M. DC. LI. AVEC PRIVILÈGE DU ROI.
[Pierre CORNEILLE]
Privilège du Roi §
LOUIS par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre : À nos âmes et féaux conseilles, les gens tenant nos cours de parlement, maîtres de requêtes ordinaires de notre hôtel, baillifs, sénéchaux, prévôts, leurs lieutenants, et à tous autres nos justiciers et officiers qu’il appartiendra, Salut. Notre cher et bien aimé le sieur CORNEILLE, Nous a fait remontrer qu’il a composé deux pièces de théâtre, l’une intitulée Andromède, et l’autre Don Sanche d’Aragon, lesquelles il est sollicité de faire imprimer pour les donner au public ; et d’autant que cela ne se peut sans grand frais, il nous a supplié de lui accordé nos lettres sur ce nécessaires. À ces causes, Nous avons permis, et permettons per ces présentes à l’Exposant, de faire imprimer, vendre et débiter en tous les lieux de notre obéissance, par tel imprimeur qu’il voudra choisir, lesdites deux pièces d’Andromède et Don Sanche d’Aragon, avec figures ou sans figures, conjointement ou séparément, en tels marges, et tels caractères, et autant de fois que bon lui semblera, durant l’espace de dix ans entier et accomplis, à compter du jour que chacune sera achevée d’imprimer pour la première fois. Et faison très expresses défences à toutes personnes de quelque qualité et condition qu’elles soient, d’imprimer, vendre et débiter ni l’une ni l’autre sans le consentement de l’exposant, ou de ceux qui auront son droit, sous prétexte d’augmentation, correction, changement de titre, fausses remarques, ou autrmeent en quelque sorte et manière que ce soit, à peine de quinze cent livres d’amande, applicables un tiers à Nous, un tiers aux Hôtels-Dieu des lieux où se seront fait les saisies, et l’autre tiers à l’Exposant, ou au libraire dont il se sera servi ; de confiscation des exemplaires qui seront imprimés en vertu des présentes, en notre bibliothèque publique, et un en celle du sieur de Chateauneuf chancelier, Garde des Sceaux de France, autant que de les exposer en vente, à peine de nullité des présentes, elles soient tenues pour devenues signifiées, et que foi y soit ajoutée, et aux copies collationnées par l’un des nos âmes et féaux conseillers et secrétaires, comme à l’original : mandons au premier notre huissier ou sergent sur ce requis, de faire pour l’exécution des présentes tous exploits nécessaires, sans demander autre permission : car tel est notre plaisir. Donné a Paris le onzième jour d’Avril l’en de grâce mille six cent cinquante : et de notre règne le septième. Par le roi en son conseil, signé CONRARD. Et scellé sur simple queue du grand sceau de cire jaune.
Les exemplaires ont été fournis.
Madame, §
C’est vous rendre un hommage bien secret, que de vous le rendre ainsi, et je m’assurer que vous aurez de la peine vous-même à reconnaître que c’est à vous que je dédie cet ouvrage. Ces quatre lettres hiéroglyphiques vous embarrasseront aussi bien que les autres, et vous ne vous apercevrez jamais qu’elles parlent de vous jusqu’à ce que je vous les explique. Alors vous m’avouerez sans doute que je suis fort exact à ma parole, et fort ponctuel à l’exécution de vos commandements. Vous l’avez voulu, et j’obéis, je vous l’ai promis, et je m’acquitte. C’est peut être vous en dire trop pour un homme qui se veut cacher quelque temps à vous-même, et pour peu que vous fassiez de réflexion sur mes dernières visites, vous devinerez à demi que c’est à vous que ce compliment s’adresse. N’achevez pas je vous prie, et laissez moi la joie de vous surprendre par la confidence que je vous en dois. Je vous en conjure par tout le mérite de mon obéissance, et ne vous dis point en quoi les belles qualités d’Andromède approchent de vos perfections, ni quel rapport ses aventures ont avec les vôtres ; ce serait vous faire un miroir, où vous verriez trop aisément, et vous ne pourriez plus rien ignorer de ce que j’ai à vous dire. Préparez-vous seulement à recevoir, non pas tant comme un des plus beaux spectacles que le France ait vu, que comme une marque de respectueuse de l’attachement inoubliable à votre service, dont fait voeur, MADAME,
Vous très humble, très obéissant, et très obligé serviteur.
ARGUMENT §
Cassiope femme de Céphée roi d’Éthiopie fut si vaine de sa beauté, qu’elle osa la préférer à celle des Néréïdes, dont les nymphes irritées firent sortir de la mer un monstre, qui fit de si étranges ravages sur les terres de l’obéissance du roi son mari, que les forces humaines ne pouvant donner aucun remède à des misères si grandes, on recourut à l’Oracle de Jupiter Ammon. La réponse qu’en reçurent ces malheureux princes fut un commandement d’exposer à ce monstre Andromède leur fille unique, pour en être dévorée. Il fallut exécuter ce triste arrêt, et cette illustre victime fut attachée à un rocher, où elle n’attendait que la mort, lorsque Persée fils de Jupiter et de Danaé passant par hasard, jeta les yeux sur elle. Il revenait de la conquête glorieuse de la tête de la Méduse qu’il portait sous son bouclier, et volait au milieu de l’air, au moyen des ailes qu’il aurait attachées aux deux pieds de la façon qu’on nous peint Mercure. Ce fut d’elle-même qu’il apprit la cause de sa disgrâce, et l’amour que ses premiers regards lui donnèrent, lui fit en même temps former le dessein de combattre ce monstre, pour conserver des jours qui lui étaient devenus si précieux. Avant que d’entrer au combat il eut loisir de tenir parole de ses parents que les fruits en seraient pour lui, et reçut les effets de cette promesse, si tôt qu’il eut tué le monstre. Le roi et la reine donnèrent avec grande joie leur fille à son libératuer, mais la magnificence des noces dut troublée par la violence que voulut faire Phinée frère du roi et oncle de la Princesse, à qui elle avait été promise avant son malheur. Il se jeta dans le palais royal avec une troupe de gens armés ; et Persée s’en défendit quelque temps sans autre secours que celui de sa valeur et de quelques amis généreux : mais se voyant près de succomber sous le nombre, il se servit enfin de cette tête de Méduse, qu’il tira de sous son bouclier, et l’exposant aux yeux de Phinée et des assassins qui le suivaient , cette fatale vue les convertit en autant de statues de pierre, qui servirent d’ornement au même palais qu’ils voulaient teindre de sang de ce héros. Voilà comme Ovide raconte cette fable, où j’ai changé beaucoup de choses tant par la liberté de l’Art, que par la nécessite des ordres du théâtre, et pour lui donner plus d’agrément.
En premier lieu j’ai cru plus à propos de faire Cassiope vaine de la beauté de sa fille que de la sienne propre, d’autant qu’il est fort extraordinaire qu’une femme dont la fille est en âge d’être mariée, ait encore d’assez beaux restes pour s’en vanter si hautement ; et qu’il n’est pas vraisemblable que cet orgueil de Cassiope pour elle-même eut attendu si tard à éclater, vu que c’est dans sa jeunesse que la beauté étant plus parfaite et le jugement moins formé, donnent plus de lieu à des vanités de cette nature, et non pas alors que cette même beauté commence d’être sur le retour, et que l’âge a mûri l’esprit de la personne qui s’en serait enorgueillie en un autre temps.
Ensuite, j’ai supposé que l’Oracle d’Ammon n’avait pas condamné précisément Andromède à être dévorée par le monstre, mais qu’il avait ordonné seulement qu’on lui exposât tous les mois une fille, qu’on tirât au sort pour voir celle qui lui était livrée, et que cet ordre ayant déjà été exécuté cinq fois, on était au jour qu’il fallait suivre pour la sixième.
J’ai introduit Persée comme un chevalier errant qui s’est arrêté depuis un mois dans la cour de Céphée, et non pas comme se rencontrant par hasard dans le temps qu’Andromède est attachée au rocher. Je lui ai donné de l’amour pour elle, qu’il n’ose découvrir, parce qu’il la voir promise à Phinée ; mais qu’il nourrit toutefois d’un peu d’espoir, parce qu’il voit son mariage différé jusques à la fins des malheurs publics. Je l’ai fait plus généreux qu’il n’est dans Ovide, où il n’entreprend la délivrance de cette Princesse, qu’après que ses rapports l’ont assuré qu’elle l’épouserait, sitôt qu’il l’aurait délivrée. J’ai changé aussi le qualité de Phinée, que j’ai fait seulement le neveu du roi dont le roi le nomme frère : le mariage de deux courin me semblant plus supportable dans nos façons de vivre, que celui de l’oncle et de la nièce, qui eut pu sembler un peu plus étrange à mes auditeurs.
Les peintres qui cherchent à faire paraître leur Art dans les nudités, ne manquent jamais à nous représenter Andromède nue au pied du rocher où elle est attachée, quoi qu’Ovide n’en parle point. Ils me pardonneront si je ne les ai pas suivis dans cette invention, comme j’ai fait en celle du cheval Pégase, sur lequel ils montrent Persée pour combattre le monstre, quoi qu’Ovide ne lui donne des ailes aux talons. Ce changement donne lieu à une machine toute extraordinaire et merveilleuse, et empêche que Persée ne soit pris pour Mercure : outre qu’ils ne le mettent pas en cet équipement sans fondement, vu que le même Ovide raconte, que sitôt que Persée eut coupé la monstrueuse tête de Méduse, Pégase tout ailé sortit de cette Gorgone, et que Persée s’en put saisir dès lors pour faire des courses par le milieu de l’air.
Nos globes célestes où l’on marque pour constellation Céphée, Cassiope, Persée et Andromède, m’ont donné jour à la faire enlever tous quatre au Ciel sur la fin de la pièce pour y faire les noces de ces amants, comme si la Terre n’en était pas digne.
Au reste, comme Ovide ne nomme point la ville où il fait arriver cette aventure, je ne me suis point enhardi à la nommer. Il dit pour toute chose que Céphée régnait en Ethiopie, sans désigner sous quel climat. La topographie modernes des ces contrées-là n’est pas fort connue, et celle du temps de Céphée encore moins. Je me contenterai donc de vous dire qu’il fallait que Céphée régnât en quelque pays maritime, que se ville capitale dut sur les bords de la mer, et que les peuples fussent blancs quoqu’Etiophien; Ce n’est pas que les Mores les plus noirs n’aient leur beauté à leur mode, mais il n’est pas vraisemblable que Persée qui était grec et né dans Argos, fur devenu amoureux d’Andromède, si elle eut été de leur teint. j’ai pour moi le consentement de tous les peintres, et surtout l’autorité du grand Héliodore qui ne fonde la blancheur de la divine Chariclée que sur un tableau d’Andromède. Ma scène sera donc s’il vous plaêt dans la capitale de Céphée, proche de la mer, et pour le nom, vous lui donnerez tel qu’il vous plaira.
Vous trouverez cet ordre gardé dans les changements de théâtre, que chaque acte aussi bien que le prologue a sa décoration particulière, et du moins une machine volante avec un concert de musique, que je n’ai employée qu’à satisfaire les oreilles des spectateurs, tandis que leurs yeux sont arrêtés à voir descendre ou remonter une machine, ou s’attachent à quelque chose qui leur empêche de prêter attention à ce que pourraient sire les acteurs, comme fait le combat de Persée avec le monstre : mais je me suis bien gardé de rien faire chanter qui fut nécessaire à l’intelligence de la pièce, parce que communément les paroles qui se chantent étant mal entendues des auditeurs, pour la confusion qu’y apporte la diversité des voix qui les prononcent ensemble, elles auraient fait une grande obscurité dans le corps de l’ouvrage, si elles avaient eu à instruire l’auditeur de quelque chose d’important. Il n’en va pas de même des machines, qui ne sont pas dans cette tragédie comme des agréments détachés, elles en sont le noeud et le dénouement, et y sont si nécessaires que vous n’en sauriez retrancher aucune, que vous ne fassiez tomber tout l’édifice. J’ai été assez heureux à les inventer et à leur donner place dans la tissure de ce poème, mais aussi fait-il que j’avoue que le sieur Torrelli s’est surmonté lui-même à en exécuter les dessins, et qu’il a eu des inventions admirables pour les faire agir à propos, de sorte que s’il m’eut du quelque gloire pour avoir introduit cette Vénus dans le premier acte, qui fait le noeud de cette tragédie par l’Oracle ingénieux qu’elle prononce, il lui en est du bien davantage pour l’avoir fait venir de si loin et descendre au milieu de l’air par cette magnifique étoile, avec tant d’art et de pompe, qu’elle remplit tout le monde d’étonnement et d’admiration. Il en faut dire autant des autres que j’ai introduites et dont il a inventé l’exécution, qui en a rendu le spectacle si merveilleux qu’il sera mal aisé d’en faire un plus beau de cette nature. Pour moi je confesse ingénument que quelque effort d’imagination que j’aie fait depuis, je n’ai pu découvrir encore un sujet capable de tant de d’ornements extérieurs où les machines pussent être distribuées avec tant de justesse : je n’en désespère pas toutefois, et peut-être que le temps en fera éclater quelqu’un assez brillant et assez heureux pour me faire dédire de ce que j’avance. En attendant recevez celui-ci comme le plus achevé qui ait encore paru sur nos théâtres, et souffrez que la beauté de la représentation supplée au manque de beaux vers que vous ne trouverez pas en si grande quantité que dans Cinna, ou dans Rodogune, parce que mon principal but ici a été de satisfaire la vue par l’éclat et la diversité du spectacle, et non pas de toucher l’esprit par la force du raisonnement, ou le coeur par la délicatesse des passions. Ce n’est pas que j’en ai fui ou négligé aucunes occasions., mais il s’en est rencontré si peu, que j’aime mieux avouer que cette pièce n’est que pour les yeux.
ACTEURS §
- CÉPHÉE, roi d’Éthiope, père d’Andromède.
- CASSIOPE, reine d’Éthiopie.
- ANDROMÈDE, fille Céphée et de Cassiope.
- JUPITER.
- JUNON.
- NEPTUNE.
- MERCURE.
- LE SOLEIL.
- VÉNUS.
- MELPOMÈNE.
- ÉOLE.
- CYMODOCE.
- EPHYRE.
- CYDIPPE.
- NÉRÉIDES.
- HUIT VENTS.
- PHINÉE, prince d’Éthiopie.
- PERSÉE, fils de Jupiter et de Danaé.
- TIMANTE, capitaine des gardes du roi.
- AMMON, ami de Phinée.
- AGLANTE, nymphe d’Andromède.
- CÉPHALIE, nymphe d’Andromède.
- LIRIOPE, nymphe d’Andromède.
- Un page de Phinée.
- PHORBAS.
- Choeur du peuple.
- Une voix.
- Suite du roi.
PROLOGUE §
Le Soleil, Melpomène. §
<spGrp type="song">MELPOMÈNE.
Le SOLEIL.
MELPOMÈNE.
Le SOLEIL.
MELPOMÈNE.
Le SOLEIL.
MELPOMÈNE.
Le SOLEIL.
MELPOMÈNE.
Le SOLEIL.
MELPOMÈNE et Le SOLEIL.
Le SOLEIL.
ACTE I §
SCÈNE PREMIÈRE. Cassiope, Persée, Suite de la Reine. §
CASSIOPE.
PERSÉE.
CASSIOPE.
PERSÉE.
CASSIOPE.
PERSÉE.
SCÈNE II. Céphée, Cassiope, Phinée, Persée, suite du Roi et de la Reine. §
CÉPHÉE.
PHINÉE.
CÉPHÉE.
PHINÉE.
CÉPHÉE.
CASSIOPE.
CÉPHÉE.
PHINÉE.
CÉPHÉE.
PHINÉE.
CÉPHÉE.
PHINÉE.
CÉPHÉE.
PHINÉE.
CÉPHÉE.
PERSÉE.
CÉPHÉE.
PERSÉE.
CASSIOPE.
SCÈNE III. Vénus, Céphée, Cassiope, Persée, Phinée, Choeur de musique, Suite du Roi et de la Reine. §
<spGrp type="song">LE CHOEUR.
CASSIOPE.
VÉNUS.
PHINÉE.
CÉPHÉE.
CASSIOPE.
LE CHOEUR.
CÉPHÉE.
CASSIOPE.
SCÈNE IV. Cassiope, Persée, Suite de la Reine. §
CASSIOPE.
PERSÉE.
CASSIOPE.
PERSÉE.
CASSIOPE.
PERSÉE.
CASSIOPE.
PERSÉE.
CASSIOPE.
PERSÉE.
CASSIOPE.
PERSÉE.
ACTE II §
SCÈNE PREMIÈRE. Andromède, Choeur de Nymphes. §
ANDROMÈDE.
AGLANTE.
ANDROMÈDE.
AGLANTE.
ANDROMÈDE.
AGLANTE.
ANDROMÈDE.
CÉPHALIE.
ANDROMÈDE.
CÉPHALIE.
UN PAGE, chantant sans être vu.
ANDROMÈDE.
UN PAGE.
SCÈNE II. Phinée, Andromède, Choeur de Nymphes, Suite de Phinée. §
PHINÉE.
ANDROMÈDE.
PHINÉE.
ANDROMÈDE.
PHINÉE.
ANDROMÈDE.
LIRIOPE, chante.
UN PAGE.
LIRIOPE.
UN PAGE.
LIRIOPE.
UN PAGE.
LIRIOPE.
PAGE et LIRIOPE.
LE CHOEUR.
UN PAGE.
LIRIOPE.
UN PAGE.
LIRIOPE.
UN PAGE.
LIRIOPE.
PAGE et LIRIOPE.
LE CHOEUR.
ANDROMÈDE.
PHINÉE.
SCÈNE III. Phinée, Andromède, Timante, Choeur de Nymphes, Suite de Phinée. §
TIMANTE.
PHINÉE.
TIMANTE.
PHINÉE.
TIMANTE.
ANDROMÈDE.
TIMANTE.
PHINÉE.
TIMANTE.
PHINÉE.
TIMANTE.
PHINÉE.
ANDROMÈDE.
PHINÉE.
ANDROMÈDE.
PHINÉE.
TIMANTE.
PHINÉE.
ANDROMÈDE.
SCÈNE IV. Céphée, Phinée, Andromède, Persée, Timante, Choeur de Nymphes, Suite du Roi et de Phinée. §
CÉPHÉE.
ANDROMÈDE.
PHINÉE.
ANDROMÈDE.
PHINÉE.
CÉPHÉE.
PHINÉE.
CÉPHÉE.
PHINÉE.
CÉPHÉE.
PHINÉE.
SCÈNE V. Éole, Huit vents, Céphée, Persée, Phinée, Andromède, Choeur des Nymphes, Suite du Roi et de Phinée. §
CÉPHÉE.
PHINÉE.
CÉPHÉE.
PHINÉE.
ÉOLE, au milieu de l’air.
ANDROMÈDE.
CÉPHÉE.
PHINÉE.
SCÈNE VI. Céphée, Persée. §
PERSÉE.
CÉPHÉE.
PERSÉE.
CÉPHÉE.
ACTE III §
SCÈNE PREMIÈRE. Andromède au pied d’un rocher, Deux vents qui l’attachent, Timante, Choeur de Peuple sur le rivage. §
TIMANTE.
CHOEUR.
TIMANTE.
CHOEUR.
TIMANTE.
ANDROMÈDE.
TIMANTE.
ANDROMÈDE.
SCÈNE II. Cassiope, Andromède, Timante, Choeur de Peuple. §
CASSIOPE.
ANDROMÈDE.
CASSIOPE.
ANDROMÈDE, voyant venir le monstre de loin.
CASSIOPE.
ANDROMÈDE.
CASSIOPE.
SCÈNE III. Andromède attachée au rocher, Persée en l’air sur le chaval Pégase, Cassiope, Timante, et le Choeur sur le rivage. §
TIMANTE, montrant Persée à Cassiope, et l’empêchant de se jeter à la mer.
CASSIOPE.
PERSÉE, en l’air, sur le Pégase.
CASSIOPE.
PERSÉE, à Andromède.
CHOEUR de musique, cependant que Persée combat le monstre.
Une voix, seule.
Le choeur, répète.
TIMANTE, à la reine.
PERSÉE, ayant tué le monstre.
CASSIOPE.
PERSÉE.
ANDROMÈDE.
PERSÉE.
CASSIOPE, voyant Persée revoler en haut après sa victoire.
CHOEUR.
CASSIOPE.
SCÈNE IV. Trois Néréïdes s’élevant du milieu des flots. §
CYMODOCE.
éphyre.
CYDIPPE.
CYMODOCE.
CYDIPPE.
SCÈNE V. Neptune, les Néréïdes. §
NEPTUNE, dans son char formé d’une grande conque de nacre, et tiré par deux chevaux marins.
CYMODOCE.
ACTE IV §
SCÈNE PREMIÈRE. Andromède, Persée, Choeur de Nymphes, Suite de Persée. §
PERSÉE.
ANDROMÈDE.
PERSÉE.
ANDROMÈDE.
PERSÉE.
ANDROMÈDE.
SCÈNE II. Andromède, Choeur de Nymphes. §
ANDROMÈDE.
AGLANTE.
CÉPHALIE.
ANDROMÈDE.
SCÈNE III. Andromède, Phinée, Ammon, Choeur de Nymphes, Suite de Phinée. §
PHINÉE.
ANDROMÈDE.
PHINÉE.
ANDROMÈDE.
PHINÉE.
ANDROMÈDE.
PHINÉE.
ANDROMÈDE.
SCÈNE IV. Phinée, Ammon, Suite de Phinée. §
PHINÉE.
AMMON.
PHINÉE.
AMMON.
PHINÉE.
SCÈNE V. Junon dans son char au milieu de l’air, Phinée, Ammon, suite de Phinée. §
JUNON.
PHINÉE.
JUNON.
PHINÉE.
JUNON.
AMMON.
PHINÉE.
SCÈNE VI. Céphée, Cassiope, Andromède, Persée, Ammon, Timante, Choeur du peuple. §
TIMANTE.
LE CHOEUR, chante.
CÉPHÉE.
CASSIOPE.
PERSÉE.
CÉPHÉE.
ACTE V §
SCÈNE PREMIÈRE. Phinée, Ammon. §
AMMON.
PHINÉE.
AMMON.
PHINÉE.
AMMON.
PHINÉE.
AMMON.
PHINÉE.
AMMON.
SCÈNE II. Cassiope, Andromède, Phinée, Suite de la Reine. §
PHINÉE.
ANDROMÈDE.
PHINÉE.
CASSIOPE.
PHINÉE.
CASSIOPE.
PHINÉE.
CASSIOPE.
ANDROMÈDE.
PHINÉE.
ANDROMÈDE.
PHINÉE.
ANDROMÈDE.
PHINÉE.
CASSIOPE.
PHINÉE.
SCÈNE III. Céphée, Cassiope, Andromède, Suite du Roi et de la Reine. §
CÉPHÉE.
CASSIOPE.
CÉPHÉE.
CASSIOPE.
CÉPHÉE.
CASSIOPE.
CÉPHÉE.
SCÈNE IV. Cépéhe, Cassoipe, Andromède, Aglante, Suite du Roi et de la Reine. §
AGLANTE.
CASSIOPE.
CÉPHÉE.
CASSIOPE.
SCÈNE V. Céphée, Cassiope, Andromède, Phrobas, Aglante, Suite du Roi et de la Reine. §
PHORBAS.
CÉPHÉE.
PHORBAS.
SCÈNE VI. Céphée, Cassiope, Andromède, Persée, Phorbas, Aglante, Suite du Roi et de la Reine. §
CÉPHÉE, à Persée.
PERSÉE.
CÉPHÉE.
PERSÉE.
SCÈNE VII. Mercure, Céphée, Cassiope, Andromède, Persée, Phorbas, Aglante, Suite du Roi et de la Reine. §
<spGrp type="song">MERCURE, au milieu de l’air.
CASSIOPE.
CHOEUR de MUSIQUE.
SCÈNE VIII. Jupiter, Junon, Neptune, Céphée, Cassiope, Andromède, Persée, Phorbas, Aglante, Suite du Roi et de la Reine. §
<spGrp type="song">JUPITER, dans son trône au milieu de l’air.
JUNON, à Persée.
NEPTUNE, à Cassiope.
JUNON.
NEPTUNE.
PERSÉE.
JUNON.
LE CHOEUR.