1750
Voltaire
Avis au lecteur de Voltaire §
Cette pièce est fort différente de celle qui parut il y a plus d’un an en 1752, à Paris, sous le même titre. Des copistes l’avaient transcrite aux représentations, et l’avaient toute défigurée. Leurs omissions étaient remplies par des mains étrangères ; il y avait une centaine de vers qui n’étaient pas de l’auteur. On fit de cette copie infidèle une édition furtive : cette édition était défectueuse d’un bout à l’autre ; et on ne manqua pas de l’imiter en Hollande avec beaucoup plus de fautes encore. L’auteur a soigneusement corrigé la présente édition, faite à Letpsik par son ordre et sous ses yeux ; il y a même changé des scènes entières. On ne cessera de répéter que c’est un grand abus que les auteurs soient imprimés malgré eux. Un libraire se hâte de faire une mauvaise édition d’un livre qui lui tombe entre les mains ; et ce libraire se plaint ensuite quand l’auteur auquel il a fait tort donne son véritable ouvrage. Voilà où la littérature en est réduite aujourd’hui.
Avertissement de Condorcet §
Cette pièce, ainsi que la Mort de César, est d’un genre particulier, le plus difficile de tous peut-être, mais aussi le plus utile. Dans ces pièces, ce n’est ni à un seul personnage, ni à une famille qu’on s’intéresse, c’est à un grand événement historique. Elles ne produisent point ces émotions vives que le spectacle des passions tendres peut seul exciter. L’intérêt de curiosité, qu’on éprouve à suivre une intrigue, est une ressource qui leur manque. L’effet des situations extraordinaires, ou des coups de théâtre, y peut difficilement être employé. Ce qui attache dans ces pièces, c’est le développement de grands caractères placés dans des situations fortes, le plaisir d’entendre de grandes idées exprimées dans de beaux vers, et avec un style auquel l’état des personnages à qui on les prête permet de donner de la pompe et de l’énergie sans s’écarter de la vraisemblance ; c’est le plaisir d’être témoin, pour ainsi dire, d’une révolution qui fait époque dans l’histoire, d’en voir sous ses yeux mouvoir tous les ressorts. Elles ont surtout l’avantage précieux de donner à l’âme de l’élévation et de la force : en sortant de ces pièces, on se trouve plus disposé à une action de courage, plus éloigné de ramper devant un homme accrédité, ou de plier devant le pouvoir injuste et absolu. Elles sont plus difficiles à faire : il ne suffit pas d’avoir un grand talent pour la poésie dramatique, il faut y joindre une connaissance approfondie de l’histoire, une tête faite pour combiner des idées de politique, de morale, et de philosophie. Elles sont aussi plus difficiles à jouer : dans les autres pièces, pourvu que les principaux personnages soient bien remplis, on peut être indulgent pour le reste ; mais on ne voit pas sans dégoût un Caton, un Clodius même, dire d’une manière gauche des vers qu’il a l’air de ne pas entendre.
D’ailleurs, un acteur qui a éprouvé des passions, qui a l’âme sensible, sentira toutes les nuances de la passion dans un rôle d’amant, de père, ou d’ami ; mais comment un acteur qui n’a point reçu une éducation soignée ; qui ne s’est point occupé des grands objets qui ont animé les personnages qu’il va représenter, trouvera-t-il le ton, l’action, les accents, qui conviennent à Cicéron et à César ?
Rome sauvée fut représentée à Paris sur un théâtre particulier (1). M. de Voltaire y joua le rôle de Cicéron. Jamais, dans aucun rôle, aucun acteur n’a porté si loin l’illusion : on croyait voir le consul. Ce n’étaient pas des vers récités de mémoire qu’on entendait, mais un discours sortant de l’âme de l’orateur. Ceux qui ont assisté à ce spectacle, il y a plus de trente ans, se souviennent encore du moment où l’auteur de Rome sauvée s’écriait : Romains, j’aime la gloire, et ne veux point m’en taire, avec une vérité si frappante, qu’on ne savait si ce noble aveu venait d’échapper à l’âme de Cicéron ou à celle de Voltaire.
Avant lui, la Mort de Pompée était le seul modèle des pièces de ce genre qu’il y eût dans notre langue, on peut dire même dans aucune langue. Ce n’est pas que le Jules César de Shakespeare, ses pièces tirées de l’Histoire d’Angleterre, ainsi que quelques tragédies espagnoles, ne soient des drames historiques ; mais de telles pièces, où il n’y a ni unité ni raison, où tous les tons sont mêlés, où l’histoire est conservée jusqu’à la minutie, et les moeurs altérées jusqu’au ridicule, de telles pièces ne peuvent plus être comptées parmi les productions des arts que comme des monuments du génie brut de leurs auteurs, et de la barbarie des siècles qui les ont produites.
(1) Celui que Voltaire avait fait construire dans sa maison rue Traversière-Saint-Honoré. La pièce y fut représentée le 8 juin 1750, et chez la duchesse du Maine, à Sceaux, le 22 juin. À Sceaux, comme à Paris, Voltaire joua le rôle de Cicéron, et Lekain celui de Statilius, personnage qui fut supprimé lorsque l’auteur corrigea ou refit son ouvrage l’année suivante. Voltaire était en Prusse quand sa tragédie fut représentée pour la première fois sur le Théâtre-Français, le 24 février 1752. Le roi de Prusse ayant désiré la voir jouer à sa cour, les princes et princesses de la famille royale y remplirent des rôles avec talent, et le prince Henri surtout se distingua.
Voltaire signale comme infidèle une édition qui parut en 1752. Cependant c’est dans une édition de cette date, et sous l’adresse de Berlin, que j’ai pris beaucoup de variantes.
En 1756, lors de la reprise du Catilina de Crébillon, Fréron fit un grand éloge de la Rome sauvée de Voltaire, qui a substitué des beautés aux défauts (voyez l’Année littéraire, 1756, II, 341). Mais, en 1762, il tint un autre langage. Oreste et Rome sauvée, disait-il alors (voyez Année littéraire, 1762, VII, 236), n’ont servi qu’à confirmer le mérite d’Electre et de Catilina.
Je ne connais aucune parodie de Rome sauvée ; mais, à son apparition, on publia quelques brochures : I. Observations sur Catilina et Rome sauvée , in-8° de trente-deux pages. II. Parallèle de Catilina et de Rome sauvée, in-12 de trente-deux pages. III. Lettre à madame de** sur la tragédie de Rome sauvée, petit in-8° de treize pages. On a quelquefois indiqué comme relatives à Rome sauvée des brochures dont la date même prouve qu’elles sont relatives au Catilina de Crébillon, qui est de 1748.
Préface de Voltaire §
Deux motifs ont fait choisir ce sujet de tragédie, qui parait impraticable, et peu fait pour les moeurs, pour les usages, la manière de penser, et le théâtre de Paris.
On a voulu essayer encore une fois, par une tragédie sans déclaration d’amour, de détruire les reproches que toute l’Europe savante fait à la France, de ne souffrir guère au théâtre que les intrigues galantes ; et on a eu surtout pour objet de faire connaître Cicéron aux jeunes personnes qui fréquentent les spectacles.
Les grandeurs passées des Romains tiennent encore toute la terre attentive, et l’Italie moderne met une partie de sa gloire à découvrir quelques ruines de l’ancienne. On montre avec respect la maison que Cicéron occupa. Son nom est dans toutes les bouches, ses écrits dans toutes les mains. Ceux qui ignorent dans leur patrie quel chef était à la tête de ses tribunaux, il y a cinquante ans, savent en quel temps Cicéron était à la tête de Rome. Plus le dernier siècle de la république romaine a été bien connu de nous, plus ce grand homme a été admiré. Nos nations modernes, trop tard civilisées, ont eu longtemps de lui des idées vagues ou fausses. Ses ouvrages servaient à notre éducation ; mais on ne savait pas jusqu’à quel point sa personne était respectable. L’auteur était superficiellement connu ; le consul était presque ignoré. Les lumières que nous avons acquises nous ont appris à ne lui comparer aucun des hommes qui se sont mêlés du gouvernement, et qui ont prétendu à l’éloquence.
Il semble que Cicéron aurait été tout ce qu’il aurait voulu être. Il gagna une bataille dans les gorges d’Issus, où Alexandre avait vaincu les Perses, il est bien vraisemblable que s’il s’était donné tout entier à la guerre, à cette profession qui demande un sens droit et une extrême vigilance, il eût été au rang des plus illustres capitaines de son siècle ; mais, comme César n’eût été que le second des orateurs, Cicéron n’eût été que le second des généraux. Il préféra à toute autre gloire celle d’être le père de la maîtresse du monde : et quel prodigieux mérite ne fallait-il pas à un simple chevalier d’Arpinum pour percer la foule de tant de grands hommes, pour parvenir sans intrigue à la première place de l’univers, malgré l’envie de tant de patriciens qui régnaient à Rome !
Ce qui étonne surtout, c’est que, dans les tumultes et les orages de sa vie, cet homme, toujours chargé des affaires de l’état et de celles des particuliers, trouvât encore du temps pour être instruit à fond de toutes les sectes des Grecs, et qu’il fût le plus grand philosophe des Romains, aussi bien que le plus éloquent. Y a-t-il dans l’Europe beaucoup de ministres, de magistrats, d’avocats même un peu employés, qui puissent, je ne dis pas expliquer les admirables découvertes de Newton, et les idées de Leibnitz, comme Cicéron rendait compte des principes de Zenon, de Platon, et d’épicure, mais qui puissent répondre à une question profonde de philosophie ? Ce que peu de personnes savent, c’est que Cicéron était encore un des premiers poètes d’un siècle où la belle poésie commençait à naître. Il balançait la réputation de Lucrèce. Y a-t-il rien de plus beau que ces vers qui nous sont restés de son poème sur Marius, et qui font tant regretter la perte de cet ouvrage ?
Je suis de plus en plus persuadé que notre langue est impuissante à rendre l’harmonieuse énergie des vers latins comme des vers grecs ; mais j’oserai donner une légère esquisse de ce petit tableau, peint par le grand homme que j’ai osé faire parler dans Rome sauvée, et dont j’ai imité en quelques endroits les Catilinaires.
Pour peu qu’on ait la moindre étincelle de goût, on apercevra dans la faiblesse de cette copie la force du pinceau de l’original. Pourquoi donc Cicéron passe-t-il pour un mauvais poète ? Parce qu’il a plu à Juvénal de le dire, parce qu’on lui a imputé un vers ridicule :
C’est un vers si mauvais, que le traducteur, qui a voulu en exprimer les défauts en français, n’a pu même y réussir.
ne rend pas à beaucoup près le ridicule du vers latin.
Je demande s’il est possible que l’auteur du beau morceau de poésie que je viens de citer ait fait un vers si impertinent ? Il y a des sottises qu’un homme de génie et de sens ne peut jamais dire. Je m’imagine que le préjugé, qui n’accorde presque jamais deux genres à un seul homme, fit croire Cicéron incapable de la poésie quand il y eut renoncé. Quelque mauvais plaisant, quelque ennemi de la gloire de ce grand homme, imagina ce vers ridicule, et l’attribua à l’orateur, au philosophe, au père de Rome. Juvénal, dans le siècle suivant, adopta ce bruit populaire, et le fit passer à la postérité dans ses déclamations satiriques ; et j’ose croire que beaucoup de réputations bonnes ou mauvaises se sont ainsi établies.
On impute, par exemple, au P. Malebranche ces deux vers :
On prétend qu’il les fit pour montrer qu’un philosophe peut, quand il veut, être poète. Quel homme de bon sens croira que le P. Malebranche ait fait quelque chose de si absurde ? Cependant, qu’un écrivain d’anecdotes, un compilateur littéraire, transmette à la postérité cette sottise, elle s’accréditera avec le temps ; et si le P. Malebranche était un grandhomme, on dirait un jour : Ce grand homme devenait un sot quand il était hors de sa sphère. On a reproché à Cicéron trop de sensibilité, trop d’affliction dans ses malheurs. Il confie ses justes plaintes à sa femme et à son ami, et on impute à lâcheté sa franchise. Le blâme qui voudra d’avoir répandu dans le sein de l’amitié les douleurs qu’il cachait à ses persécuteurs ; je l’en aime davantage. Il n’y a guère que les âmes vertueuses de sensibles. Cicéron, qui aimait tant la gloire, n’a point ambitionné celle de vouloir paraître ce qu’il n’était pas. Nous avons vu des hommes mourir de douleur pour avoir perdu de très petites places, après avoir affecté de dire qu’ils ne les regrettaient pas : quel mal y a-t-il donc à avouer à sa femme et à son ami qu’on est fâché d’être loin de Rome qu’on a servie, et d’être persécuté par des ingrats et par des perfides ? Il faut fermer son coeur à ses tyrans, et l’ouvrir à ceux qu’on aime.
Cicéron était vrai dans toutes ses démarches ; il parlait de son affliction sans honte, et de son goût pour la vraie gloire sans détour. Ce caractère est à la fois naturel, haut, et humain. Préférerait-on la politique de César, qui, dans ses Commentaires, dit qu’il a offert la paix à Pompée, et qui, dans ses lettres, avoue qu’il ne veut pas la lui donner ? César était un grand homme ; mais Cicéron était un homme vertueux.
Que ce consul ait été un bon poète, un philosophe qui savait douter, un gouverneur de province parfait, un général habile ; que son âme ait été sensible et vraie, ce n’est pas là le mérite dont il s’agit ici. Il sauva Rome malgré le sénat, dont la moitié était animée contre lui par l’envie la plus violente. Il se fit des ennemis de ceux mêmes dont il fut l’oracle, le libérateur, et le vengeur. Il prépara sa ruine par le service le plus signalé que jamais homme ait rendu à sa patrie. Il vit cette ruine, et il n’en fut point effrayé. C’est ce qu’on a voulu représenter dans cette tragédie : c’est moins encore l’âme farouche de Catilina, que l’âme généreuse et noble de Cicéron, qu’on a voulu peindre.
Nous avons toujours cru, et on s’était confirmé plus que jamais dans l’idée que Cicéron est un des caractères qu’il ne faut jamais mettre sur le théâtre. Les Anglais, qui hasardent tout, sans même savoir qu’ils hasardent, ont fait une tragédie de la conspiration de Catilina. Ben-Jonson n’a pas manqué, dans cette tragédie historique, de traduire sept ou huit pages des Catilinaires, et même il les a traduites en prose, ne croyant pas que l’on pût faire parler Cicéron en vers. La prose du consul et les vers des autres personnages font, à la vérité, un contraste digne de la barbarie du siècle de Ben-Jonson ; mais pour traiter un sujet si sévère, dénué de ces passions qui ont tant d’empire sur le coeur, il faut avouer qu’il fallait avoir à faire à un peuple sérieux et instruit, digne en quelque sorte qu’on mît sous ses yeux l’ancienne Rome.
Je conviens que ce sujet n’est guère théâtral pour nous qui, ayant beaucoup plus de goût, de décence, de connaissance du théâtre que les Anglais, n’avons généralement pas des moeurs si fortes. On ne voit avec plaisir au théâtre que le combat des passions qu’on éprouve soi-même. Ceux qui sont remplis de l’étude de Cicéron et de la république romaine ne sont pas ceux qui fréquentent les spectacles. Ils n’imitent point Cicéron, qui y était assidu. Il est étrange qu’ils prétendent être plus graves que lui ; ils sont seulement moins sensibles aux beaux-arts, ou retenus par un préjugé ridicule. Quelques progrès que ces arts aient faits en France, les hommes choisis qui les ont cultivés n’ont point encore communiqué le vrai goût à toute la nation. C’est que nous sommes nés moins heureusement que les Grecs et les Romains. On va aux spectacles plus par oisiveté que par un véritable amour de la littérature.
Cette tragédie paraît plutôt faite pour être lue par les amateurs de l’antiquité, que pour être vue par le parterre. Elle y fut à la vérité applaudie, et beaucoup plus que Zaïre ; mais elle n’est pas d’un genre à se soutenir comme Zaïre sur le théâtre. Elle est beaucoup plus fortement écrite, et une seule scène entre César et Catilina était plus difficile à faire que la plupart des pièces où l’amour domine. Mais le coeur ramène à ces pièces ; et l’admiration pour les anciens Romains s’épuise bientôt. Personne ne conspire aujourd’hui, et tout le monde aime.
D’ailleurs les représentations de Catilina exigent un trop grand nombre d’acteurs, un trop grand appareil. Les savants ne trouveront pas ici une histoire fidèle de la conjuration de Catilina ; ils sont assez persuadés qu’une tragédie n’est pas une histoire ; mais ils y verront une peinture vraie des moeurs de ce temps-là. Tout ce que Cicéron, Catilina, Caton, César, ont fait dans cette pièce, n’est pas vrai ; mais leur génie et leur caractère y sont peints fidèlement.
Si on n’a pu y développer l’éloquence de Cicéron, on a du moins étalé toute sa vertu et tout le courage qu’il fit paraître dans le péril. On a montré dans Catilina ces contrastes de férocité et de séduction qui formaient son caractère ; on a fait voir César naissant, factieux et magnanime, César fait pour être à la fois la gloire et le fléau de Rome.
On n’a point fait paraître les députés des Allobroges, qui n’étaient point des ambassadeurs de nos Gaules, mais des agents d’une petite province d’Italie soumise aux Romains, qui ne firent que le personnage de délateurs, et qui par là sont indignes de figurer sur la scène avec Cicéron, César et Caton.
Si cet ouvrage paraît au moins passablement écrit, et s’il fait connaître un peu l’ancienne Rome, c’est tout ce qu’on a prétendu, et tout le prix qu’on attend.
PERSONNAGES §
- CICÉRON.
- CÉSAR.
- CATILINA.
- AURÉLIE.
- CATON.
- LUCULLUS.
- CRASSUS.
- CLODIUS.
- CÉTHÉGUS.
- LENTULUS-SURA.
- CONJURÉS.
- LICTEURS.
ACTE I §
SCÈNE I. §
CATILINA.
SCÈNE II. Catilina, Céthégus ; affranchis et soldats dans le lointain. §
CATILINA.
CÉTHÉGUS.
CATILINA.
CÉTHÉGUS.
CATILINA.
CÉTHÉGUS.
CATILINA.
SCÈNE III. Aurélie, Catilina. §
AURÉLIE.
CATILINA.
AURÉLIE.
CATILINA.
AURÉLIE.
CATILINA.
AURÉLIE.
CATILINA.
AURÉLIE.
CATILINA.
SCÈNE IV. Aurélie, Catilina, Martian, l’un des conjurés. §
MARTIAN.
AURÉLIE.
CATILINA.
AURÉLIE.
CATILINA.
SCÈNE V. Cicéron dans l’enfoncement, le chef des licteurs, Catilina. §
CICÉRON, au chef des licteurs.
CATILINA.
CICÉRON.
CATILINA.
CICÉRON.
CATILINA.
CICÉRON.
CATILINA.
CICÉRON.
CATILINA.
CICÉRON.
CATILINA.
CICÉRON.
CATILINA.
CICÉRON.
CATILINA.
SCÈNE VI. §
CICÉRON, seul.
SCÈNE VII. Cicéron, Caton. §
CICÉRON.
CATON.
CICÉRON.
CATON.
CICÉRON.
CATON.
CICÉRON.
CATON.
CICÉRON.
CATON.
CICÉRON.
ACTE II §
SCÈNE I. Catilina, Céthégus. §
CÉTHÉGUS.
CATILINA.
CÉTHÉGUS.
CATILINA.
CÉTHÉGUS.
CATILINA.
CÉTHÉGUS.
CATILINA.
CÉTHÉGUS.
CATILINA.
CÉTHÉGUS.
CATILINA.
CÉTHÉGUS.
SCÈNE II. Catilina, Céthégus, Lentulus-Sura. §
SURA.
CATILINA.
SURA.
CATILINA.
SURA.
CATILINA.
SURA.
CATILINA.
CÉTHÉGUS.
SCÈNE III. Catilina, César. §
CATILINA.
CÉSAR.
CATILINA.
CÉSAR.
CATILINA.
CÉSAR.
CATILINA.
CÉSAR.
CATILINA.
CÉSAR.
CATILINA.
CÉSAR.
CATILINA.
CÉSAR.
SCÈNE IV. §
CATILINA.
SCÈNE V. Catilina, Céthégus, Lentulus-Sura. §
SURA.
CATILINA.
SCÈNE VI. Catilina, les conjurés. §
CATILINA.
LENTULUS.
CATILINA.
STATILIUS.
CATILINA.
MARTIAN.
Un AUTRE CONJURÉ.
MARTIAN.
CATILINA.
ACTE III §
SCÈNE I. Catilina, Céthégus, affranchis, Martian, Septime. §
CATILINA.
MARTIAN.
CATILINA.
CÉTHÉGUS.
CATILINA.
CÉTHÉGUS.
CATILINA.
SCÈNE II. Catilina, Céthégus, etc ; Aurélie. §
AURÉLIE, une lettre à la main.
CATILINA.
AURÉLIE.
CATILINA, lit la lettre.
CÉTHÉGUS.
CATILINA à Céthégus.
AURÉLIE.
CATILINA.
AURÉLIE.
CATILINA.
AURÉLIE.
CATILINA.
CÉTHÉGUS.
AURÉLIE.
CATILINA.
AURÉLIE.
CATILINA.
AURÉLIE.
SCÈNE III. Catilina, Céthégue, Lentulus-Sura, Aurélie, etc. §
SURA.
CATILINA, après un moment de silence.
AURÉLIE.
CATILINA, l’arêtant.
AURÉLIE.
SCÈNE IV. Catilina, Céthégus, affranchis, Lentulus-Sura. §
SURA.
CÉTHÉGUS.
SURA.
CÉTHÉGUS, à Catilina.
CATILINA.
SURA.
CATILINA.
SCÈNE V. Cicéron et les précédents. §
CICÉRON.
CATILINA.
CÉTHÉGUS.
SURA.
CICÉRON.
CATILINA.
CICÉRON.
CATILINA.
CICÉRON.
SCÈNE VI. Catilina, Céthégus, Lentulus-Sura. §
CÉTHÉGUS.
CATILINA.
SURA.
CATILINA.
CÉTHÉGUS.
CATILINA.
ACTE IV §
SCÈNE I. Céthegus, Lentulus - Sura, retirés §
SURA.
CÉTHÉGUS.
SURA.
CÉTHÉGUS.
SURA.
CÉTHÉGUS.
SURA.
CÉTHÉGUS, en le tirant à part.
SCÈNE II. Caton entre au sénat avec Lucullus, Crassus, Favonius, Clodius, Muréna, César, Catullus, Marcellus, etc. §
CATON, en regardant les deux conjurés.
CÉTHÉGUS.
CATON, en s’asseyant, tandis que les autres prennent place.
CÉSAR.
CATON, à César.
CÉSAR.
CATON.
CÉSAR.
CATON.
CÉSAR.
SCÈNE III. Les mêmes, Cicéron §
CICÉRON.
LUCULLUS.
CATON.
CICÉRON, debout.
SCÈNE IV. Les mêmes, Catilina. §
CATILINA.
CICÉRON.
CATON.
CÉSAR.
CÉTHÉGUS.
CICÉRON.
CATILINA.
CICÉRON.
CATILINA.
CICÉRON, aux licteurs.
CATILINA.
CICÉRON.
CÉSAR.
CATON.
CÉSAR.
CICÉRON.
CLODIUS.
CICÉRON.
SCÈNE V. Le sénat, Aurélie. §
AURÉLIE.
CICÉRON, en montrant Catilina.
AURÉLIE.
CICÉRON.
AURÉLIE.
CATILINA, se tournant vers Céthégus, et se jetant éperdu entre ses bras.
CÉTHÉGUS.
CATILINA, se tournant vers Aurélie
SCÈNE VI. Le Sénat, Aurélie, le chef des licteurs. §
LE CHEF DES LICTEURS.
CICÉRON.
LE CHEF DES LICTEURS.
AURÉLIE.
CICÉRON.
AURÉLIE.
CICÉRON.
AURÉLIE.
CATILINA.
AURÉLIE.
CATILINA.
CATON.
CICÉRON, se levant.
AURÉLIE.
CICÉRON.
CATILINA.
CICÉRON.
CÉTHÉGUS.
SURA.
CATILINA.
CICÉRON.
SCÈNE VII. Le sénat, le chef des licteurs. §
LE CHEF DES LICTEURS.
CICÉRON, en lisant.
CÉSAR.
CATON.
CICÉRON.
ACTE V §
SCÈNE I. Caton, et une partie des sénateurs, debout, en habits de guerre. §
CLODIUS, à Caton.
CATON.
CLODIUS.
CATON.
SCÈNE II. Cicéron, Caton, une partie des sénateurs. §
CATON, à Cicéron.
CICÉRON.
CRASSUS
CICÉRON.
CATON.
SCÈNE III. Le sénat, César. §
CÉSAR.
CATON.
CÉSAR.
CATON.
CÉSAR.
CICÉRON.
CÉSAR, en l’embrassant.
CATON.
CICÉRON.
LE CHEF DES LICTEURS
CLODIUS
CICÉRON.
CATON.
CICÉRON.
CÉSAR.
CICÉRON.