1830.
PAR VICTOR HUGO.
[Préface] §
L’auteur de ce drame écrivait, il y a peu de semaines, à propos d’un poète mort avant l’âge :
«... Dans ce moment de mêlée et de tourmente littéraire, qui faut-il plaindre, ceux qui meurent ou ceux qui combattent ? Sans doute, il est triste de voir un poète de vingt ans qui s’en va, une lyre qui se brise, un avenir qui s’évanouit ; mais n’est-ce pas quelque chose aussi que le repos ? N’est-il pas permis à ceux autour desquels s’amassent incessamment calomnies, injures, haines, jalousies, sourdes menées, basses trahisons ; hommes loyaux auxquels on fait une guerre déloyale ; hommes dévoués qui ne voudraient enfin que doter le pays d’une liberté de plus, celle de l’art, celle de l’intelligence ; hommes laborieux qui poursuivent paisiblement leur oeuvre de conscience, en proie d’un côté à de viles machinations de censure et de police, en butte de l’autre, trop souvent, à l’ingratitude des esprits mêmes pour lesquels ils travaillent ; ne leur est-il pas permis de retourner quelquefois la tête avec envie vers ceux qui sont tombés derrière eux, et qui dorment dans le tombeau ? Invideo, disait Luther dans le cimetière de Worms, invideo, quia quiescunt.
« Qu’importe toutefois ? Jeunes gens, ayons bon courage ! Si rude qu’on nous veuille faire le présent, l’avenir sera beau. Le romantisme, tant de fois mal défini, n’est, à tout prendre, et c’est là sa définition réelle, que le libéralisme en littérature. Cette vérité est déjà comprise à peu près de tous les bons esprits, et le nombre en est grand ; et bientôt, car l’oeuvre est déjà bien avancée, le libéralisme littéraire ne sera pas moins populaire que le libéralisme politique. La liberté dans l’art, la liberté dans la société, voilà le double but auquel doivent tendre d’un même pas tous les esprits conséquents et logiques ; voilà la double bannière qui rallie, à bien peu d’intelligences près (lesquelles s’éclaireront), toute la jeunesse si forte et si patiente d’aujourd’hui ; puis, avec la jeunesse et à sa tête, l’élite de la génération qui nous a précédés, tous ces sages vieillards qui, après le premier moment de défiance et d’examen, ont reconnu que ce que font leurs fils est une conséquence de ce qu’ils ont fait eux-mêmes, et que la liberté littéraire est fille de la liberté politique. Ce principe est celui du siècle, et prévaudra. Les ultras de tout genre, classiques ou monarchiques, auront beau se prêter secours pour refaire l’ancien régime de toutes pièces, société et littérature ; chaque progrès du pays, chaque développement des intelligences, chaque pas de la liberté fera crouler tout ce qu’ils auront échafaudé. Et, en définitive, leurs efforts de réaction auront été utiles. En révolution, tout mouvement fait avancer. La vérité et la liberté ont cela d’excellent que tout ce qu’on fait pour elles, et tout ce qu’on fait contre elles, les sert également. Or, après tant de grandes choses que nos pères ont faites, et que nous avons vues, nous voilà sortis de la vieille forme sociale ; comment ne sortirions-nous pas de la vieille forme poétique ? À peuple nouveau, art nouveau. Tout en admirant la littérature de Louis XIV si bien adaptée à sa monarchie, elle saura bien avoir sa littérature propre, et personnelle, et nationale, cette France actuelle, cette France du dix-neuvième siècle à qui Mirabeau a fait sa liberté et Napoléon sa puissance[1]. »
Qu’on pardonne à l’auteur de ce drame de se citer ici lui-même ; ses paroles ont si peu le don de se graver dans les esprits, qu’il aurait souvent besoin de les rappeler. D’ailleurs, aujourd’hui, il n’est peut-être point hors de propos de remettre sous les yeux des lecteurs les deux pages qu’on vient de transcrire. Ce n’est pas que ce drame puisse en rien mériter le beau nom d’art nouveau, de poésie nouvelle, loin de là, mais c’est que le principe de la liberté, en littérature, vient de faire un pas ; c’est qu’un progrès vient de s’accomplir, non dans l’art, ce drame est trop peu de chose, mais dans le public ; c’est que, sous ce rapport du moins, une partie des pronostics hasardés plus haut viennent de se réaliser.
Il y avait péril, en effet, à changer ainsi brusquement d’auditoire, à risquer sur le théâtre des tentatives confiées jusqu’ici seulement au papier qui souffre tout ; le public des livres est bien différent du public des spectacles, et l’on pouvait craindre de voir le second repousser ce que le premier avait accepté. Il n’en a rien été. Le principe de la liberté littéraire, déjà compris par le monde qui lit et qui médite, n’a pas été moins complètement adopté par cette immense foule, avide des pures émotions de l’art, qui inonde chaque soir les théâtres de Paris. Cette voix haute et puissante du peuple qui ressemble à celle de Dieu, veut désormais que la poésie ait la même devise que la politique : TOLÉRANCE ET LIBERTÉ.
Maintenant, vienne le poète ! Il y a un public.
Et cette liberté, le public la veut telle qu’elle doit être, se conciliant avec l’ordre, dans l’état, avec l’art, dans la littérature. La liberté a une sagesse qui lui est propre, et sans laquelle elle n’est pas complète. Que les vieilles règles de d’Aubignac meurent avec les vieilles coutumes de Cujas, cela est bien ; qu’à une littérature de cour succède une littérature de peuple, cela est mieux encore ; mais surtout qu’une raison intérieure se rencontre au fond de toutes ces nouveautés. Que le principe de liberté fasse son affaire, mais qu’il la fasse bien. Dans les lettres, comme dans la société, point d’étiquette, point d’anarchie : des lois. Ni talons rouges, ni bonnets rouges.
Voilà ce que veut le public, et il veut bien. Quant à nous, par déférence pour ce public qui a accueilli avec tant d’indulgence un essai qui en méritait si peu, nous lui donnons ce drame aujourd’hui tel qu’il a été représenté. Le jour viendra peut-être de le publier tel qu’il a été conçu par l’auteur, en indiquant et en discutant les modifications que la scène lui a fait subir. Ces détails de critique peuvent ne pas être sans intérêt ni sans enseignements, mais ils sembleraient minutieux aujourd’hui ; la liberté de l’art est admise, la question principale est résolue, à quoi bon s’arrêter aux questions secondaires ? Nous y reviendrons du reste quelque jour ; et nous parlerons aussi, bien en détail, en la ruinant par les raisonnements et par les faits, de cette censure dramatique qui est le seul obstacle à la liberté du théâtre, maintenant qu’il n’y en a plus dans le public. Nous essaierons, à nos risques et périls et par dévouement aux choses de l’art, de caractériser les mille abus de cette petite inquisition de l’esprit, qui a, comme l’autre saint-office, ses juges secrets, ses bourreaux masqués, ses tortures, ses mutilations, et sa peine de mort. Nous déchirerons, s’il se peut, ces langes de police dont il est honteux que le théâtre soit encore emmailloté au dix-neuvième siècle.
Aujourd’hui il ne doit y avoir place que pour la reconnaissance et les remerciements. C’est au public que l’auteur de ce drame adresse les siens, et du fond du coeur. Cette oeuvre, non de talent, mais de conscience et de liberté, a été généreusement protégée contre bien des inimitiés par le public, parce que le public est toujours, aussi lui, consciencieux et libre. Grâces lui soient donc rendues, ainsi qu’à cette jeunesse puissante qui a porté aide et faveur à l’ouvrage d’un jeune homme sincère et indépendant comme elle ! C’est pour elle surtout qu’il travaille, parce que ce serait une gloire bien haute que l’applaudissement de cette élite de jeunes hommes, intelligente, logique, conséquente, vraiment libérale en littérature comme en politique, noble génération qui ne se refuse pas à ouvrir les deux yeux à la vérité et à recevoir la lumière des deux côtés.
Quant à son oeuvre en elle-même, il n’en parlera pas. Il accepte les critiques qui en ont été faites, les plus sévères comme les plus bienveillantes, parce qu’on peut profiter à toutes. Il n’ose se flatter que tout le monde ait compris du premier coup ce drame, dont le Romancero général est la véritable clef. Il prierait volontiers les personnes que cet ouvrage a pu choquer de relire le Cid, Don Sanche, Nicomède, ou plutôt tout Corneille, et tout Molière, ces grands et admirables poètes. Cette lecture, si pourtant elles veulent bien faire d’abord la part de l’immense infériorité de l’auteur d’Hernani, les rendra peut-être moins sévères pour certaines choses qui ont pu les blesser dans la forme ou dans le fond de ce drame. En somme, le moment n’est peut-être pas encore venu de le juger. Hernani n’est jusqu’ici que la première pierre d’un édifice qui existe tout construit dans la tête de son auteur, mais dont l’ensemble peut seul donner quelque valeur à ce drame. Peut-être ne trouvera-t-on pas mauvaise un jour la fantaisie qui lui a pris de mettre, comme l’architecte de Bourges, une porte presque moresque à sa cathédrale gothique.
En attendant, ce qu’il a fait est bien peu de chose, il le sait. Puissent le temps et la force ne pas lui manquer pour achever son oeuvre. Elle ne vaudra qu’autant qu’elle sera terminée. Il n’est pas de ces poètes privilégiés qui peuvent mourir ou s’interrompre avant d’avoir fini, sans péril pour leur mémoire ; il n’est pas de ceux qui restent grands, même sans avoir complété leur ouvrage, heureux hommes dont on peut dire ce que Virgile disait de Carthage ébauchée :
9 mars 1830.
1. Lettre aux éditeurs des poésies de M. Dovalle.
PERSONNAGES §
- HERNANI.
- DON CARLOS.
- DON RUY GOMEZ DE SILVA.
- DOÑA SOL DE SILVA.
- LE ROI DE BOHÈME.
- LE DUC DE BAVIÈRE.
- LE DUC DE GOTHA.
- LE BARON DE LUTZELBOURG.
- LE DUC DE LUTZELBOURG.
- IAQUEZ.
- DON SANCHO.
- DON SANCHEZ.
- DON MATIAS.
- DON RICARDO.
- DON GARCI SUAREZ.
- DON FRANCISCO.
- DON JUAN DE HARO.
- DON GIL TELLEZ GIRON.
- UN MONTAGNARD.
- DOÑA JOSEFA DUARTE, duègne.
- UNE DAME.
- PREMIER CONJURÉ.
- SECOND CONJURÉ.
- TROISIÈME CONJURÉ.
- CONJURÉS DE LA LIGUE SACRO-SAINTE, ALLEMANDS ET ESPAGNOLS.
- MONTAGNARDS, SEIGNEURS, SOLDATS, PAGES, PEUPLE, ETC.
ACTE I §
SCÈNE PREMIÈRE. Doña Josefa Duarte, vieille, en noir,avec le corps de sa jupe cousu de jais à la mode d’Isabelle-la-catholique ; Don Carlos. §
DOÑA JOSEPHA, seule.
DON CARLOS, lui saisissant le bras.
DOÑA JOSEPHA.
DON CARLOS.
DOÑA JOSEPHA.
DON CARLOS.
DOÑA JOSEPHA.
DON CARLOS.
DOÑA JOSEPHA.
DON CARLOS.
DOÑA JOSEPHA.
DON CARLOS.
DOÑA JOSEPHA.
DON CARLOS.
DOÑA JOSEPHA.
DON CARLOS.
DOÑA JOSEPHA.
DON CARLOS.
DOÑA JOSEPHA.
DON CARLOS.
DOÑA JOSEPHA.
DON CARLOS, tirant de sa ceinture un poignard et une bourse.
DOÑA JOSEPHA, prenant la bourse.
DON CARLOS.
DOÑA JOSEPHA, ouvrant une armoire étroite dans le mur.
DON CARLOS, examinant l’armoire.
DOÑA JOSEPHA, refermant l’armoire.
DON CARLOS, rouvrant l’armoire.
DOÑA JOSEPHA, joignant les mains avec scandale.
DON CARLOS, dans l’armoire restée ouverte.
DOÑA JOSEPHA.
DON CARLOS, de l’intérieur de l’armoire.
DOÑA JOSEPHA, seule.
SCÈNE II. Doña Josefa Duarte, Don Carlos caché ; Doña Sol, puis Hernani. §
DOÑA SOL.
DOÑA JOSEPHA.
DOÑA SOL.
DOÑA SOL, courant à lui.
HERNANI.
DOÑA SOL, touchant ses vêtements.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL, lui défaisant son manteau.
HERNANI, la main sur son épée.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI, amèrement.
DOÑA SOL.
HERNANI, sans l’entendre.
DOÑA SOL, souriant.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL, riant.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI, la serrant dans ses bras.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DON CARLOS, ouvrant avec fracas la porte de l’armoire.
HERNANI, la main sur la garde de son épée.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DON CARLOS.
HERNANI.
DON CARLOS.
HERNANI.
DON CARLOS.
HERNANI.
DON CARLOS, le saluant.
HERNANI, tirant son épée.
DOÑA SOL, se jetant entre eux.
DON CARLOS.
HERNANI.
DON CARLOS.
HERNANI.
DON CARLOS.
HERNANI.
DOÑA SOL, se levant avec effroi.
HERNANI, à Josefa.
DOÑA JOSEFA, à doña Sol.
DOÑA SOL.
DOÑA JOSEFA, jetant les yeux autour d’elle.
HERNANI.
UNE VOIX, en dehors.
HERNANI.
DOÑA JOSEFA, tirant son chapelet.
HERNANI, montrant l’armoire à don Carlos.
DON CARLOS.
HERNANI.
DON CARLOS.
HERNANI, montrant la petite porte.
DON CARLOS.
HERNANI.
DON CARLOS, à Josefa.
HERNANI.
DON CARLOS, à Josefa interdite.
DOÑA SOL.
SCÈNE III. Les Mêmes, Don Ruy Gomez de Silva, barbe et cheveux blancs ; en noir, Valets avec des flambeaux. §
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
DOÑA SOL.
DON RUY GOMEZ, à ses valets.
DON CARLOS, faisant un pas.
DON RUY GOMEZ.
DOÑA SOL.
HERNANI, dont les yeux s’allument.
DON CARLOS, gravement.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ, s’inclinant jusqu’à terre.
DOÑA SOL, bas à Hernani.
HERNANI, bas.
DON CARLOS, à part.
HERNANI, la main dans sa poitrine sur la poignée de sa dague.
DON CARLOS, revenant, à part.
DON RUY GOMEZ, revenant et montrant Hernani.
DON CARLOS.
SCÈNE IV. §
HERNANI, seul.
ACTE II §
SCÈNE PREMIÈRE. Don Carlos, Don Sanchez, Don Matias, Don Ricardo. §
DON CARLOS, examinant le balcon.
DON SANCHEZ.
DON CARLOS.
DON MATIAS.
DON CARLOS.
DON SANCHEZ.
DON CARLOS, les yeux sur la fenêtre.
DON SANCHEZ.
DON CARLOS.
DON SANCHEZ.
DON MATIAS.
DON SANCHEZ, au roi.
DON CARLOS, qui ne quitte pas la fenêtre des yeux.
DON SANCHEZ.
DON CARLOS.
DON RICARDO.
DON CARLOS.
DON RICARDO.
DON SANCHEZ.
DON RICARDO, à don Sanchez.
DON CARLOS.
DON RICARDO, s’inclinant.
DON SANCHEZ, à don Matias.
DON MATIAS, à don Sanchez, sur le devant du théâtre.
DON SANCHO, regardant Ricardo de travers.
DON MATIAS.
DON SANCHO.
DON MATIAS.
DON CARLOS.
DON SANCHO.
DON CARLOS.
DON RICARDO.
DON CARLOS.
DON RICARDO.
DON CARLOS.
SCÈNE II. Don Carlos, Doña Sol. §
DOÑA SOL, au balcon.
DON CARLOS, à part.
DOÑA SOL.
DON CARLOS, courant à elle et la retient par le bras.
DOÑA SOL.
DON CARLOS.
DOÑA SOL.
DON CARLOS.
DOÑA SOL, cherchant à se dégager de ses bras.
DON CARLOS.
DOÑA SOL.
DON CARLOS, essayant de l’attirer.
DOÑA SOL.
DON CARLOS.
DOÑA SOL, le repoussant.
DON CARLOS.
DOÑA SOL.
DON CARLOS.
DOÑA SOL.
DON CARLOS.
DOÑA SOL.
DON CARLOS, la saisissant avec violence.
DOÑA SOL.
DON CARLOS.
DOÑA SOL.
DON CARLOS.
DOÑA SOL.
DON CARLOS.
DOÑA SOL, le poignard levé.
DON CARLOS.
SCÈNE III. Don Carlos, Doña Sol, Hernani §
HERNANI, surgissant tout-à coup derrière lui.
HERNANI, immobile, ses yeux étincelants fixés sur le roi.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DON CARLOS.
HERNANI.
DON CARLOS, souriant avec dédain.
HERNANI.
DON CARLOS.
HERNANI.
DON CARLOS, fièrement.
HERNANI.
DON CARLOS.
HERNANI.
DON CARLOS.
HERNANI.
DON CARLOS.
HERNANI.
DON CARLOS.
HERNANI.
DOÑA SOL.
DON CARLOS.
HERNANI.
DON CARLOS.
HERNANI.
DON CARLOS.
HERNANI.
DON CARLOS.
HERNANI.
DON CARLOS.
HERNANI.
DON CARLOS.
HERNANI.
DON CARLOS, riant avec dédain.
HERNANI, dont les yeux s’allument.
DON CARLOS.
HERNANI.
DON CARLOS.
SCÈNE IV. Hernani, Doña Sol. §
DOÑA SOL, saisissant la main d’Hernani.
HERNANI, la repoussant avec une douceur grave.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI, tombant à ses genoux.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI, la serrant dans ses bras.
DOÑA SOL, au désespoir, Hernani sur le seuil de la porte.
HERNANI, hésitant.
DOÑA SOL.
HERNANI, revenant sur ses pas.
DOÑA SOL, se levant.
HERNANI, toujours assis à ses genoux.
DOÑA SOL.
HERNANI, se soulevant à demi.
DOÑA SOL.
HERNANI, se recouchant sur le banc de pierre.
UN MONTAGNARD, l’épée à la main, accourant.
DOÑA SOL, pâle.
LE MONTAGNARD.
HERNANI, au montagnard.
CRIS CONFUS, au dehors.
HERNANI, au montagnard.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI, la tenant embrassée.
DOÑA SOL.
HERNANI, la baisant sur le front.
DOÑA SOL.
ACTE III §
SCÈNE PREMIÈRE. Doña Sol, blanche et debout près d’une table, Don Ruy Gomez de Silva, assis dans un grand fauteuil ducal en bois de chêne. §
DON RUY GOMEZ.
DOÑA SOL, immobile et grave.
DON RUY GOMEZ.
DOÑA SOL.
DON RUY GOMEZ, se levant et allant à elle.
DOÑA SOL.
DON RUY GOMEZ.
DOÑA SOL.
DON RUY GOMEZ.
DOÑA SOL.
DON RUY GOMEZ.
DOÑA SOL.
DON RUY GOMEZ.
LE PAGE.
DON RUY GOMEZ.
LE PAGE.
DOÑA SOL, à part.
DON RUY GOMEZ, au page.
LE PAGE.
DOÑA SOL, à part.
DON RUY GOMEZ.
DOÑA SOL, à part.
SCÈNE II. Don Ruy Gomez, Le Page. §
DON RUY GOMEZ, au page.
SCÈNE III. Don Ruy Gomez de Silva, Hernani. §
HERNANI, s’arrête sur le seuil de la porte.
DON RUY GOMEZ, le saluant de la main.
HERNANI, s’inclinant.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI, à part.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI, hésitant.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
SCÈNE IV. Les Mêmes, Doña Sol, Pages, Valets, Femmes. §
DON RUY GOMEZ, continuant.
HERNANI, d’une voix tonnante.
DOÑA SOL, à part, avec joie.
HERNANI, aux valets.
DOÑA SOL, à part.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI, aux valets.
DOÑA SOL, d’une voix éteinte, à son oreille.
HERNANI, se détournant à demi vers doña Sol.
DOÑA SOL, bas.
HERNANI, aux valets.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI, à un jeune valet.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
SCÈNE V. Hernani, Doña Sol. §
HERNANI.
HERNANI, toujours à genoux.
DOÑA SOL, attendrie.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL, pleurant et tombant dans un fauteuil.
HERNANI, s’asseyant près d’elle.
DOÑA SOL, se jetant à son cou.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL, suppliante.
HERNANI.
SCÈNE VI. Hernani, don Ruy Gomez, doña Sol. §
DON RUY GOMEZ, immobile et croisant les bras.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
DOÑA SOL, à genoux.
DON RUY GOMEZ.
LE PAGE.
DOÑA SOL.
LE PAGE, au duc.
DON RUY GOMEZ.
DOÑA SOL.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DOÑA SOL, au duc.
LE PAGE, entrant.
SCENE VII. Don Ruy Gomez, doña Sol voilée, don Carlos, suite. §
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ, s’inclinant.
CARLOS, à ses gentilshommes.
DON RUY GOMEZ, se redressant.
DON CARLOS, avec colère.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ, s’inclinant.
DON CARLOS, radouci.
DON RUY GOMEZ, montrant le vieux portrait.
DON RUY GOMEZ, à un autre portrait.
DON CARLOS, hors de lui.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS, frappant du pied.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS, à sa suite.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DOÑA SOL, arrache son voile, et se jette entre le roi, le Duc et les gardes.
DON CARLOS, se détournant avec un cri de surprise.
DOÑA SOL.
DON CARLOS, troublé et chancelant.
DON RUY GOMEZ.
DOÑA SOL, interdite.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ.
DOÑA SOL.
DON CARLOS, à part.
CARLOS va à elle, et lui présente la main.
DOÑA SOL.
CARLOS, souriant.
DOÑA SOL.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS, lâchant la main de doña Sol.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS.
DOÑA SOL.
DON RUY GOMEZ, tombant aux genoux du roi.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ, se relevant.
DON CARLOS, reprenant la main de doña Sol tremblante.
DON RUY GOMEZ.
SCÈNE VIII. Don Ruy Gomez, Hernani. §
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ, montrant la porte masquée.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI, lui présentant le cor qu’il ôte de sa ceinture.
DON RUY GOMEZ, lui tendant la main.
ACTE IV §
SCÈNE I. Don Carlos, Don Ricardo, grands manteaux. §
DON RICARDO, tête nue, une lanterne à la main.
DON CARLOS.
DON RICARDO.
DON CARLOS.
DON RICARDO.
DON CARLOS.
DON RICARDO.
DON CARLOS.
DON RICARDO.
DON CARLOS.
DON RICARDO.
DON CARLOS.
DON RICARDO.
DON CARLOS.
DON RICARDO.
DON CARLOS.
DON RICARDO.
DON CARLOS.
DON RICARDO.
DON CARLOS.
DON RICARDO.
DON CARLOS.
DON RICARDO.
DON CARLOS.
DON RICARDO.
DON CARLOS.
DON RICARDO.
DON CARLOS.
DON RICARDO.
DON CARLOS.
DON RICARDO.
DON CARLOS.
DON RICARDO.
DON CARLOS.
DON RICARDO.
DON CARLOS, à part.
DON RICARDO.
DON CARLOS, à part.
DON RICARDO, à part.
DON CARLOS, haut.
DON RICARDO.
DON CARLOS.
DON RICARDO, souriant.
DON CARLOS, l’interrompant avec hauteur.
DON RICARDO.
DON CARLOS.
DON RICARDO, remettant une clef au roi.
DON CARLOS, le congédiant.
DON RICARDO, s’inclinant.
DON CARLOS.
SCÈNE II. §
DON CARLOS.
SCÈNE III. §
DEUXIEME CONJURÉ.
PREMIER CONJURÉ, portant une torche allumée.
DEUXIEME CONJURÉ.
PREMIER CONJURÉ.
TROISIÈME CONJURÉ.
PREMIER CONJURÉ.
DEUXIEME CONJURÉ.
VOIX DANS L’OMBRE.
DEUXIEME CONJURÉ.
PREMIER CONJURÉ, au troisième.
TROISIÈME CONJURÉ.
VOIX DANS L’OMBRE.
TROISIÈME CONJURÉ.
PREMIER CONJURÉ.
LE DUC DE GOTHA, se levant.
PREMIER CONJURÉ.
LE DUC DE GOTHA, jetant sa torche et l’écrasant du pied.
TOUS.
PREMIER CONJURÉ.
LE DUC DE GOTHA.
TOUS.
DON JUAN DE HARO.
LE DUC DE LUTZELBOURG.
LE DUC DE GOTHA.
UN CONJURÉ.
PREMIER CONJURÉ.
DON GIL TELLEZ GIRON.
PREMIER CONJURÉ.
LE DUC DE GOTHA.
PREMIER CONJURÉ.
TOUS.
PREMIER CONJURÉ.
TOUS.
PREMIER CONJURÉ.
TOUS.
PREMIER CONJURÉ.
TOUS.
PREMIER CONJURÉ.
TOUS.
PREMIER CONJURÉ, à haute voix.
HERNANI, sortant de la foule des conjurés.
DON RUY GOMEZ, prenant Hernani à part.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
LE DUC DE GOTHA.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ, tirant le cor de sa ceinture.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
PREMIER CONJURÉ, à Hernani.
PREMIER CONJURÉ, il impose les mains à Hernani.
TOUS, tirant leurs épées.
LE DUC DE GOTHA, au premier conjuré.
DON RUY GOMEZ.
TOUS, élevant leurs épées.
SCÈNE IV. Don Carlos, Hernani, don Ruy Gomez, les conjurés. §
DON CARLOS.
HERNANI, regardant les soldats.
DON CARLOS.
DON RICARDO, s’inclinant.
DON CARLOS.
SCÈNE V. Don Carlos, le duc de Bavière, le roi de Bohême, Hernani, Ruy Gomez, les conjurés. §
LE DUC DE BAVIÈRE.
DON CARLOS.
LA FOULE.
DON CARLOS, à part.
SCÈNE VI. Les mêmes, Ricardo, doña Sol. §
DOÑA SOL, conduite par Ricardo.
HERNANI, à part.
DON RUY GOMEZ, à côté d’Hernani.
HERNANI.
DOÑA SOL, tirant le poignard de son sein.
HERNANI, lui tendant les bras.
DON CARLOS, aux conjurés.
HERNANI, fait un pas.
DON CARLOS, à don Ruy Gomez.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI, se tournant vers les conjurés.
DON CARLOS, à don Ruy Gomez.
DON RUY GOMEZ.
DON CARLOS, au duc d’Alcala.
DOÑA SOL, à part.
HERNANI, sortant du groupe des conjurés.
DOÑA SOL.
DON CARLOS.
HERNANI.
DON CARLOS.
DOÑA SOL, à genoux devant l’empereur.
DON CARLOS, avec un soupir profond.
HERNANI.
DON CARLOS.
DOÑA SOL, se relevant.
DON CARLOS, la montrant à Hernani.
HERNANI, les yeux au ciel.
DON CARLOS, à don Ruy Gomez.
DON RUY GOMEZ, sombre.
DOÑA SOL, dans les bras d’Hernani.
HERNANI.
DON CARLOS, à part, la main dans sa poitrine.
HERNANI.
DON CARLOS.
LES CONJURÉS, à genoux.
DON RUY GOMEZ, à don Carlos.
DON CARLOS.
DON RUY GOMEZ, à part.
HERNANI.
TOUS.
SCÈNE VII. §
DON CARLOS, seul, s’inclinant devant le tombeau.
ACTE V §
SCÈNE I. Don Sanchez, don Matias, don Ricardo, don Francisco, don Garcie-Suarez. §
DON GARCIE.
DON MATIAS, regardant au balcon.
DON GARCIE.
DON MATIAS.
DON SANCHEZ.
DON RICARDO, l’interrompant.
DON FRANCISCO.
DON RICARDO.
DON SANCHEZ.
DON RICARDO.
DON GARCIE.
DON MATIAS.
DON SANCHEZ.
DON GARCIE.
DON SANCHEZ.
DON FRANCISCO.
DON SANCHEZ.
DON RICARDO.
DON MATIAS.
DON GARCIE.
DON SANCHEZ.
DON RICARDO.
DON SANCHEZ, bas à Matias.
DON FRANCISCO, montrant la porte à droite.
DON FRANCISCO.
DON GARCIE.
DON FRANCISCO.
DON RICARDO.
DON SANCHEZ, bas à don Matias.
DON RICARDO, s’approchant.
DON MATIAS, bas à don Sanchez.
DON GARCIE.
DON RICARDO.
DON GARCIE.
DON RICARDO.
DON FRANCISCO.
DON GARCIE.
DON FRANCISCO.
DON RICARDO.
DON GARCIE.
DON SANCHEZ.
DON GARCIE, au domino noir.
DON MATIAS.
DON FRANCISCO.
DON GARCIE.
DON SANCHEZ.
DON GARCIE.
DON SANCHEZ.
DON MATIAS.
DON SANCHEZ, à don Matias.
DON MATIAS, à la balustrade de la terrasse.
DON SANCHEZ, rêvant.
LA DAME.
DON GARCIE.
DON SANCHEZ, pensif.
DON MATIAS.
SCÈNE II. Hernani, doña Sol, Sanchez, Matias, Ricardo, Francisco. §
HERNANI, saluant.
DON RICARDO, allant à lui et s’inclinant.
DON FRANCISCO, contemplant doña Sol.
DON SANCHEZ, à Hernani.
SCÈNE III. Hernani, doña Sol. §
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL, examinant sa toison d’or.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI, souriant.
DOÑA SOL.
HERNANI, tressaillant, à part.
DOÑA SOL.
HERNANI, amèrement.
DOÑA SOL, souriant.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI, à part.
DOÑA SOL.
HERNANI, se levant terrible.
DOÑA SOL, tremblante.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI, à part.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI, à part, cherchant son poignard.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
SCÈNE IV. §
HERNANI, seul.
SCÈNE V. Hernani, Le Masque. §
LE MASQUE, d’une voix sépulcrale.
HERNANI, à voix basse.
LE MASQUE.
HERNANI.
LE MASQUE.
HERNANI.
LE MASQUE.
HERNANI.
LE MASQUE.
HERNANI.
LE MASQUE.
HERNANI.
LE MASQUE.
HERNANI.
LE MASQUE.
HERNANI.
LE MASQUE.
HERNANI.
LE MASQUE.
HERNANI.
LE MASQUE.
HERNANI.
SCÈNE VI. Les mêmes, doña Sol. §
DOÑA SOL.
HERNANI, à part.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL, à Hernani.
HERNANI.
DOÑA SOL.
DON RUY GOMEZ, immobile.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DOÑA SOL, à don Ruy.
DON RUY GOMEZ.
DOÑA SOL.
DON RUY GOMEZ, sombre.
HERNANI.
DOÑA SOL.
DON RUY GOMEZ.
DOÑA SOL.
DON RUY GOMEZ.
DOÑA SOL.
DON RUY GOMEZ, à Hernani.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL, lui retenant toujours le bras.
DON RUY GOMEZ, à Hernani.
DOÑA SOL, toujours pendue au bras d’Hernani.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DOÑA SOL, sombre.
DON RUY GOMEZ.
DOÑA SOL, rendant à Hernani la fiole à demi vidée.
HERNANI, à don Ruy.
DOÑA SOL.
HERNANI, prenant la fiole.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL, se jetant sur lui.
HERNANI, à don Ruy.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI.
DOÑA SOL.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI, d’une voix affaiblie.
DON RUY GOMEZ.
HERNANI, d’une voix de plus en plus faible.
DOÑA SOL, d’une voix également éteinte.
HERNANI.
DOÑA SOL.
HERNANI, avec un soupir.
DON RUY GOMEZ, soulevant sa tête qui retombe.
DOÑA SOL, échevelée et se dressant à demi sur son séant.
DON RUY GOMEZ.