, comme j’avais l’honneur d’être pour lors, ont quelquefois d’aussi mauvaises occupations. Ces considérations ont obligé beaucoup de personnes à pardonner les défauts que vous y trouverez, et ont peut être donné quelque estime à une chose qui n’aurait pas été supportable, d’un homme savant et du métier. Aussi comme je n’en espérai jamais aucune sorte de gloire, je ne trouverai point mauvais qu’on désapprouve publiquement une oeuvre qui ne passe pas pour bonne dans le jugement même de son auteur. Vous vous plaindrez avec justice du peu de crainte que j’ai eu de vous déplaire, et du dessein qu’il semble que j’ai de vous ennuyer dans la lecture d’une chose que je n’approuve pas moi-même. Mais outre les raisons que je vous ai déjà dites, je vous avouerai que les flatteries de mes amis l’ont emporté pardessus la mauvaise opinion que j’en avais, et m’ont à la fin persuadé qu’il s’était imprimé et s’imprimait encore tous les jours de pires chansons. Vous condamnerez peut-être ce divertissement, et je ne le veux pas entièrement excuser. Mais je le blâmerais encore davantage s’il détournait ceux qui s’y occupent, de la profession qu’ils font et du service qu’ils doivent à leur Prince. A Dieu ne plaise que je me donne la vanité de m’être passablement acquitté de l’un ou de l’autre. Mais je puis dire avec vérité, qu’on ne doit point accuser ma poésie des fautes que j’y ai faites, et que j’ai des excuses plus légitimes, ou que je n’en ai point du tout. C’est tout ce que je dirai pour ma justification, et j’alléguerai peu de chose pour la défense de ce misérable ouvrage. Je ne doute point qu’on n’y trouve un bon nombre de fautes contre la langue. Mais on considérera ce qu’on pouvait en ce temps là espérer d’un Gascon, sorti de son pays depuis quinze jours, et qui ne savait de François que ce qu’il en avait leu en Périgord, dans les Amadis de Gaule. Et je vous avertirai en passant, que vous y verrez encore les mêmes fautes que vous y avez peu remarquer dès qu’elle a commencé de paraître sur le Théâtre, et que les quatre premiers actes ayant été imprimés en mon absence, je n’ai pu rien corriger du tout, que la fin du cinquième.
Quelqu’un s’étonnera peut être que j’aie changé et ajouté quelque chose à l’histoire. Mais je le prierai de croire, que je l’ai lue, et que je n’ai pas entrepris de décrire la mort de Mithridate, sur ce que j’ai ouï dire de lui à ceux qui vendent son baume sur le Pont-neuf. Si j’y ai changé quelque chose la nécessité et la bienséance le demandaient : et si j’y ai ajouté quelques incidents, la stérilité du sujet m’y a obligé. Tous les auteurs qui ont parlé assez au long des actions de sa vie, ont traité sa mort assez succinctement. Plutarque n’en dit que deux mots dans la vie de Pompée. Florus dans son Epitome la rapporte en deux lignes. Et Appian Alexandrin, qui l’a décrite un peu plus amplement, n’en dit véritablement pas assez, pour en pouvoir tirer le sujet entier d’une Tragédie. Je sais bien qu’il mourut de la main d’un Celte, nommé Bitochus. Mais outre qu’à la représentation de deux Cléopâtres, nous avions déjà vu la même chose : j’ai jugé plus convenable à la générosité qu’on a remarquée dans toutes les actions de sa vie, de le faire mourir de la sienne. A sa mort il ne fait point mention d’Hypsicratée. Mais il y a beaucoup d’apparence, que celle qui ne l’abandonna jamais dans les combats, et de qui la fidélité a acquis une si grande réputation, ne l’abandonna point aux derniers moments de sa vie. Outre que je n’ai point vu encore d’auteur qui parle d’elle après la mort de Mithridate. J’ai donné une femme à Pharnace plus généreuse qu’il n’était lâche. Mais outre qu’il est certain qu’il a été marié, cet incident est assez beau, pour mériter qu’on lui pardonne. Et je ne mentirai point, quand je dirai que les actions de cette femme ont donné à ma Tragédie une grande partie du peu de réputation qu’elle a, et que celle qui les a représentées dans les meilleures compagnies de l’Europe, a tiré assez de larmes des plus beaux yeux de la terre pour laver cette faute.13 Je donne à ce même Pharnace les déplaisirs et les remords qu’il devait avoir de la mort de son père, bien que Plutarque rapporte qu’il envoya son corps à Pompée. Et qu’il soit très véritable qu’il n’en eut aucune sorte de regret. Mais je vous prie de considérer, que quelque soin que j’aie pris à le rendre plus excusable et plus honnête homme qu’il n’était, je n’ai pu empêcher que ses déportements ne donnassent de l’horreur à tout le monde, et que la bienséance m’obligeait du moins à changer des choses si peu importantes. Bien que l’histoire ne nomme point le lieu de la mort de Mithridate, je fais ma scène à Sinope, comme une des meilleures villes de ses Royaumes, et où il est assuré qu’on lui fit des honneurs funèbres. Et j’y fais au commencement paraître Pompée, bien que je n’ignore pas qu’il en était pour lors assez éloigné. Vous eussiez bien fait toutes ces remarques sans moi. Mais j’ai voulu prévenir la mauvaise opinion que vous auriez justement conçue d’un soldat ignorant, et vous supplier en suite de vous souvenir de ce que je vous ai déjà dit de mon absence pendant l’impression, où il s’est coulé une infinité de fautes, que vous ne me pardonnerez jamais, si vous n’avez une bonté merveilleuse.
À MONSIEUR DE LA CALPRENEDE. §
sur la mort de Mithridate, par l’Abbé de Beauregard.
BEAUREGARD.
LE LIBRAIRE AU LECTEUR. §
Cher Lecteur, Je t’avertis que j’ai fait imprimer cette tragédie l’auteur étant absent. 16 Et d’autant qu’il n’en a pas vu les épreuves, il s’y est coulé quelques fautes qu’indubitablement il n’eut pas laissé passer. C’est pourquoi je te prie de ne lui en point attribuer aucunes. J’ai fait une petite recherche de celles que j’y ai reconnues, que tu pourras corriger suivant l’errata.
Fautes survenues en l’impression.17
Fol.3. l.24 Et lisez Mais : fol.5. l.1. prétendrais l. prétendais : fol.5. l.3. absolu l.
absolus : fol.7. l.13. témoigna l. témoignât : fol.8. l.3. ne l. n’en : fol.8. l.20. toutes choses l. toute chose : fol.8. l.24. jusques l. jusque : fol.9. l.12. d’un l. d’une, un l. ce : fol.12. l.1. puis l. puisse : fol.16. l.12. mon côté l. mes côtés : fol.18. l.9. en l. ou : fol.20. l.7. trahi l. trahis : fol.20. l.12.13. absolue voulue. l. absolues voulues : fol.26. l.14. un l. mon : fol.29. l.13. le l. la : fol.33. l.7. peuples l. peuple : fol.33. l.13. chéri l. chéris : fol.33. l.15. on l. l’on : fol.38. l.18. punie l. punis : fol.44. l.3. l’apprend l. apprend : fol.44. l.19. aurais. l. avais : fol.45. l.5. me l. le : fol.47. l.15. la l. ma : fol.56. l.3. vi siens l. veux : fol.56. l.8. j’en l. je. et en quelques endroits avec. l. avecque.18
LES ACTEURS §
- POMPÉE.
- PHARNACE, Roi du Pont.
- MITHRIDATE.
- MÉNANDRE, chef de la cavalerie de Mithridate.
- ÉMILE, Capitaine Romain.
- HYPSICRATÉE, femme de Mithridate.
- BÉRÉNICE, femme de Pharnace.
- MITHRIDATIE, fille de Mithridate.
- NISE, fille de Mithridate.
- Un SOLDAT..
ACTE I. §
SCÈNE PREMIÈRE. Pompée, Pharnace. §
POMPÉE.
PHARNACE.
POMPÉE.
PHARNACE.
POMPÉE.
SCÈNE II. Mithridate, Hypsicratée. §
MITHRIDATE.
HYPSICRATÉE.
MITHRIDATE.
HYPSICRATÉE.
MITHRIDATE.
HYPSICRATÉE.
MITHRIDATE.
SCÈNE I.I. Mithridate. Bérénice. §
MITHRIDATE.
BÉRÉNICE.
MITHRIDATE.
SCÈNE IV. Mithridate, Ménandre. §
MITHRIDATE.
MÉNANDRE.
MITHRIDATE.
ACTE II §
SCÈNE PREMIÈRE. Mithridate, Hypsicratée. §
MITHRIDATE.
HYPSICRATÉE.
MITHRIDATE.
HYPSICRATÉE.
MITHRIDATE.
HYPSICRATÉE.
MITHRIDATE.
SCÈNE II. Mitraidatie, Nise, Bérénice. §
MITHRIDATIE.
NISE.
BÉRÉNICE.
MITHRIDATIE.
BÉRÉNICE.
NISE.
BÉRÉNICE.
MITHRIDATIE.
BÉRÉNICE.
SCÈNE III. Pompée, Pharnace. §
POMPÉE.
PHARNACE.
POMPÉE.
PHARNACE.
POMPÉE.
SCÈNE IV. Pharnace. Émile. §
PHARNACE.
ÉMILE.
PHARNACE.
ÉMILE.
PHARNACE.
ÉMILE.
PHARNACE.
ÉMILE.
PHARNACE.
ÉMILE.
PHARNACE.
ÉMILE.
SCÈNE V. Un Soldat, Pharnace. §
UN SOLDAT.
PHARNACE.
UN SOLDAT.
PHARNACE.
ACTE III §
SCÈNE PREMIÈRE. Hypsicratée. Mithridate, Mithridatie, Nise. §
HYPSICRATÉE.
MITHRIDATE.
HYPSICRATÉE.
MITHRIDATE.
MITHRIDATIE.
MITHRIDATE.
HYPSICRATÉE.
NISE.
MITHRIDATE.
MITHRIDATIE.
MITHRIDATE.
MITHRIDATIE.
MITHRIDATE.
SCÈNE II. Pharnace, Émile. §
PHARNACE.
ÉMILE.
PHARNACE.
SCÈNE III. Pharnace. Bérénice. §
PHARNACE.
BÉRÉNICE.
PHARNACE.
BÉRÉNICE.
PHARNACE.
BÉRÉNICE.
PHARNACE.
BÉRÉNICE.
PHARNACE.
BÉRÉNICE.
PHARNACE.
BÉRÉNICE.
PHARNACE.
BÉRÉNICE.
PHARNACE.
BÉRÉNICE.
PHARNACE.
BÉRÉNICE.
PHARNACE.
BÉRÉNICE.
PHARNACE.
BÉRÉNICE.
PHARNACE.
ACTE IV §
SCÈNE PREMIÈRE. Mithridatie, Nise, Mithridate, Hysicratée, Bérénice. §
MITHRIDATIE.
NISE.
MITHRIDATE.
HYPSICRATÉE.
MITHRIDATE.
BÉRÉNICE.
HYPSICRATÉE.
MITHRIDATE.
SCÈNE II. Émile, Pharnace. §
ÉMILE.
PHARNACE.
ÉMILE.
PHARNACE.
SCÈNE III. Mithridate, Pharnace. §
MITHRIDATE.
PHARNACE.
MITHRIDATE.
PHARNACE.
MITHRIDATE.
PHARNACE.
MITHRIDATE.
PHARNACE.
MITHRIDATE.
PHARNACE.
SCENE IV. Mithridatie, Nise, Pharnace, Hypsicratée. §
MITHRIDATIE.
NISE.
PHARNACE.
HYPSICRATÉE.
MITHRIDATIE.
NISE.
SCÈNE V. Émile, Pharnace. §
ÉMILE.
PHARNACE.
ÉMILE.
ACTE V §
SCÈNE PREMIÈRE. Mithridate, Hypsicratée, Mithridatie, Nise. §
MITHRIDATE.
NISE.
MITHRIDATIE.
MITHRIDATE.
HYPSICRATÉE.
MITHRIDATE.
HYPSICRATÉE.
MITHRIDATE.
HYPSICRATÉE.
MITHRIDATE.
NISE.
MITHRIDATE.
HYPSICRATÉE.
MITHRIDATIE.
MITHRIDATE.
MITHRIDATIE.
NISE.
SCÈNE II. Bérénice. Mithridate, Hypsicratée, Mithridatie, Nise. §
BÉRÉNICE.
MITHRIDATE.
BÉRÉNICE.
HYPSICRATÉE.
BÉRÉNICE.
MITHRIDATIE.
BÉRÉNICE.
MITHRIDATE.
BÉRÉNICE.
NISE.
MITHRIDATIE.
MITHRIDATE.
NISE.
HYPSICRATÉE.
MITHRIDATE.
MITHRIDATIE.
NISE.
MITHRIDATIE.
BÉRÉNICE.
MITHRIDATE.
HYPSICRATÉE.
MITHRIDATE.
HYPSICRATÉE.
MITHRIDATE.
BÉRÉNICE.
HYPSICRATÉE.
MITHRIDATE.
BÉRÉNICE.
MITHRIDATE.
SCÈNE III. Ménandre, Mithridate. §
MÉNANDRE.
MITHRIDATE.
MÉNANDRE.
MITHRIDATE.
DERNIÈRE SCÈNE. Pharnace, Ménandre, Émile. §
PHARNACE.
MÉNANDRE.
PHARNACE.
ÉMILE.
PHARNACE.
ÉMILE.