M. DCC. LXVIII. Avec Approbation et Privilège du Roi.
de CARMONTELLE.
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PERSONNAGES §
- MONSIEUR DEGRANTIER, financier.
- MONSIEUR DUPONT, secrétaire de Monsieur de Grantier.
- MADAME DEVILLEMARE, soeur de Monsieur de Grantier.
- L’ABBÉ DE LA SOURDIÈRE.
- MONSIEUR DESPRÉS, Employé de Chartres.
- MONSIEUR DEMÉRIN, Commis.
- DUBOIS.
- LAFOND.
- DE L’ISLE, valet de Chambre de Monsieur de Grantier.
- MONSIEUR HOCHEPOT, maître d’Hôtel de Monsieur de Grantier.
SCÈNE PREMIÈRE. Monsieur Degrantier, Monsieur Dupont. §
Monsieur DEGRANTIER, en entrant avec des papiers a la main.
Ah, vous êtes ici, Monsieur Dupont , je vous faisais chercher partout.
Monsieur DUPONT.
Il y a une demi-heure que j’attends.
Monsieur DEGRANTIER.
Ah ça, cette saisie, il faudra la faire rendre
Monsieur DUPONT.
Mais Monsieur, c’est la seconde fois que ces gens-là sont pris en flagrant délit,
Monsieur DEGRANTIER.
On n’en sait rien, ainsi n’en parlez pas.
Monsieur DUPONT.
Je sais bien que Madame votre mère s’intéresse pour eux, et je lui ai dit qu’ils n’étaient pas dans le cas qu’on leur fasse de grâce.
Monsieur DEGRANTIER.
Vous avez bien fait ; mais Madame de Franville m’a dit qu’elle se brouillerait avec moi, si je ne finissais pas cela comme elle le désire ; ainsi vous voyez bien....
Monsieur DUPONT.
Il n’y aura qu’à faire accroire à Madame votre mère que c’est à sa considération.
Monsieur DEGRANTIER.
Sans doute.
Monsieur DUPONT;
Monsieur, veut-il signer cette délibération d’hier ?
Monsieur DEGRANTIER,
Oui, donnez.
Monsieur DEGRANTIER.
Il faut ajouter, sans quoi il sera cassé.
Monsieur DUPONT.
Je l’ai mis aussi.
Monsieur DEGRANTIER.
Avez-vous les deux bons pour cet entrepôt de tabac et le grenier à sel ?
Monsieur DUPONT.
Oui, Monsieur, les voilà.
Monsieur DEGRANTIER.
C’est très bien.
Monsieur DUPONT.
Si Monsieur voulait donner l’entrepôt de tabac à mon frère.
Monsieur DEGRANTIER.
Votre frère ? Mais je l’ai placé.
Monsieur DUPONT.
Oui, Monsieur ; mais il n’a que huit cent francs.
Monsieur DEGRANTIER.
Il est encore bien heureux.
Monsieur DUPONT.
Mais Monsieur, à moi ; il y a longtemps que vous m’en promettez un.
Monsieur DEGRANTIER.
Nous verrons cela une autre fois, est-ce que vous voulez me quitter ?
Monsieur DUPONT.
Non, Monsieur, assurément ; mais je le ferais exercer.
Monsieur DEGRANTIER.
Cela ne se peut pas, il faut exercer soi-même.
Monsieur DUPONT.
Mais Monsieur, il y a des exemples....
Monsieur DEGRANTIER.
Oui, autrefois ; mais à présent cela ne se sait plus.
Monsieur DUPONT.
Mais le Grenier à Sel ; mon père est dans cette ville-là et en le mettant sous son nom...
Monsieur DEGRANTIER.
Votre père, votre père n’entend rien à ces affaires-là.
SCÈNE II. Monsieur Dégrantier, L’Abbé, Monsieur Dupont. §
DELISLE, annonçant.
Monsieur l’Abbé de la Sourdière.
Monsieur DEGRANTIER.
Ah, Monsieur l’Abbé, je suis charmé de vous voir.
L’ABBÉ.
J’avais peur de ne pas vous trouver.
Monsieur DEGRANTIER.
Je devais sortir ce matin ; mais une affaire que j’avais, est remise ; j’en suis bien aise, parce que j’ai l’honneur de vous voir.
L’ABBÉ.
C’est que j’ai une grande affaire à vous : c’est la Vicomtesse, elle voulait venir elle-même mais elle a été obligée d’aller à Versailles.
Monsieur DEGRANTIER.
Qu’est-ce que c’est ?
L’ABBÉ.
C’est pour un homme qu’elle protège beaucoup, et vous lui ferez le plus grand plaisir, si vous pouvez lui donner un entrepôt de tabac, ou un grenier à sel, qui est dans votre département : voilà son mémoire, vous verrez les droits de cet homme-là, elle ne demande pas à propos de rien.
Monsieur DEGRANTIER.
Je n’ai pas besoin de voir ; ces deux emplois ne sont pas de mon département et je n’y peux rien du tout.
L’ABBÉ.
On lui avait pourtant dit que cela vous regardait.
Monsieur DEGRANTIER.
Je le voudrais très fort, je serais enchanté de pouvoir lui faire ce plaisir-là, ainsi qu’à vous.
L’ABBÉ.
Quoi, ni l’un ni l’autre ?
Monsieur DEGRANTIER.
Ni l’un ni l’autre.
L’ABBÉ.
Elle y compte pourtant.
Monsieur DEGRANTIER.
J’en fuis désespéré.
L’ABBÉ.
Elle se plaint déjà beaucoup de vous au moins.
Monsieur DEGRANTIER.
De moi ?
L’ABBÉ.
Oui vraiment, elle dit que vous la négligez depuis quelque temps.
Monsieur DEGRANTIER.
Elle est bien bonne ; j’aurai l’honneur de lui aller faire ma cour incessamment.
L’ABBÉ.
Je lui dirai donc que cela ne vous regarde pas.
Monsieur DEGRANTIER.
Si vous voulez bien. Où allez-vous donc, Monsieur l’Abbé ? Est-ce que vous ne dînez pas ici ?
L’ABBÉ.
Non, je ne peux pas avoir cet honneur-là aujourd’hui.
Monsieur DEGRANTIER.
Mais quand vous verra-t-on ?
L’ABBÉ.
Sûrement demain ou après. Ah ça, vous êtes en affaire, laissez-moi aller.
Monsieur DEGRANTIER.
Vous le voulez ?
L’ABBÉ.
Vous vous moquez de moi.
Monsieur DEGRANTIER.
Ne m’oubliez pas.
L’ABBÉ.
Non, non.
SCÈNE III. Monsieur Degrantier, Monsieur Dupont. §
Monsieur DEGRANTIER.
Où en étions-nous ? Ah, ces deux cavaliers qui ont été pris avec du tabac ?
Monsieur DUPONT.
Monsieur, voilà le procès-verbal.
Monsieur DEGRANTIER.
Allons, il faut écrire au Major. Savez-vous où est leur régiment ?
Monsieur DUPONT.
Non, Monsieur.
Monsieur DEGRANTIER.
Vous vous en informerez.
Monsieur DUPONT.
Oui, Monsieur.
Monsieur DEGRANTIER.
Il saut répondre à Monsieur Delorme à propos. Écrivez. Ne manquez pas, Monsieur, sitôt la présente reçue.
Monsieur DUPONT, écrivant.
Reçue ?
Monsieur DEGRANTIER.
Reçue, de faire faire l’état que vous me proposez.
SCÈNE IV. Monsieur Degrantier, Monsieur Dupont, De l’Isle §
Monsieur DEGRANTIER.
Savez-vous ce qu’il veut ?
DELISLE.
Non, Monsieur ; il dit que c’est quelque chose de très pressé.
Monsieur DEGRANTIER.
Faites-le entrer,
DELISLE.
Entrez, Monsieur.
SCÈNE V. Monsieur Degrantier, Monsieur Dupont, Monsieur Després. §
Monsieur DEGRANTIER.
Eh bien, Monsieur, qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi venez-vous à Paris sans congé ?
Monsieur DESPRÉS.
Monsieur, c’est que je viens vous demander vos bontés.
Monsieur DEGRANTIER.
Pour quoi faire ?
Monsieur DESPRÉS.
C’est que si Monsieur, voulait...
Monsieur DEGRANTIER.
Parlez donc.
Monsieur DESPRÉS.
3Le Grenier à Sel d’Épernon est vacant et il ne dépendrait que de Monsieur de faire ma fortune.
Monsieur DEGRANTIER.
Cela ne se peut pas.
Monsieur DESPRÉS.
Mais, Monsieur, considérez...
Monsieur DEGRANTIER.
Allons, Monsieur Dupont, où en sommes-nous ?
Monsieur DUPONT, lisant.
De faire faire l’état que vous me proposez.
Monsieur DEGRANTIER.
Que vous me proposez dans votre lettre du vingt-et-un de ce mois.
Monsieur DESPRÉS.
Si j’osais, Monsieur...
Monsieur DEGRANTIER.
Allons, en voilà assez.
Monsieur DESPRÉS.
Mais, Monsieur, si Monsieur voulait se ressouvenir que j’ai eu une fois le bras cassé par des Contrebandiers, et que j’ai été encore une autre fois blessé...
Monsieur DEGRANTIER.
Vous avez eu une gratification.
Monsieur DESPRÉS.
Il est vrai, Monsieur, aussi je ne m’en plains pas.
Monsieur DEGRANTIER.
Après Monsieur Dupont?
Monsieur DUPONT.
Dans votre lettre du vingt-et-un de ce mois.
Monsieur DEGRANTIER.
Du vingt-et-un de ce mois; parce qu’en conséquence je ferai délibérer.
Monsieur DESPRÉS.
Monsieur...
Monsieur DEGRANTIER.
Je vous dis encore une fois que cela ne se peut pas, et je vous conseille de vous en aller tout de fuite, dans quoi on vous apprendra à venir à Paris sans congé.
Monsieur DESPRÉS.
Monsieur, j’espère que vous me pardonnerez.
Monsieur DEGRANTIER.
Oui ; mais que cela ne vous arrive plus. Allons, adieu.
Monsieur DESPRÉS.
Monsieur, je suis bien fâché...
Monsieur DEGRANTIER.
Allons, allons, c’est bon ?
SCÈNE VI. Monsieur Degrantier, Madame Devillevare, Monsieur Dumont, De l’Isle. §
DELISLE.
Madame de Villemare.
Madame DEVILLEMARE.
Ah, mon frère, je suis charmée de vous trouver.
Monsieur DEGRANTIER.
Moi, je suis bien aise de voir que vous vous portiez bien à présent.
Madame DEVILLEMARE.
Ah, ne parlez pas de cela, je suis dans un état affreux depuis huit jours ; j’arrive de la campagne pour voir ce que je ferai à mes nerfs.
Monsieur DEGRANTIER.
Comment est-ce que la campagne ne vous a pas fait de bien?
Madame DEVILLEMARE.
Non, vraiment, au contraire.
Monsieur DEGRANTIER.
C’est que vous vous êtes toujours couchée au jour, je le parierais.
Madame DEVILLEMARE.
Eh bien oui ; mais je ne peux pas faire autrement ; ne parlons plus de cela.
Monsieur DEGRANTIER.
Je n’en parlerai pas si vous voulez ; mais si vous vous couchiez comme moi à minuit, vous verrez que vous vous porteriez à merveille. Je le disais encore hier à votre mari.
Madame DEVILLEMARE.
Si vous m’aimiez, voilà ce que vous ne lui diriez pas.
Monsieur DEGRANTIER.
Mais je vous demande pardon ? C’est parce que je vous aime.
Madame DEVILLEMARE.
Nous allons le voir ; car je viens vous demander de me faire un plaisir.
Monsieur DEGRANTIER.
Qu’est-ce que c’est ?
Madame DEVILLEMARE.
Vous connaissez la Marquise de Comciere?
Monsieur DEGRANTIER.
Oui.
Madame DEVILLEMARE.
Vous savez comme nous nous aimons.
Monsieur DEGRANTIER.
Oui, comme les femmes s’aiment.
Madame DEVILLEMARE.
Vous ne le croyez pas ; cependant rien n’est plus vrai, je l’aime beaucoup moi. Il y a un homme pour qui elle s’intéresse vivement, je me suis chargé de vous demander pour lui un entrepôt de tabac qui est vacant et que vous...
Monsieur DEGRANTIER.
Il est donné.
Madame DEVILLEMARE.
Mais il y a un Grenier à Sel.
Monsieur DEGRANTIER.
Tout cela est donné.
Madame DEVILLEMARE.
Mais son père doit vous écrire aussi.
Monsieur DEGRANTIER.
Le Père de la Marquise ?
Madame DEVILLEMARE.
Oui, vous ne pouvez pas le refuser/
Monsieur DEGRANTIER.
Pourquoi cela ? Il n’est plus en place.
Madame DEVILLEMARE.
Ah, mon frère !... Un homme comme lui !
Monsieur DEGRANTIER.
Mais, Madame, je ne peux pas faire l’impossible.
Madame DEVILLEMARE.
Ma mère vous en parlera, je vous en avertis.
Monsieur DEGRANTIER.
Ma mère me tourmente toujours ; tenez, Monsieur Dupont, peut vous dire qu’il y a deux de ses protégés à qui je sauve aujourd’hui les galères.
Madame DEVILLEMARE.
Bon, voilà une belle misère ! Mon frère si vous pouviez vous me feriez plaisir, d’ailleurs vous connaissez celui pour qui nous demandons.
Monsieur DEGRANTIER.
Qui est-ce ?
Madame DEVILLEMARE.
Monsieur Demérin.
Monsieur DEGRANTIER.
Demérin ?
Madame DEVILLEMARE.
Oui, il est là dans votre antichambre.
Monsieur DEGRANTIER.
Ah bien, j’arrangerai cela avec lui.
Madame DEVILLEMARE.
Je vous en aurai la plus grande obligation.
Monsieur DEGRANTIER.
Ne vous inquiétez pas.
Madame DEVILLEMARE.
C’est charmant à vous. Je m’en vais en ce cas-là.
Monsieur DEGRANTIER.
Pourquoi ne dînez-vous pas ici ?
Madame DEVILLEMARE.
Est-ce que je dîne ?
Monsieur DEGRANTIER.
Vous avez tort.
Madame DEVILLEMARE.
Oui, avec mon estomac. Ah ça, adieu mon frère. Embrassez-moi donc.
Quand est-ce que je vous verrai ?
Monsieur DEGRANTIER.
Ce soir ou demain.
Monsieur Demérin, entrez un peu ici.
SCÈNE VI.. Monsieur Degrantier, Monsieur Demérin, Monsieur Dupont. §
Monsieur DEMERIN.
Monsieur, Madame votre soeur a eu la bonté de vous parler en ma faveur.
Monsieur DEGRANTIER.
Oui, oui ; mais je voudrais bien savoir à propos de quoi vous vous avisez de me faire parler comme cela par tout le monde.
Monsieur DEMERIN.
Monsieur ; c’est que je n’ai osé vous parler moi-même.
Monsieur DEGRANTIER.
Et vous avez bien fait Monsieur. Je trouve votre demande fort extraordinaire.
Monsieur DEMERIN.
Comment, Monsieur...
Monsieur DEGRANTIER.
Il me semble que vous deviez être content de l’emploi que vous avez.
Monsieur DEMERIN.
Monsieur, ce sont ces Dames qui veulent bien s’intéresser à moi, et qui ont cru, que vous voudriez bien me protéger.
Monsieur DEGRANTIER.
Je vous protégerai aussi ; mais c’est pour vous conserver ce que vous avez et je vous défends de jamais penser à autre chose.
Monsieur DEMERIN.
Monsieur, je n’ai pas cru...
Monsieur DEGRANTIER.
Il n’est pas question de cela, Monsieur, je vous le dis très sérieusement.
Monsieur DEMERIN.
Cela suffit, Monsieur.
Monsieur DEGRANTIER.
Pensez-y, et qu’il ne me vienne plus de recommandation à votre sujet, allons, voilà qui est fini.
Monsieur DEMERIN.
Monsieur, comme vous voudrez.
Monsieur DEGRANTIER.
Ces Messieurs-la ne font jamais contents avec douze cents francs il me semble qu’il y a pourtant bien de quoi vivre.
SCÈNE VIII. Monsieur Degranier, Monsieur Dupont, De l’Isle. §
DELISLE
Monsieur, il y a là Monsieur Dubois et un de ses parents.
Monsieur DEGRANTIER.
Qu’est-ce que c’est que Monsieur Dubois ?
DELISLE.
C’est le valet de chambre de Madame de Franville.
Monsieur DEGRANTIER.
Faites-le entrer.
SCÈNE IX. Monsieur Degrantier, Monsieur Dupont, De l’Isle, Dubois, Lafond. §
Monsieur DEGRANTIER.
Qu’est-ce qu’il y a, Monsieur Dubois ?
DUBOIS.
Monsieur, Madame de Franville vous fait bien ses compliments, et voilà une lettre qu’elle m’a chargé de vous remettre.
Monsieur DEGRANTIER.
Ah, ah, voyons.
DUBOIS.
Voilà aussi Monsieur Delafond, le frère de Mademoiselle Julie, qu’elle vous recommande.
Monsieur DEGRANTIER, lisant.
C’est le frère de Mademoiselle Julie ?
DUBOIS.
Oui, Monsieur, la femme de chambre de Mademoiselle.
Monsieur DEGRANTIER, lisant.
Ah je suis bien aise de lui faire plaisir, ainsi qu’à vous, Monsieur Dubois.
DUBOIS.
Monsieur, nous vous serons très obligés.
Monsieur DEGRANTIER.
Monsieur Dupont, mettez le nom de Monsieur Dubois, au bon pour l’entrepôt de tabac et à celui du Grenier à Sel celui de Monsieur...
LAFOND.
Delafond, Monsieur, à vous servir.
Monsieur DEGRANTIER.
Vous direz à Madame de Franville que je ne lui écris pas ; mais que j’aurai l’honneur de la voir ce soir.
DUBOIS.
Monsieur, je n’y manquerai pas.
Monsieur DUPONT.
Monsieur, c’est fini.
Monsieur DEGRANTIER, donnant les Bons à Dubois et Lafond..
Tenez, Messieurs, ah ça, j’espère que vous vous comporterez bien.
DUBOIS.
Ah, Monsieur, vous pouvez en être bien sûr.
Monsieur DEGRANTIER.
Allons, je suis charmé de vous avoir fait plaisir.
DUBOIS.
Nous vous avons bien de l’obligation, et nous ne l’oublierons jamais.
Monsieur DEGRANTIER.
C’est très bien. Adieu, adieu.
SCÈNE X. Monsieur Degrantier, Monsieur Dupont, Monsieur Hochepot. §
Monsieur HOCHEPOT.
Monsieur est servi.
Monsieur DEGRANTIER.
Allons, Monsieur Dupont, allez-vous-en dîner, nous achèverons cela tantôt. Revenez de bonne heure.
Monsieur DUPONT.
Oui, Monsieur.