M DCC L XXX
Par l’Auteur d’Eulalie ou des Préférences Amoureuses, Drame en cinq Actes et en prose.
Aux Beaux-Esprits dont il est parlé dans la Justification de son Eulalie. §
Mes Braves et Fidèles Amis,
Après les mortifications que la naissance d’Eulalie m’a causées, vous n’avez pas cru sans doute que je deviendrais encore père, vous qui aviez conçu une idée adéquate sur l’impuissance que vous m’avez supposée.
Quoi qu’il en soit, j’ai lu le poème de la Henriade : le coeur encore tout palpitant des émotions produites par les effets d’une description énergique des bontés de Henri et des cruautés des faux dévots, j’allais le travestir en un Drame; mais je me rappelai que vous n’aimiez pas ce genre d’ouvrage, et aussitôt je me disposai à distribuer le tout en une Tragédie.
Cette distribution faite, je vous la montrai : vous me fîtes l’honneur de m’envoyer une réponse par écrit ; on n’y trouve, point une demi-douzaine de raisons aussi crues que celles contre Eulalie. Voici comme est conçue cette belle réponse :
« La pièce du Siège de Paris, rehaussée des vers de la Henriade de Voltaire , est un genre nouveau , qui n’aurait pas de succès au Théâtre, et serait plus agréable à la lecture qu’à la représentation, qui n’a de charmes que par sa nouveauté. On invite l’Auteur à s’occuper d’un ouvrage qui soit tout à lui ».
Rehaussée, des vers de la Henriade ; ce n’est pas là seulement une raison , c’est ce qui s’appelle une véritable pointe : heureusement que mon titre me garantit contre toute méchanceté ; puisqu’en effet, j’y annonce que je suis seulement l’Auteur de la distribution d’une partie du poème en une tragédie , c’est une preuve que je ne prétends point m’en attribuer la versification ; au contraire, on croirait d’après ce titre que tous les vers de ma pièce sont de Voltaite, et cependant il n’y en a pas mal de moi.
Ce ne sont pas les meilleurs, me dita-t-on : ce ne sont pas les plus mauvais, répondrai-je.
Au surplus, afin que personne n’en prétende cause d’ignorance, je ne réclame ici que la distribution; je ne réclame même rien , si l’on veut, et mon désintéressement est si grand à cet égard, que je consens paraître pour aussi impuissant que vous, mes braves amis, touchant la progéniture soit en mâles, soit en femelles ; certainement on ne peut pas être plus modeste.
Néanmoins plusieurs de vous m’ont encore parlé en ces termes :
« Votre Siège de Paris doit passer pour une sorte d’enfant de trente-six pères, puisque de votre aveu vous n’êtes pas l’Auteur de la plus grande partie des vers ; il y a de l’indiscrétion à présenter au Public, pour être de soi, un enfant dont vous avez fait tout au plus les oreilles, encore sont-elles aussi longues que les nôtres ; en tout événement, c’est avouer formellement être de la haute confrérie ; car où il y a deux pères, il en est un nécessairement qui tient du Vulcain ».
Je ne sais pas, moi, réfuter de pareilles conséquences; au moyen de quoi, reprenons notre discussion.
« Est un genre nouveau qui n’aurait pas de succès au Théâtre, et serait plus agréable à la lecture qu’à la représentation, qui n’a de charme que par sa nouveauté. »
Jamais peut-être on n’a vu une contradiction mieux frappées « genre nouveau qui n’aurait pas de succès » ; « la représentation n’a de charmes que par sa nouveauté » ; de manière que vous m’avez fait un crime de donner du nouveau et de ne point en donner.
Si ma pièce annonce du nouveau tant-mieux. Il y a tant de répétitions et tant de choses battues et rebattues, que c’est une vraie charité de donner de la nouveauté. Quand on s’est avisé de faire des Comédies et des Tragédies en prose, quand, malgré vous, Messieurs les Beaux-Esprits, on s’est avisé de même de donner des Drames , c’était aussi un genre nouveau , cependant il n’en a pas moins de succès. Quel est le fat qui osera soutenir, que celui des distributions n’en aura point ?
Il serait à souhaiter qu’on distribuât ainsi différents chef d’oeuvres dont notre scène est privée. Il vaudrait mieux se contenter du titre de distributeur , que de se donner l’air de composer une seconde fois ce qui l’est déjà bien ; et pour faire le Siège de Paris, pourrait-on donner aux héros un langage plus énergique et plus éloquent que celui de la Henriade ? On prétend qu’un enfant du même nom s’est déjà cassé le nez sur le théâtre ; il faut croire que cet enfant-là ne savait pas parler ; il eut mieux valu qu’il s’énonçât par la langue d’un de ses Maîtres, et sans doute il n’aurait pas tombé.
Quant à la lecture , l’expérience nous fait connaître que ce qui est agréable, l’est bien certainement à la déclamation et à la représentation ; qu’au contraire ce qui est très agréable à celle-ci, se trouve souvent très dur à la lecture ; tel est le Siège de Calais...
J’ai trouvé que la Henriade était un chef-d’oeuvre dont l’expression et la représentation ne pouvaient manquer de réussir si l’on était assez heureux que d’en lier tellement les scènes, qu’il n’y eût rien de trop contraire à l’ordre dramatique ; c’était le seul endroit par où vous pouviez m’attaquer : vous n’avez rien dit sur cet article, c’est ce qui prouve que vous avez rendu justice à la régularité de mes scènes.
Pour se donner pleine conviction sur le succès que j’espérais, il fallait considérer l’impression que pouvait faire sur une Nation sensible, la peinture active et vivante, en quelque sorte, de ses malheurs, de ses écarts, et cependant de l’amour naturel du Français pour son Roi, si bien exprimé dans ces quatre vers :
Dans le premier refus concernant mon Eulalie, on m’avait fait recommander de ne point travailler au genre dramatique ; on m’avait de plus annoncé que je n’étais point né pour ce gente de gloire ; mais j’ai gagné un degré : vous, Messieurs, plus honnêtes pour cette fois, vous m’invitez à donner un ouvrage qui soit tout de moi ; l’on peut voir que vous avez plus d’espoir sur mon compte, que d’abord on n’en avait eu.
Mais toute charmante, toute agréable que soit l’invitation, comment l’accepter ? Si je suis harcelé, excédé quoiqu’aidé de Voltaire , ce sera encore bien pire quand je présenterai une pièce qui ne sera que de moi seul. Bien loin donc de me conformer à l’avis, je déclare que je vais m’occuper de distribuer encore quelques nouveaux chef-d’oeuvres.
Je suis bien malheureux... que le plus pur de mon sang soit en Drame ou en Tragédie. Mes enfants, avec vous, ne sont pas plus fortunés sous une forme que sous une autre : vous avez persiflé Eulalie, et vous tympanisez mon Siège de Paris ; vous dites que le style sent à pleine gorge le Poème épique et nullement le dramatique.
Mais il est sensible que vous avez le palais usé ; je vous ai demandé quelle partie tenait du Poème épique ; vous m’avez dit que le tout en avait l’odeur ; j’ai pris cela pour une plaisanterie, et vous ai observé qu’à parier soit épiquement, soit dramatiquement, on pouvait toujours prononcer sur le Théâtre, comme tous autres , les vers suivants :
J’en ai déclamé une centaine d’autres à-peu-près semblables; mais vous êtes entêtés comme des mules, et vous avez fini par toujours répéter que mon enfant parlait d’une manière épique, de sorte que si dans l’instant il vous eût demandé des bombons, vous aviez tant l’épique au cerveau, que vous lui eussiez donné du chicotin, parce qu’il n’aurait pas fait sa demande avec le style dramatique.
Et emportés par ce ridicule préjugé, voilà que vous vous êtes mis tous en colère ; vous vouliez envoyer le père aux Petites Maisons et l’enfant à Bicêtre.
C’était du sérieux, on ne doit pas rire ; il est besoin d’humanité ; c’est ici la cause du veuf et de l’orphelin : on le demande à toute âme juste et sensible : ne faut-il pas une fureur d’anthropophage pour me donner le sort d’un fol, et à mon enfant celui d’un petit libertin ; et ne serait-ce pas vous au contraire, Messieurs les très-Beaux-Esprits, qui pour une telle barbarie mériteriez d’être fouettés et bien fessés ?
Que si l’on envoyait aux maisons ci-dessus tous ceux qui font de mauvais ouvrages, comme tous ceux qui font de mauvaises plaisanteries , n’est-il pas certain qu’il faudrait une grande ville, et les plus vastes bâtiments pour contenir et les Auteurs et les Beaux-Esprits à la mode, le tout sans vous oublier ?
Vous avez encore osé me dire que le Public reconnaissant les membres d’une fille très respectable [1] ainsi épars sur la scène, un bras aux pieds, les pieds à la tête, les yeux derrière le dos, au lieu de pleurer, chacun rirait, se préviendrait, et l’Auteur se trouverait berné, parce que tout le monde connaît, sait et est en état de répéter mot pour mot, chant pour chant, les vers de la Henriade.
Sous le costume du Poème épique mon enfant devait être organisé bien différemment que sous celui de Tragédie ; le prenant sous cette dernière forme, que le Public se prévienne ou ne se prévienne point, l’occurrence est indifférente, et en effet, le premier apanage de tout bon juge, c’est de ne point se prévenir ; or si le Public se fût prévenu, je l’eusse récusé pour le mien.
Et puis il ne faut pas considérer si chacun rirait, mais bien réfléchir si chacun devrait rire ; car ce ne serait pas la première fois que, comme vous, le Public aurait pleuré où il fallait rire, et aurait ri où il devait pleurer.
Tout le monde connaît aussi et est en état de répéter mot pour mot, scène pour scène, les vers de Zaïre et de tant d’autres pièces, cependant on n’en a pas moins de plaisir à la représentation. En mon particulier, je ne suis jamais si flatté que quand je vois exécuter un beau morceau quelconque dont je fais par coeur l’expression littérale, je deviens plus en état de goûter l’effet du jeu, et d’apprécier les talents de l’acteur , il serait même nécessaire qu’on fût ainsi les plus beaux vers des meilleures tragédies.
Vos raisons ne peuvent donc passer que pour de vraies chicanes ; l’on doit en revenir à la régularité , à l’intéressant de ma pièce, et chasser toute espèce de préjugé; si d’ailleurs j’ai déplacé quelques faits, il faut se prêter à l’illusion, et se ressouvenir qu’une tragédie n’est pas plus une histoire qu’un poème épique.
Il y a beaucoup de spectacle dans cette pièce, les assemblées des États, du Peuple, du Parlement, le couronnement de Henri, les récits, les fureurs de la femme ; tout cela y répand un intérêt qui doit garantir d’un grand succès. À la vérité, je regarde les nouvelles pièces comme de nouveaux meubles de boiserie. Oui, Messieurs, riez tant qu’il vous plaira. Qu’un Artiste m’apporte un secrétaire neuf, il faut qu’il opère son effet ; je suis longtemps à ne faire qu’entendre des cric-crac désagréables ; je maudis le secrétaire et l’ouvrier : la boiserie a-t-elle produit cet effet, je deviens tranquille ; je donne à l’ouvrage le prix qu’il faut. Tel est le sort des nouvelles pièces ; l’expérience fait connaître que l’on s’est d’abord révolté contre celles les plus en vogue maintenant, entr’autres celle ci-dessus (Zaïre) ; et pourquoi ? Parce qu’il fallait s’accoutumer au caractère des personnages, au plan et au genre de la pièce , tout cela n’avait point opéré un effet ; mais quand l’esprit de l’ouvrage est bien reconnu ; quand , en un mot, la boiserie a produit son effet, la cabale cesse ; c’est aussi l’occurrence où se trouve en partie mon Siège de Paris. Les vers ont déjà produit leur effet ; il n’y a plus que le reste de la boiserie , qui est la distribution, et c’est de la patience qu’il faut avoir ; du reste, il faut joindre à toutes ces considérations celle du voeu de la Nation, qui comme on l’a déjà remarqué, est a juste titre ardente et zélée sur un sujet si heureusement traité, et que je n’ai fait que préparer pour en mieux sentir encore le pathétique, étant mis en action sur le Théâtre.
Au surplus, c’est bien à vous, Messieurs, qu’il appartient de dire que le genre nouveau en question n’aurait pas de succès, lorsque votre troupe dit tous les jours qu’un genre ancien ou nouveau quelconque en aura, et que cependant le Public, qui dit souvent encore plus mal, prononce néanmoins tout le contraire.
Toujours prévenus suivant votre noble coutume, vous vous êtes écriés à chaque vers que vous soupçonniez être de moi : « Cela n’est point dans la Henriade : donc c’est mauvais ; » vous avez dit de plus que la scène de la femme avec son enfant était trop affreuse, trop tragique ; je vous ai répondu que si vous persistiez à me chicaner ainsi, je ferois mettre à la broche [2] sur le théâtre même un bel et bon coeur encore fumant, lequel bien et dûment rôti, je ferais manger incontinent parcelle par parcelle, qu’ensuite, pour étancher la soif, je présenterais du [3] sang tout chaud, tout bouillant, tout sortant de la veine.
Enfin, ne cherchant qu’à chagriner et vexer le meilleur des pères, vous qui habitez la Capitale, faits conséquemment pour être galants et polis avec le beau sexe, vous l’avez été assez peu auprès de ma fille Eulalie, pour lui dire en face qu’elle était une bavarde [4] , comme si le faible des jolies femmes n’était pas quelquefois de trop jaser.
Vous avez soutenu, en un mot, que mes enfants sont de méchants garnements ; cependant malgré toutes vos calomnies et mauvaises plaisanteries, recevez mes tendres adieux, et croyez que je n’en suis pas moins,
MES BRAVES ET FIDELES AMIS,
Votre, etc.....
[1] La Henriade.
[2] Gabriel le de Vergy.
[3] Atrée et Thyeste.
[4] Voyez l’un des Mercures de 1778 , l’Almanach des Muses de la même année, et autres, etc
NOTES BIOGRAPHIQUES §
LE DUC DE MAYENNE
Mayenne, Ch. De Lorraine, duc de [1554-1611] : deuxième fils du duc François de Guise, se distingua d’abord dans les guerres de religion, à Poitiers, au siège de la Rochelle, à Moncontour, et dans le Dauphiné, où il fut surnommé le preneur de villes. À la nouvelle du meurtre de ses deux frères (le Duc de Guise et le Cardinal de Lorraine), il se déclara chef de la Ligue en 1559, entra dans Paris, prit le titre de lieutenant général du Royaume, et fit la guerre à Henri II et au roi de Navarre (Henri IV) ; mais il fut battu à Arques puis à Ivry. À la mort de Henri III, il proclama un fantôme de roi en la personne du Cardinal de Bourbon, sous le nom de Charles X. Ce prince étant mort en 1590, il convoqua les Etats généraux à Paris, dans l’espoir sans doute de se faire élire, mais il ne put y réussir. Il finit par négocier avec Henri IV, fit sa paix en 1596 et fut nommé gouverneur de l’Ile de France. D’une grande nonchalance, qu’augmentait encore son obésité, ce prince était hors d’état de lutter contre un adversaire aussi actif qu’Henri IV.
POT[H]IER
Famille parlementaire qsui a produit plusieurs magistrats distingués, Nicolas P. de Blancmesnil, président du parlement de Paris, se signala par son dévouement au roi Henri IV, fut condamné à mort par les Ligueurs, n’échappa pas au supplice que grâce à l’intervention du Duc de Mayenne, se rendit ensuite près de Henri IV, et devint plus tard chancelier de Marie de Médicis ; il mourut à Paris en 1635 à l’âge de 94 ans.
M.N. BOUILLET .- Dictionnire universel d’Histoire et de Géographie.- Paris : 1878.
ACTEURS §
- HENRI IV.
- LE DUC DE MAYENNE.
- LE DUC DE SULLY.
- TURENNE.
- LE PARLEMENT.
- LE PRÉSIDENT POTHIER.
- LE PRÉSIDENT DE THOU.
- UN OFFICIER.
- Plusieurs BOURGEOIS.
- UNE FEMME.
- UN ENFANT.
- BUSSY.
- DES SOLDATS..
- LA POPULACE. Suite..
ACTE I §
SCÈNE PREMIÈRE. Les États. §
LE PRÉSIDENT POTHIER.
SCENE II. Les précédents, Mayenne entre avec l’appareil d’un souverain. §
POTHIER voit entrer sans s’émouvoir, et il continue son discours d’un ton plein d’assurance.
SCÈNE III. Les précédents, plusieurs Officiers et Soldats. §
L’UN DEUX.
SCÈNE IV. §
POTHIER seul.
SCÈNE V. Pothier, Un Bourgeois. §
LE BOURGEOIS.
POTHIER.
SCÈNE VI. Les précédents, Un Autre Bourgeois. §
POTHIER.
LE DERNIER BOURGEOIS.
POTHIER.
ACTE II §
SCÈNE PREMIÈRE. Pothier, un bourgeois. §
POTHIER.
LE BOURGEOIS.
POTHIER.
SCÈNE II. Les précédents, Un Autre Bourgeois. §
LE DERNIER BOURGEOIS.
POTHIER.
SCÈNE I.I. Une Femme, son enfant et plusieurs soldats qui la poursuivent. §
LA FEMME.
SCÈNE IV. §
LA FEMME.
SCÈNE V. §
LA FEMME.
ACTE III §
SCÈNE PREMIÈRE. Henri IV et le Duc de Sully, vêtus en guerriers. §
LE DUC DE SULLY.
HENRI.
SCÈNE II. §
HENRI seul.
SCÈNE III. Henri, Un Officier. §
L’OFFICIER.
HENRI.
L’OFFICIER.
SCÈNE IV. Les précédent, Turenne. §
TURENNE.
HENRI.
TURENNE.
HENRI.
SCÈNE V. §
TURENNE, seul.
ACTE IV §
SCÈNE PREMIÈRE. Deux Bourgeois. §
LE PREMIER.
LE SECOND BOURGEOIS.
LE PREMIER.
SCÈNE II. LE PARLEMENT, UN TROISIÈME BOURGEOIS. §
LE BOURGEOIS.
SCÈNE III. Les précédent, BUSSY à la tête d’une populace armée. §
BUSSY, au Parlement.
POTHIER, aux siens.
DE THOU.
BUSSY.
SCÈNE IV. LE PARLEMENT. §
POTHIER.
SCÈNE V. Les précédants , Un Bourgeois. §
POTHIER.
LE BOURGEOIS.
POTHIER.
15SCÈNE VI. Les précédents, Un Autre Bourgeois. §
LE BOURGEOIS.
LE PREMIER BOURGEOIS.
LE SECOND BOURGEOIS.
POTHIER.
DE THOU.
SCÈNE VII. §
LE DERNIER BOURGEOIS, seul.
ACTE V §
SCÈNE PREMIÈRE. Le Tonnerre, les Eclairs, Deux bourgeois. §
LE PREMIER.
LE SECOND.
LE PREMIER.
SCÈNE II. HENRI précédé et environné d’une grande suite parît avec pompe. Pendant son entrée les Musiciens qui font dans les coulisses de l’arrière scène , exécutent sans se montrer, l’air le plus agréable, et finissent aussitôt que Henri est parvenu sur la scène. §
HENRI, avec ravissement.
SCÈNE III. Les précédents, Un Officier. §
L’OFFICIER.
HENRI.
SCÈNE IV ET DERNIÈRE. Les précédents, Mayenne. §
MAYENNE.
HENRI.
MAYENNE.