M. DC. LXXI. AVEC PRIVILÈGE DU ROI.
PAR M. RACINE
EXTRAIT DU PRIVILÈGE DU ROI §
Par Grâce et Privilège du Roi, donné à Paris le jour de janvier 1671. Signé par le Roi en son conseil d’ALENCE. Il est permis à Sieur RACINE, de faire imprimer par tel de nos imprimeurs réservés que bon lui semblera choisir, une tragédie de sa composition, intitulée BERENICE ; Et défenses sont faites à toutes personnes, de quelque qualité et condition qu’elles soient, d’imprimer, faire imprimer, vendre et débiter la dite tragédie, sans le consentement de l’exposant, ou de ceux qui auront droit de lui, à peine de mille livres d’amende, payables par chacun des contrevenants, confiscation des exemplaires contrefaits, et de tous dépens, dommages et intérêts ; et ce pendant le temps et espace de dix ans, à compter du jour que la dite tragédie sera achevée d’imprimer pour la première fois, ainsi que plus au long il est porté et dites lettres de privilège.
Registré sur le livre de la Communauté, suivant l’arrêt de la cour le 8 avril 1653. Signé L. SEVESTRE, Syndic.
Et le dit Sieur RACINE, a cédé son droit de privilège à Claude Barbin, Marchand Libraire à Paris, pour en jouir suivant l’accord fait entre eux.
MONSEIGNEUR, §
Quelque juste défiance que j’aie de moi-même et de mes ouvrages, j’ose espérer que vous ne condamnerez pas la liberté que je prends de vous dédier cette tragédie. Vous ne l’avez pas jugée tout à fait indigne de votre approbation. Mais ce qui fait son plus grand mérite auprès de vous, c’est, MONSEIGNEUR, que vous avez été témoin du bonheur qu’elle a eu de ne pas déplaire à Sa Majesté.
L’on sait que les moindres choses vous deviennent considérables, pour peu qu’elles puissent servir ou à sa gloire ou à son plaisir. Et c’est ce qui fait qu’au milieu de tant d’importantes occupations, où le zèle de votre prince et le bien public vous tiennent continuellement attaché, vous ne dédaignez pas quelquefois de descendre jusqu’à nous, pour nous demander compte de notre loisir.
J’aurais ici une belle occasion de m’étendre sur vos louanges, si vous me permettiez de vous louer. Et que ne dirais-je point de tant de rares qualités qui vous ont attiré l’admiration de toute la France, de cette pénétration à laquelle rien n’échappe, de cet esprit vaste qui embrasse, qui exécute tout à la fois tant de grandes choses, de cette âme que rien n’étonne, que rien ne fatigue ?
Mais, MONSEIGNEUR, il faut être plus retenu à vous parler de vous-même et je craindrais de m’exposer, par un éloge importun, à vous faire repentir de l’attention favorable dont vous m’avez honoré ; il vaut mieux que je songe à la mériter par quelques nouveaux ouvrages : aussi bien c’est le plus agréable remerciement qu’on vous puisse faire. Je suis avec un profond respect,
MONSEIGNEUR, Votre très humble et très obéissant serviteur,
Préface §
C’est-à-dire que "Titus, qui aimait passionnément Bérénice, et qui même, à ce qu’on croyait, lui avait promis de l’épouser, la renvoya de Rome, malgré lui et malgré elle, dès les premiers jours de son empire". Cette action est très fameuse dans l’histoire, et je l’ai trouvée très propre pour le théâtre, par la violence des passions qu’elle y pouvait exciter. En effet, nous n’avons rien de plus touchant dans tous les poètes, que la séparation d’Enée et de Didon, dans Virgile. Et qui doute que ce qui a pu fournir assez de matière pour tout un chant d’un poème héroïque, où l’action dure plusieurs jours, ne puisse suffire pour le sujet d’une tragédie, dont la durée ne doit être que de quelques heures ? Il est vrai que je n’ai point poussé Bérénice jusqu’à se tuer comme Didon, parce que Bérénice n’ayant pas ici avec Titus les derniers engagements que Didon avait avec Enée, elle n’est pas obligée comme elle de renoncer à la vie. A cela près, le dernier adieu qu’elle dit à Titus, et l’effort qu’elle se fait pour s’en séparer, n’est pas le moins tragique de la pièce, et j’ose dire qu’il renouvelle assez bien dans le coeur des spectateurs l’émotion que le reste y avait pu exciter. Ce n’est point une nécessité qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie ; il suffit que l’action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les passions y soient excitées, et que tout s’y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie.
Je crus que je pourrais rencontrer toutes ces parties dans mon sujet. Mais ce qui m’en plut davantage, c’est que je le trouvai extrêmement simple. Il y avait longtemps que je voulais essayer si je pourrais faire une tragédie avec cette simplicité d’action qui a été si fort du goût des anciens. Car c’est un des premiers préceptes qu’ils nous ont laissés : "Que ce que vous ferez, dit Horace, soit toujours simple et ne soit qu’un". Ils ont admiré l’Ajax de Sophocle, qui n’est autre chose qu’Ajax qui se tue de regret, à cause de la fureur où il était tombé après le refus qu’on lui avait fait des armes d’Achille. Ils ont admiré le Philoctète, dont tout le sujet est Ulysse qui vient pour surprendre les flèches d’Hercule. L’Oedipe même, quoique tout plein de reconnaissances, est moins chargé de matière que la plus simple tragédie de nos jours. Nous voyons enfin que les partisans de Térence, qui l’élèvent avec raison au-dessus de tous les poètes comiques, pour l’élégance de sa diction et pour la vraisemblance de ses moeurs, ne laissent pas de confesser que Plaute a un grand avantage sur lui par simplicité qui est dans la plupart des sujets de Plaute. Et c’est sans doute cette simplicité merveilleuse qui a attiré à ce dernier toutes les louanges que les anciens lui ont données. Combien Ménandre était-il encore plus simple, puisque Térence est obligé de prendre deux comédies de ce poète pour en faire une des siennes !
Et il ne faut point croire que cette règle ne soit fondée que sur la fantaisie de ceux qui l’ont faite. Il n’y a que le vraisemblable qui touche dans la tragédie. Et quelle vraisemblance y a-t-il qu’il arrive en un jour une multitude de choses qui pourraient à peine arriver en plusieurs semaines ? Il y en a qui pensent que cette simplicité est une marque de peu d’invention. Ils ne songent pas qu’au contraire toute l’invention consiste à faire quelque chose de rien, et que tout ce grand nombre d’incidents a toujours été le refuge des poètes qui ne sentaient dans leur génie ni assez d’abondance ni assez de force pour attacher durant cinq actes leurs spectateurs par une action simple, soutenue de la violence des passions, de la beauté des sentiments et de l’élégance de l’expression. Je suis bien éloigné de croire que toutes ces choses se rencontrent dans mon ouvrage ; mais aussi je ne puis croire que le public me sache mauvais gré de lui avoir donné une tragédie qui a été honorée de tant de larmes, et dont la trentième représentation a été aussi suivie que la première.
Ce n’est pas que quelques personnes ne m’aient reproché cette même simplicité que j’avais recherchée avec tant de soin. Ils ont cru qu’une tragédie qui était si peu chargée d’intrigues ne pouvait être selon les règles du théâtre. Je m’informai s’ils se plaignaient qu’elle les eût ennuyés. On me dit qu’ils avouaient tous qu’elle n’ennuyait point, qu’elle les touchait même en plusieurs endroits et qu’ils la verraient encore avec plaisir. Que veulent-ils davantage ? Je les conjure d’avoir assez bonne opinion d’eux-mêmes pour ne pas croire qu’une pièce qui les touche, et qui leur donne du plaisir, puisse être absolument contre les règles. La principale règle est de plaire et de toucher. Toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première. Mais toutes ces règles sont d’un long détail, dont je ne leur conseille pas de s’embarrasser. Ils ont des occupations plus importantes. Qu’ils se reposent sur nous de la fatigue d’éclaircir les difficultés de la poétique d’Aristote, qu’ils se réservent le plaisir de pleurer et d’être attendris, et qu’ils me permettent de leur dire ce qu’un musicien disait à Philippe, roi de Macédoine, qui prétendait qu’une chanson n’était pas selon les règles : "A Dieu ne plaise, seigneur, que vous soyez jamais si malheureux que de savoir ces choses-là mieux que moi !"
Voilà tout ce que j’ai à dire à ces personnes à qui je ferai toujours gloire de plaire. Car pour le libelle que l’on fait contre moi, je crois que les lecteurs me dispenseront volontiers d’y répondre. Et que répondrais-je à un homme qui ne pense rien et qui ne sait pas même construire ce qu’il pense ? Il parle de protase comme s’il entendait ce mot, et veut que cette première des quatre parties de la tragédie soit toujours la plus proche de la dernière, qui est la catastrophe. Il se plaint que la trop grande connaissance des règles l’empêche de se divertir à la comédie. Certainement, si l’on en juge par sa dissertation, il n’y eut jamais de plainte plus mal fondée. Il paraît bien qu’il n’a jamais lu Sophocle, qu’il loue très injustement d’une grande multiplicité d’incidents ; et qu’il n’a même jamais rien lu de la poétique, que dans quelques préfaces de tragédies. Mais je lui pardonne de ne pas savoir les règles du théâtre, puisque, heureusement pour le public, il ne s’applique pas à ce genre d’écrire. Ce que je ne lui pardonne pas, c’est de savoir si peu les règles de la bonne plaisanterie, lui qui ne veut pas dire un mot sans plaisanter. Croit-il réjouir beaucoup les honnêtes gens par ces hélas de poche, ces mesdemoiselles mes règles, et quantité d’autres basses affectations qu’il trouvera condamnées dans tous les bons auteurs, s’il se mêle jamais de les lire ?
Toutes ces critiques sont le partage de quatre ou cinq petits auteurs infortunés, qui n’ont jamais pu par eux-mêmes exciter la curiosité du public. Ils attendent toujours l’occasion de quelque ouvrage qui réussisse pour l’attaquer, non point par jalousie, car sur quel fondement seraient-ils jaloux ? Mais dans l’espérance qu’on se donnera la peine de leur répondre, et qu’on les tirera de l’obscurité où leurs propres ouvrages les auraient laissés toute leur vie.
ACTEURS §
- TITUS, empereur de Rome.
- BÉRÉNICE, reine de Palestine.
- ANTIOCHUS, roi de Comagène.
- PAULIN, confident de Titus.
- ARSACE, confident d’Antiochus.
- PHÉNICE, confidente de Bérénice.
- RUTILE, Romain.
- SUITE DE TITUS
ACTE I §
SCÈNE PREMIÈRE. Antiochus, Arsace. §
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
SCÈNE II. §
ANTIOCHUS, seul.
SCÈNE III. Antiochus, Arsace. §
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
SCÈNE IV. Bérénice, Antiochus, Phénice. §
BÉRÉNICE
ANTIOCHUS
BÉRÉNICE
ANTIOCHUS
BÉRÉNICE
ANTIOCHUS
BÉRÉNICE
ANTIOCHUS
BÉRÉNICE
ANTIOCHUS
BÉRÉNICE
ANTIOCHUS
BÉRÉNICE
ANTIOCHUS
BÉRÉNICE
ANTIOCHUS
SCÈNE V. Bérénice, Phénice. §
PHÉNICE
BÉRÉNICE
PHÉNICE
BÉRÉNICE
PHÉNICE
BÉRÉNICE
ACTE II §
SCÈNE PREMIÈRE. Titus, Paulin, Suite. §
TITUS
PAULIN
TITUS
PAULIN
TITUS
PAULIN
TITUS
SCÈNE II. Titus, Paulin. §
TITUS
PAULIN
TITUS
PAULIN
TITUS
PAULIN
TITUS
PAULIN
TITUS
PAULIN
TITUS
PAULIN
TITUS
PAULIN
TITUS
SCÈNE III. Titus, Paulin, Rutile. §
RUTILE
TITUS
PAULIN
TITUS
SCÈNE IV. Bérénice, Titus, Paulin, Phénice. §
BÉRÉNICE
TITUS
BÉRÉNICE
TITUS
BÉRÉNICE
TITUS
BÉRÉNICE
TITUS
BÉRÉNICE
TITUS
BÉRÉNICE
TITUS
BÉRÉNICE
TITUS
BÉRÉNICE
TITUS
SCÈNE V. Bérénice, Phénice. §
BÉRÉNICE
PHÉNICE
BÉRÉNICE
ACTE III §
SCÈNE PREMIÈRE. Titus, Antiochus, Arsace. §
TITUS
ANTIOCHUS
TITUS
ANTIOCHUS
TITUS
ANTIOCHUS
TITUS
ANTIOCHUS
TITUS
ANTIOCHUS
TITUS
ANTIOCHUS
TITUS
SCÈNE II. Antiochus, Arsace. §
ARSACE
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
SCÈNE III. Bérénice, Antiochus, Arsace, Phénice. §
BÉRÉNICE
ANTIOCHUS
BÉRÉNICE
ANTIOCHUS
BÉRÉNICE
ANTIOCHUS
BÉRÉNICE
ANTIOCHUS
BÉRÉNICE
ANTIOCHUS
BÉRÉNICE
ANTIOCHUS
BÉRÉNICE
ANTIOCHUS
BÉRÉNICE
ANTIOCHUS
BÉRÉNICE
ANTIOCHUS
BÉRÉNICE
ANTIOCHUS
BÉRÉNICE
ANTIOCHUS
BÉRÉNICE
PHÉNICE
BÉRÉNICE
ANTIOCHUS
BÉRÉNICE
SCÈNE IV. Antiochus, Arsace. §
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
ACTE IV §
SCÈNE PREMIÈRE. §
BÉRÉNICE, seule.
SCÈNE II. Bérénice, Phénice. §
BÉRÉNICE
PHÉNICE
BÉRÉNICE
PHÉNICE
BÉRÉNICE
PHÉNICE
SCÈNE III. Titus, Paulin, Suite. §
TITUS
PAULIN
SCÈNE IV. §
TITUS, seul.
SCÈNE V. Bérénice, Titus. §
BÉRÉNICE, en sortant.
TITUS
BÉRÉNICE
TITUS
BÉRÉNICE
TITUS
BÉRÉNICE
TITUS
BÉRÉNICE
TITUS
BÉRÉNICE
TITUS
BÉRÉNICE
TITUS
BÉRÉNICE
TITUS
BÉRÉNICE
SCÈNE VI. Titus, Paulin. §
PAULIN
TITUS
PAULIN
TITUS
PAULIN
TITUS
PAULIN
TITUS
SCÈNE VII. Titus, Antiochus, Paulin, Arsace. §
ANTIOCHUS
TITUS
SCÈNE VIII. Titus, Antiochus, Paulin, Arsace, Rutile. §
RUTILE
TITUS
PAULIN
ANTIOCHUS
PAULIN
TITUS
ACTE V §
SCÈNE PREMIÈRE. §
ARSACE, seul.
SCÈNE II. Antiochus, Arsace. §
ARSACE
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
ARSACE
ANTIOCHUS
SCÈNE III. Titus, Antiochus, Arsace. §
TITUS, en entrant.
SCÈNE IV. Antiochus, Arsace. §
ANTIOCHUS
SCÈNE V. Titus, Bérénice, Phénice. §
BÉRÉNICE
TITUS
BÉRÉNICE
TITUS
BÉRÉNICE
TITUS
BÉRÉNICE
TITUS
BÉRÉNICE
TITUS
BÉRÉNICE
TITUS
BÉRÉNICE
TITUS
BÉRÉNICE
TITUS
SCÈNE VI. Titus, Bérénice. §
TITUS
BÉRÉNICE
TITUS
SCÈNE DERNIÈRE. Titus, Bérénice, Antiochus. §
TITUS
ANTIOCHUS
TITUS
ANTIOCHUS
BÉRÉNICE, se levant.
ANTIOCHUS
ANNEXES §
Liste des oeuvres théâtrales de Jean Racine §
Le corpus théâtral de Jean Racine se compose de douze pièces : onze tragédies et une comédie. Cette production se partage dans le temps en deux parties : la première et principale se situe entre les débuts avec "La Thébaïde" (1664) et le la polémique de "Phèdre" (1677), la seconde concerne les deux tragédies religieuses d’Esther (1689) et d’Athalie (1691) commandées par Mme de Maintenon. Les deux premières tragédies ont été représentées par le troupe de Molière au théâtre du Palais-Royal puis Racine confia ses pièces à la troupe de l’Hôtel de Bourgogne et se brouilla avec Molière. Son unique comédie fut représentée à l’Hôtel Guénégaud et ses dernières tragédies au Collège de Saint-Cyr jouées par les pensionnaires devant Louis XIV. Les sujets des tragédies sont tirés de la mythologie grecque (La Thébaïde, Andromaque, Iphigénie, Phèdre), de l’histoire antique grecque (Alexandre) ou romaine (Britannicus, Bérénice, Mithridate), ou de l’histoire récente proche-orientale (Bajazet). Esther et Athalie sont inspirées des livres éponymes de la Bible. La comédie des Plaideurs ironise sur la justice de son temps.
La Thébaïde ou les rère ennemis (1664), représentée pour le première fois le 20 juin 1664 au Théâtre du Palais-Royal
Alexandre le Grand (1665), représentée pour le première fois le 4 décembre 1665 au Théâtre du Palais Royal.
Andromaque (1667), représentée pour le première fois le 17 novembre 1667 à l’Hôtel de Bourgogne.
Les Plaideurs (1668), représentée pour le première fois le 28 mai à l’Hôtel Guénégaud.
Britannicus (1669), représentée pour le première fois le 13 décembre 1669 à l’Hôtel de Bourgogne.
Bérénice (1670), représentée pour le première fois le à l’Hôtel de Bourgogne.
Mithridate (1673), représentée pour le première fois le à l’Hôtel de Bourgogne.
Bajazet (1672), représentée pour le première fois le 1er janvier 1672 à l’Hôtel de Bourgogne.
Iphigénie, représentée pour le première fois le 18 août 1674 à l’Hôtel de Bourgogne.
Phèdre (1677), représentée pour le première fois le 1er janvier 1677 à l’Hôtel de Bourgogne.
Esther, représentée pour le première fois le 26 janvier 1689 au Collège de Saint-Cyr.
Athalie, représentée pour le première fois le 17 novembre 1691 au Collège de Saint-Cyr.