M DC XXXIX. Avec Privilège du Roi.
Par le Sr Desmarets de St Sorlin.
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PRIVILÈGE DU ROI. §
Louis par la grâce de Dieu Roi de France et de Navarre. À nos aimés et féaux Conseillers les Gens tenant nos Cours de Parlement, Maîtres des Requêtes ordinaires de notre Hôtel, Baillis, Sénéchaux, Prévôts, leurs Lieutenants, et à tous autres de nos Justiciers et Officiers qu’il appartiendra. Salut. Notre cher et bien aimé Jean Camusat Marchand Libraire juré en notre bonne ville de Paris, Nous a fait remontrer qu’il désirait faire imprimer une Comédie intitulée, Les Visionnaires, s’il nous plaisait de lui accorder nos Lettres sur ce nécessaires humblement nous requérant icelles. À ces causes, Nous avons permis et permettons par ces présentes audit Camusat d’imprimer, ou faire imprimer, vendre et débiter en tous lieux de notre obéissance ledit livre, en telles marges, en tels caractères, et autant de fois que bon lui semblera, durant l’espace de sept ans entiers et accomplis à commencer du jour qu’il sera achevé d’imprimer pour la première fois. Et faisons très expresses défenses à toutes personnes de quelque qualité et condition qu’elles soient, de l’imprimer, faire imprimer, vendre ni débiter durant ledit temps en aucun lieu de notre obéissance, sans le consentement de l’Exposant, sous prétexte d’augmentation, correction, changement de titre, fausses marques ou autrement, en quelque sorte de manière que ce soit, à peine de mil livres d’amende, payables sans déport, et nonobstant oppositions ou appellations quelconques par chacun des contrevenants, applicables un tiers à Nous, un tiers à l’Hôtel Dieu de notre bonne ville de Paris, et l’autre tiers audit Exposant, de confiscation des exemplaires contrefaits, et de tous dépens, dommages et intérêts, à condition qu’il sera mis deux exemplaires en blanc dudit livre en notre Bibliothèque public, et un en celle de notre cher et féal le sieur SÉGUIER Chevalier, Chancelier de France, avant que de les exposer en vente, à peine de nullité des présentes : Du Contenu desquelles nous vous mandons que vous fassiez jouir et user pleinement et paisiblement l’Exposant et tous ceux qui auront droit de lui, sans qu’il leur soit donné aucun trouble ni empêchement. Voulons aussi qu’en mettant au commencement dudit livre un extrait des présentes, elles soient tenues pour dûment signifiées, et que foi y soit ajoutée, et aux copies collationnées par l’un de nos aimés et féaux Conseillers et Secrétaires comme à l’original. Mandons au premier notre Huissier ou Sergent sur ce requis de faire pour l’exécution des présentes tous exploits nécessaires sans demander autre permission : Car tel est notre plaisir, nonobstant Clameur de Haro, Chartre Normande, et autres lettres à ce contraires. Donné à Paris le 20. jour de juillet, l’an de grâce mil six cent trente sept, et de notre règne le vingt-huitième.
ARGUMENT §
Dans cette Comédie sont représentés plusieurs sortes d’esprits Chimériques ou Visionnaires, qui sont atteints chacun de quelque folie particulière, mais c’est seulement de ces folies pour lesquelles on ne renferme personne ; et tous les jours nous voyons parmi nous des esprits semblables, qui pensent pour le moins d’aussi grandes extravagances, s’ils ne les disent.
Le premier est un Capitan, qui veut qu’on le croie fort vaillant : toutefois il est poltron à un tel point, qu’il est réduit à craindre la fureur d’un poète, laquelle il estime une chose bien redoutable ; et est si ignorant, qu’il prend toutes les façons de parler Poétiques et étranges, pour des noms de Démons, et des paroles magiques.
Le second est un poète bizarre, sectateur passionné des Poètes Français qui vivaient devant ce siècle, lesquels semblaient par leurs termes ampoulés et obscurs, avoir dessein d’épouvanter le monde, étant si aveuglément amoureux de l’Antiquité, qu’ils ne considéraient pas que ce qui était bon à dire parmi les Grecs et les Romains, imbus de diverses appellations de leurs Dieux, et des particularités de leur Religion, dont les fables étaient le fondement, n’est pas si facilement entendu par ceux de ce temps, et qu’il faut bien adoucir ces termes quand on en a besoin, soit aux allégations des fables, ou en d’autres rencontres. Celui-ci par la lecture de ces Poètes, s’est formé un style Poétique si extravagant, qu’il croit que plus il se relève en mots composés et en Hyperboles, plus il atteint la perfection de la Poésie ; dont il fait même des règles à sa mode, principalement pour les pièces de Théâtre, en quoi il pense être fort habile : témoin un sujet qu’il compose sur le champ, dont l’immensité et la confusion font voir le défaut de son jugement. Il ne laisse pas d’avoir assez d’esprit pour se jouer d’un fou qui se mêle d’aimer les vers sans y rien connaître.
Le troisième est un de ceux dont le nombre est si grand qui se piquent d’aimer les vers sans les entendre, font des admirations sur des choses de néant, et passent ce qui est de meilleur ; et prennent des galimatias en termes relevés pour quelques Sentences, et pour les plus grands efforts de la Poésie. Ces sortes d’esprits, pourvu que les vers semblent graves, ne manquent point de les approuver, sans penser seulement à les entendre. Mais il n’y a rien de plus ordinaire que de voir ces mêmes idiots, qui veulent faire croire qu’ils ont l’esprit sensible et délicat, et qu’ils savent aimer tout ce qui est beau, s’imaginer comme celui-ci, qu’ils sont amoureux, sans savoir bien souvent de qui ; et sur le récit que l’on leur fait de quelque beauté, courir les rues, et se persuader qu’ils sont extrêmement passionnés, sans avoir vu ce qu’ils aiment.
Le quatrième est un Riche imaginaire, dont il se trouve assez par le monde ; et de qui la folie ne paraît qu’au cinquième Acte : car dans les autres il parle sérieusement de ses richesses, comme il paraît dans la description de sa belle maison, où il ne se trouve rien d’extravagant, et qui ne soit imaginé selon la vraisemblance, étant une chose ordinaire que chacun est sérieux dans sa folie.
L’Amante d’Alexandre n’est pas une chose sans exemple ; et il y a beaucoup de filles, qui par la lecture des Histoires et des Romans, se sont éprises de certains Héros, dont elles rebattaient les oreilles à tout le monde : et pour l’amour desquels elles méprisaient tous les vivants.
Est-il rien de plus ordinaire que de voir des filles de l’humeur de la seconde, qui se croit être aimée de tous ceux qui la regardent, ou qui entendent parler d’elle, bien que peut-être elles ne disent pas si naïvement leurs sentiments.
Pour la troisième soeur, il s’en trouve beaucoup, comme elle, amoureuses de la Comédie, à présent qu’elle est si fort en règne, particulièrement de celles qui se mêlent d’en juger, d’en savoir les règles, d’inventer des sujets selon la portée de leurs esprits, tels que celui que récite celle-ci, dans lequel il y a plus de matière qu’il n’en faudrait pour vingt Comédies, encore ne sait-on que le troisième Acte, et si la pièce a duré déjà pour le moins trente ans : toutefois on peut voir les véritables règles, dans l’opinion des Critiques qu’elle allègue au Poète pour en avoir son avis, qui sont celles que l’on doit suivre, encore que ces deux extravagantes personnes n’en demeurent pas d’accord.
Le père de ces trois filles n’est guère plus sage qu’elles. Il est d’une humeur si facile, que tout homme qui se présente pour avoir en mariage l’une de ces filles, lui semble toujours être son fait : qu’un autre vienne après, il trouve encore que c’est ce qu’il lui faut ; Et pour en accepter trop, il s’embarrasse tellement qu’il ne sait ce qu’il doit faire à la fin de la pièce, dont le démêlement se fait par un de ses parents, qui est le seul qui soit raisonnable entre tous ces personnages.
Toutes ces folies, bien que différentes, ne sont ensemble qu’un sujet, et pour les bien représenter toutes, on ne pouvait pas leur donner une liaison aussi grande que celle qui se peut donner aux Comédies, où n’agissent que deux ou trois personnages ; et l’intrigue de celle-ci n’est que l’embarrassement du bon homme qui lui est causé par tous les gendres qu’il a acceptés : le reste n’est soutenu que des extravagances de ces Visionnaires qui se mêlent encore ensemble en quelque sorte, pour faire mieux paraître ces folies les unes pour les autres.
Quelques-uns ont voulu reprendre cette Comédie, de ce qu’elle n’était pas propre pour toutes sortes de gens, et que ceux qui n’ont aucun savoir, n’en pouvaient entendre beaucoup de mots. Mais depuis quand les ignorants sont-ils devenus si considérables en France, que l’on doive tant s’intéresser pour eux, et que l’on soit obligé d’avoir soin de leur plaire ? Penser que l’on doit bien du respect, ou à la bassesse de leur condition, ou à la dureté de leurs esprits, ou au mépris qu’ils ont fait des lettres, pour faire que l’on songe à les divertir ! Nous ne sommes pas dans ces Républiques, où le peuple donnait les gouvernements et les charges et où les Poètes étaient contraints de composer, ou des tragédies horribles, pour plaire à leur goût bizarre, ou des Comédies basses, pour s’accommoder à la portée de leurs esprits. Ceux qui ne composent des ouvrages que par un honnête divertissement, ne doivent avoir pour but que l’estime des honnêtes gens et c’est à leur jugement qu’ils adressent toutes leurs inventions et leurs pensées. Le peuple a l’esprit si grossier et si extravagant, qu’il n’aime que des nouveautés grotesques. Il courra bien plutôt en foule pour voir un monstre, que pour voir quelque chef-d’oeuvre de l’art, ou de la nature. Je crois même qu’il y a des Poètes, qui pour contenter le vulgaire, font à dessein des pièces extravagantes, pleines d’accidents bizarres, de machines extraordinaires, et d’embrouillements de Scènes, et qui affectent des vers enflés et obscurs, et des pointes ridicules au plus fort des passions : Car pourvu que les accidents soient étranges, tout ce qui se dit sur leur sujet, plaît au Peuple, et encore plus si c’est quelque pensée pointue et embarrassée, car alors moins il l’entend, plus il la loue, et lui donne d’applaudissements. Ce sont des esprits fort avisés qui ne songent qu’à cette vie présente, et qui sont si modérés, qu’ils n’affectent point la vie future des ouvrages, dont les seuls savants sont les distributeurs. Mais encore ne doit-on pas trouver étrange si ceux qui ne sont pas tenus d’avoir ces considérations pour le peuple, et qui ne songent qu’à satisfaire les premiers esprits de l’Europe, ne cherchent que les pures délicatesses de l’art, soit à représenter les nobles et véritables mouvements des passions dans les sujets sérieux, soit à réjouir les spectateurs par des railleries gentilles et honnêtes dans les Comiques. Après que les personnes raisonnables seront satisfaites, il en restera encore assez pour les autres, et plus qu’ils n’en méritent. C’est ainsi qu’il arrive des festins qui se font aux Grands : après qu’ils ont fait leur repas il n’en reste que trop encore pur les valets ; et bien que les viandes n’aient pas été apprêtées au goût de ces derniers, ils ne laissent pas d’en faire bonne chère ; et l’on aurait tort d’accuser le cuisinier d’une faute si l’un d’eux se plaignait, que l’on devait avoir eu égard à son goût, plutôt qu’à celui des maîtres. Aussi ayant introduit un Poète extravagant, on ne doit pas se plaindre de ce qu’on le fait parler en termes Poétiques extravagants ; et il importe fort peu que les ignorants l’entendent ou non, puisque cela n’a pas été apprêté pour eux. C’est être bien déraisonnable, d’accuser d’obscurité celui qui dans la bouche du poète s’est voulu moquer de l’obscurité des anciennes Poésies :
PERSONNAGES §
- ARTABAZE, Capitan.
- AMIDOR, Poète extravagant.
- FILIDAN, Amoureux en idée.
- PHALANTE, Riche imaginaire.
- MÉLISSE, Amoureuse d’Alexandre le Grand.
- HESPÉRIE, Qui croit que chacun l’aime.
- SESTIANE, Amoureuse de la Comédie.
- ALCIDON, Père de ces trois filles.
- LYSANDRE, Parent d’Alcidon.
ACTE I §
SCÈNE PREMIÈRE. §
ARTABAZE.
SCÈNE II. Amidor, Artabaze. §
AMIDOR.
ARTABAZE.
SCÈNE III. §
AMIDOR.
12SCÈNE IV. Filidan, Amidor. §
FILIDAN.
FILIDAN.
AMIDOR.
FILIDAN.
AMIDOR.
FILIDAN.
AMIDOR.
FILIDAN.
AMIDOR.
FILIDAN.
AMIDOR.
FILIDAN.
AMIDOR.
FILIDAN.
SCÈNE V. §
FILIDAN.
SCÈNE VI. Hespérie, Filidan. §
HESPÉRIE.
FILIDAN.
HESPÉRIE.
SCÈNE VII. Lysandre, Alcidon, Filidan. §
LYSANDRE.
ALCIDON.
LYSANDRE.
ALCIDON.
LYSANDRE.
ALCIDON.
LYSANDRE.
FILIDAN.
ALCIDON.
LYSANDRE.
ALCIDON.
FILIDAN.
ALCIDON.
FILIDAN.
ALCIDON.
LYSANDRE.
ALCIDON.
FILIDAN.
ALCIDON.
FILIDAN.
ALCIDON.
LYSANDRE.
ALCIDON.
LYSANDRE.
FILIDAN.
ALCIDON.
FILIDAN.
ACTE II §
SCÈNE PREMIÈRE. Phalante, Mélisse. §
PHALANTE.
MÉLISSE.
PHALANTE.
MÉLISSE.
PHALANTE.
MÉLISSE.
PHALANTE.
MÉLISSE.
PHALANTE.
MÉLISSE.
PHALANTE.
MÉLISSE.
PHALANTE.
MÉLISSE.
PHALANTE.
MÉLISSE.
PHALANTE.
MÉLISSE.
PHALANTE.
MÉLISSE.
PHALANTE.
MÉLISSE.
PHALANTE.
MÉLISSE.
PHALANTE.
MÉLISSE.
SCÈNE II. Hespérie, Mélisse. §
HESPÉRIE.
MÉLISSE.
HESPÉRIE.
MÉLISSE.
HESPÉRIE.
MÉLISSE.
HESPÉRIE.
MÉLISSE.
HESPÉRIE.
MÉLISSE.
HESPÉRIE.
MÉLISSE.
HESPÉRIE.
MÉLISSE.
HESPÉRIE.
MÉLISSE.
HESPÉRIE.
MÉLISSE.
HESPÉRIE.
SCÈNE III. Sestiane, Mélisse, Hespérie. §
SESTIANE.
MÉLISSE.
HESPÉRIE.
MÉLISSE.
SESTIANE.
MÉLISSE.
SESTIANE.
MÉLISSE.
SESTIANE.
HESPÉRIE.
SESTIANE.
SCÈNE IV. Sestiane, Amidor, Mélisse, Hespérie. §
SESTIANE.
SESTIANE.
AMIDOR.
SESTIANE.
MÉLISSE.
AMIDOR.
MÉLISSE.
HESPÉRIE.
AMIDOR.
SESTIANE.
AMIDOR.
SESTIANE.
AMIDOR.
SESTIANE.
AMIDOR.
SESTIANE.
AMIDOR.
SESTIANE.
AMIDOR.
SESTIANE.
AMIDOR.
SESTIANE.
AMIDOR.
SESTIANE.
MÉLISSE.
SESTIANE.
SESTIANE.
SCÈNE V. Alcidon, Sestiane. §
ALCIDON.
SESTIANE.
ALCIDON.
SCÈNE VI. Amidor, Alcidon. §
AMIDOR.
ALCIDON.
AMIDOR.
43 44ALCIDON.
AMIDOR.
ALCIDON.
ACTE III §
SCÈNE PREMIÈRE. Filidan, Artabaze. §
FILIDAN.
ARTABAZE.
FILIDAN.
ARTABAZE.
FILIDAN.
ARTABAZE.
FILIDAN.
ARTABAZE.
FILIDAN.
ARTABAZE.
FILIDAN.
ARTABAZE.
FILIDAN.
ARTABAZE.
FILIDAN.
ARTABAZE.
FILIDAN.
ARTABAZE.
FILIDAN.
ARTABAZE.
FILIDAN.
ARTABAZE.
FILIDAN.
ARTABAZE.
FILIDAN.
ARTABAZE.
FILIDAN.
ARTABAZE.
FILIDAN.
ARTABAZE.
SCÈNE II. Artabaze, Filidan, Amidor. §
ARTABAZE.
FILIDAN.
ARTABAZE.
FILIDAN.
ARTABAZE.
FILIDAN.
ARTABAZE.
FILIDAN.
ARTABAZE.
FILIDAN.
ARTABAZE.
FILIDAN.
ARTABAZE.
FILIDAN.
ARTABAZE.
FILIDAN.
AMIDOR.
ARTABAZE.
AMIDOR.
54ARTABAZE.
FILIDAN.
AMIDOR.
ARTABAZE.
55ARTABAZE.
AMIDOR.
ARTABAZE.
FILIDAN.
ARTABAZE.
FILIDAN.
ARTABAZE.
AMIDOR.
ARTABAZE.
FILIDAN.
ARTABAZE.
FILIDAN.
ARTABAZE.
SCÈNE III. Amidor, Artabaze. §
AMIDOR.
ARTABAZE.
AMIDOR.
ARTABAZE.
AMIDOR.
ARTABAZE.
AMIDOR.
ARTABAZE.
AMIDOR.
ARTABAZE.
AMIDOR.
ARTABAZE.
AMIDOR.
ARTABAZE.
AMIDOR.
ARTABAZE.
AMIDOR.
ARTABAZE.
AMIDOR.
ARTABAZE.
AMIDOR.
ARTABAZE.
AMIDOR.
ARTABAZE.
61AMIDOR.
ARTABAZE.
AMIDOR.
ARTABAZE.
AMIDOR.
ARTABAZE.
AMIDOR.
ARTABAZE.
AMIDOR.
SCÈNE IV. Phalante, Amidor. §
PHALANTE.
AMIDOR.
PHALANTE.
AMIDOR.
PHALANTE.
AMIDOR.
PHALANTE.
AMIDOR.
PHALANTE.
AMIDOR.
PHALANTE.
AMIDOR.
PHALANTE.
PHALANTE.
AMIDOR.
PHALANTE.
AMIDOR.
PHALANTE.
AMIDOR.
PHALANTE.
PHALANTE.
AMIDOR.
65PHALANTE.
AMIDOR.
PHALANTE.
AMIDOR.
PHALANTE.
PHALANTE.
PHALANTE.
PHALANTE.
AMIDOR.
PHALANTE.
AMIDOR.
PHALANTE.
PHALANTE.
PHALANTE.
AMIDOR.
PHALANTE.
AMIDOR.
PHALANTE.
AMIDOR.
PHALANTE.
AMIDOR.
PHALANTE.
AMIDOR.
PHALANTE.
AMIDOR.
PHALANTE.
AMIDOR.
PHALANTE.
AMIDOR.
PHALANTE.
AMIDOR.
PHALANTE.
SCÈNE V. Lysandre, Alcidon, Phalante. §
LYSANDRE.
ALCIDON.
PHALANTE.
ALCIDON.
PHALANTE.
ALCIDON.
PHALANTE.
ALCIDON.
LYSANDRE.
PHALANTE.
ALCIDON.
PHALANTE.
ALCIDON.
PHALANTE.
ALCIDON.
LYSANDRE.
PHALANTE.
ALCIDON.
PHALANTE.
ALCIDON.
PHALANTE.
ALCIDON.
PHALANTE.
ALCIDON.
PHALANTE.
ALCIDON.
LYSANDRE.
ALCIDON.
PHALANTE.
ALCIDON.
LYSANDRE.
PHALANTE.
ACTE IV §
SCÈNE PREMIÈRE. §
MÉLISSE.
SCÈNE II. Mélisse, Artabaze. §
MÉLISSE.
ARTABAZE.
MÉLISSE.
ARTABAZE.
MÉLISSE.
ARTABAZE.
MÉLISSE.
ARTABAZE.
MÉLISSE.
ARTABAZE.
MÉLISSE.
ARTABAZE.
MÉLISSE.
ARTABAZE.
MÉLISSE.
ARTABAZE.
MÉLISSE.
ARTABAZE.
MÉLISSE.
ARTABAZE.
MÉLISSE.
ARTABAZE.
MÉLISSE.
ARTABAZE.
MÉLISSE.
ARTABAZE.
MÉLISSE.
ARTABAZE.
MÉLISSE.
ARTABAZE.
MÉLISSE.
ARTABAZE.
MÉLISSE.
ARTABAZE.
MÉLISSE.
ARTABAZE.
MÉLISSE.
ARTABAZE.
MÉLISSE.
ARTABAZE.
MÉLISSE.
SCÈNE III. Filidan, Amidor. §
FILIDAN.
AMIDOR.
FILIDAN.
AMIDOR.
FILIDAN.
AMIDOR.
FILIDAN.
AMIDOR.
SCÈNE IV. Filidan, Hespérie, Amidor, Sestiane. §
FILIDAN.
HESPÉRIE.
AMIDOR.
FILIDAN.
AMIDOR.
FILIDAN.
AMIDOR.
FILIDAN.
AMIDOR.
HESPÉRIE.
SESTIANE.
HESPÉRIE.
FILIDAN.
HESPÉRIE.
FILIDAN.
HESPÉRIE.
FILIDAN.
HESPÉRIE.
FILIDAN.
HESPÉRIE.
FILIDAN.
AMIDOR.
HESPÉRIE.
AMIDOR.
HESPÉRIE.
AMIDOR.
93FILIDAN.
SESTIANE.
AMIDOR.
SESTIANE.
AMIDOR.
SESTIANE.
AMIDOR.
SESTIANE.
AMIDOR.
SESTIANE.
SESTIANE.
HESPÉRIE.
SESTIANE.
SCÈNE V. Artabaze, Mélisse, Filidan, Hespérie. §
ARTABAZE.
MÉLISSE.
ARTABAZE.
MÉLISSE.
FILIDAN.
SCÈNE VI. Alcidon, Hespérie. §
ALCIDON.
HESPÉRIE.
ALCIDON.
HESPÉRIE.
ALCIDON.
HESPÉRIE.
ALCIDON.
HESPÉRIE.
ALCIDON.
HESPÉRIE.
ALCIDON.
HESPÉRIE.
ALCIDON.
HESPÉRIE.
ALCIDON.
HESPÉRIE.
ALCIDON.
HESPÉRIE.
ALCIDON.
HESPÉRIE.
ALCIDON.
HESPÉRIE.
ALCIDON.
SCÈNE VII. Artabaze, Alcidon. §
ARTABAZE.
ALCIDON.
ARTABAZE.
ALCIDON.
ARTABAZE.
ALCIDON.
ARTABAZE.
ALCIDON.
ARTABAZE.
ALCIDON.
ARTABAZE.
ALCIDON.
ARTABAZE.
ALCIDON.
ARTABAZE.
ALCIDON.
ARTABAZE.
ALCIDON.
ARTABAZE.
ALCIDON.
ARTABAZE.
ALCIDON.
ARTABAZE.
ALCIDON.
ARTABAZE.
ALCIDON.
ARTABAZE.
ALCIDON.
ARTABAZE.
ALCIDON.
ARTABAZE.
ALCIDON.
ARTABAZE.
ALCIDON.
ACTE V §
SCÈNE PREMIÈRE. §
ALCIDON.
SCÈNE II. Alcidon, Lysandre. §
LYSANDRE.
ALCIDON.
LYSANDRE.
ALCIDON.
LYSANDRE.
ALCIDON.
LYSANDRE.
ALCIDON.
LYSANDRE.
ALCIDON.
LYSANDRE.
ALCIDON.
LYSANDRE.
ALCIDON.
LYSANDRE.
ALCIDON.
SCÈNE III. Lysandre, Mélisse, Alcidon. §
LYSANDRE.
MÉLISSE.
LYSANDRE.
MÉLISSE.
LYSANDRE.
MÉLISSE.
ALCIDON.
MÉLISSE.
ALCIDON.
MÉLISSE.
ALCIDON.
LYSANDRE.
ALCIDON.
LYSANDRE.
MÉLISSE.
ALCIDON.
MÉLISSE.
ALCIDON.
LYSANDRE.
ALCIDON.
SCÈNE IV. Lysandre, Hespérie, Alcidon, Mélisse. §
LYSANDRE.
HESPÉRIE.
ALCIDON.
HESPÉRIE.
ALCIDON.
HESPÉRIE.
ALCIDON.
LYSANDRE.
ALCIDON.
HESPÉRIE.
ALCIDON.
SCÈNE V. Lysandre, Sestiane, Alcidon, Hespérie, Mélisse. §
LYSANDRE.
SESTIANE.
LYSANDRE.
ALCIDON.
SESTIANE.
LYSANDRE.
ALCIDON.
LYSANDRE.
ALCIDON.
SCÈNE VI. Filidan, Lysandre, Alcidon, Hespérie, Mélisse, Sestiane. §
FILIDAN.
LYSANDRE.
FILIDAN.
LYSANDRE.
FILIDAN.
ALCIDON.
FILIDAN.
HESPÉRIE.
SCÈNE VII. Filidan, Amidor, Alcidon, Lysandre, Mélisse, Hespérie, Sestiane. §
FILIDAN.
AMIDOR.
FILIDAN.
ALCIDON.
LYSANDRE.
ALCIDON.
LYSANDRE.
AMIDOR.
SCÈNE VIII. Lysandre, Alcidon, Phalante, Filidan, Amidor, Mélisse, Hespérie, Sestiane. §
LYSANDRE.
ALCIDON.
LYSANDRE.
PHALANTE.
LYSANDRE.
PHALANTE.
LYSANDRE.
PHALANTE.
109LYSANDRE.
ALCIDON.
PHALANTE.
LYSANDRE.
PHALANTE.
LYSANDRE.
PHALANTE.
LYSANDRE.
ALCIDON.
PHALANTE.
LYSANDRE.
ALCIDON.
LYSANDRE.
SCÈNE DERNIÈRE. Artabaze, Lysandre, Alcidon, Filidan, Amidor, Phalante, Mélisse, Hespérie, Sestiane. §
ARTABAZE.
LYSANDRE.
ARTABAZE.
LYSANDRE.