M. DCC. XXXIV. Avec approbation et privilège du Roi.
[par LE FRANC.]
APPROBATION §
J’ai lu par l’ordre de Monseigneur le Garde des Sceaux, Didon Tragédie. Et je crois que l’impresson de cet ouvrage lui assurera encore le succès qu’il a eu dans les représentations.
Fait à Paris ce 29 Septembre 1734.
DANCHET.
</enregistrement>
Préface §
On a toujours vu les amours de Didon et d’Énée comme une des plus belles inventions de Virgile. Le premier, et peut-être l’unique, objet de ce poète était de flatter l’amour-propre de ses concitoyens, et surtout de l’Empereur. Ainsi son héros ne descend aux Enfers que pour apprendre les noms et les exploits des fameux Romains qui doivent naître un jour sur la Terre. Vénus ne lui donne un bouclier fait par Vulcain que pour y tracer à ses yeux la naissance et l’éducation miraculeuse de Romulus et de Rémus; la gloire de leurs descendants, leurs conquêtes, leurs divisions, leurs guerres civiles; la défaite d’Antoine, et ce magnifique triomphe d’Auguste, qui dura trois jours. Enfin, pour ne pas m’écarter de l’épisode qui fait le sujet de cette tragédie, quoi de plus ingénieux que de conduire le fondateur de la nation romaine chez la Reine de Carthage; d’inspirer à Didon un amour violent pour Énée; d’arracher celui-ci aux charmes d’une passion incompatible avec sa gloire, et contraire aux ordres du Destin; d’établir par cette fatale séparation la haine et la rivalité des deux peuples, et d’annoncer en même temps la supériorité des Romains sur les Carthaginois !
Si cette partie de l’Enéide a dû être intéressante pour les compatriotes de Virgile, elle ne l’est guère moins pour ses lecteurs. C’est un prince échappé de l’incendie de Troie; un héros que les Grecs poursuivent avec fureur, à qui les nations étrangères refusent même l’hospitalité; qu’une tempête affreuse a jeté sur les côtes d’Afrique, et qui se trouve lui-même réduit à la dernière extrémité lorsque Vénus l’envoie chez Didon. Cette princesse, aussi malheureuse que lui, persécutée par son frère et tyrannisée par les rois ses voisins, sacrifie ses propres intérêts à son amour pour Énée. Elle lui offre sa main avec sa couronne, et comble de bienfaits les Troyens. Cependant les Dieux lui enlèvent ce qu’elle a de plus cher. Son amant la quitte; et cette reine infortunée aime mieux mourir que de survivre à la perte qu’elle vient de faire.
En effet, dit M. Racine, nous n’avons rien de plus touchant dans tous les poètes que la séparation de Didon et d’Énée dans Virgile. Et qui doute que ce qui a pu fournir assez de matière pour tout un chant d’un poème héroïque, où l’action dure plusieurs jours, ne puisse suffire à une tragédie, dont la durée ne doit être que de quelques heures ?
J’ai souvent été surpris que Racine ait donné la préférence à Bérénice sur Didon. Ce dernier sujet, bien plus théâtral que l’autre, aurait produit entre les mains de ce grand homme une tragédie égale à ses meilleurs poèmes. Il ne serait point tombé dans les fautes que j’ai faites, et aurait enrichi sur le peu de beautés qu’on a daigné remarquer dans ma pièce.
Après avoir présenté le sujet de Didon par le beau côté, en voici le vice et les inconvénients. Didon, dans l’Enéide, se livre trop légèrement à son goût pour un étranger qui n’est, à le suivre de près, qu’un prince faible, qu’un dévot scrupuleux. J’ai dû nécessairement abandonner Virgile dans le caractère de mon héros. J’ai même osé donner des bornes à l’excessive piété d’Énée. Je l’ai fait parler contre l’abus des oracles et l’impression dangereuse qu’ils font souvent sur l’esprit des peuples. J’ai voulu qu’il fût religieux sans superstition; qu’il agît toujours de bonne foi, soit avec les Troyens quand il veut demeurer à Carthage, soit avec Didon quand il se dispose à la quitter ; en un mot, qu’il fût prince et honnête homme.
J’écrivis en 1734 que Virgile était un mauvais modèle pour les caractères. L’expression est dure, et ne convenait pas à mon âge, ni à mon peu d’expérience. Je la rétracte aujourd’hui par respect pour Virgile, en pensant toujours de même par respect pour la vérité.
Un écrivain illustre et que j’honore à tous égards a pris vivement contre moi le parti du Prince des poètes latins. Il m’a fait l’honneur d’employer à me réfuter une partie de la préface qu’il a mise à la tête d’un de ses ouvrages. J’attendais pour lui répondre une occasion de le faire à propos. Elle se présente aujourd’hui naturellement; il ne trouvera pas mauvais que je la saisisse. D’ailleurs je fais gloire de penser comme lui sur les anciens en général et sur Virgile en particulier. C’était un poète incomparable, ce versificateur unique qui avait aussi ses défauts, et sa partie faible était l’art des caractères. M. le P.B. n’en convient pas. Ce que j’ose reprendre dans Virgile, il le trouve admirable ; et je sais que son sentiment est d’un très grand poids.
Si Pergama dextrâ
Defendi possent, etiam hâc defensa fuissent.
Comment a-t-on pu, dit-il, traiter de prince faible un héros aussi vaillant, aussi intrépide qu’Énée est représenté dans l’Enéide ? En quelle occasion a-t-il montré quelque faiblesse indigne de son caractère ? Sera-ce parce que Virgile l’a dépeint quelquefois versant des larmes ? Mais Achille, l’indomptable Achille, n’en verse-t-il pas dans Homère quand on lui enlève Briséis ? Ne pleure-t-il pas amèrement en apprenant la mort de son cher Patrocle ? Le terrible Ajax n’en fait-il pas de même en d’autres occasions ?
Ces citations sont exactes: l’application ne l’est pas. Les guerriers de l’Iliade pleurent quelquefois, je l’avoue : mais de quelle manière et dans quelles circonstances ? Ce n’est point à tout propos, comme Énée, qui pleure plus souvent et plus abondamment lui seul que tous les guerriers d’Homère ensemble.
Diomède, l’un des combattants aux jeux funèbres de Patrocle dans la course des chars, pleure de rage quand Apollon lui fait tomber le fouet de la main. Agamemnon pleure de dépit et de douleur dans le Conseil de Guerre qu’il tient pendant la nuit, pour annoncer aux chefs de l’armée, battus et poursuivis par Hector jusque dans leurs retranchements, qu’il faut promptement lever le siège et reprendre le chemin de la Grèce. Achille pleura quand Eurybate et Talthybius, hérauts d’Agamemnon, eurent emmené Briséis.
Qui ne voit d’abord que ce ne sont point là des pleurs de faiblesse ni de pusillanimité ? Ces attendrissements continuels ne supposent pas une grande fermeté d’âme. On voit des personnes qui expriment leurs sentiments par des larmes. Le plaisir, la douleur, la joie, l’admiration les font pleurer. Ce sont de fort honnêtes gens dans la société civile; mais ce seraient de médiocres personnages dans un poème épique. Le don des larmes sied mal à un héros.
Madame Dacier(1) prétend que Virgile a puisé dans Homère jusqu’à l’idée même du sien. Énée dit à Pandare, fils de Lycaon, que la colère des dieux est terrible. C’est d’après ce mot qu’a été formé le principal caractère de l’Enéide. Cette remarque de Madame Dacier n’est point frivole, et renferme beaucoup de sens en peu de mots. Énée joue dans l’Iliade un rôle assez subalterne, quoiqu’il y ait pourtant ses traits distinctifs comme les autres; car en fait de personnages, tout est peint, tout est vivant dans Homère. Mais en qualité de poète grec, il a cru devoir partout déprimer les Troyens. Énée près de combattre contre Diomède se croit déjà vaincu, et n’a d’espérance qu’en la vitesse de ses chevaux. Diomède, au contraire, compte si audacieusement sur la victoire qu’il ordonne d’avance à Sthenelus de courir aux chevaux de son ennemi et de les mener au camp. L’opposition de ces deux caractères est frappante. De pareils coups de pinceau ne sont pas communs chez Virgile. Ne pourrait-on pas dire qu’il n’a pas assez perdu de vue dans son poème la médiocrité d’Énée dans l’Iliade ? Souvent on est faible avec beaucoup de valeur; et tel est, si je ne me trompe, le héros de l’Enéide.
Le reproche d’amant sans foi ne paraît pas plus solide à M. le P.B. que celui de prince faible. Il faudrait, selon lui, qu’Énée se fût lié à Didon par quelque engagement solennel. Mais on n’en trouve, ajoute-t-il, aucun vestige dans toute la narration de Virgile. Je lis, ou j’entends bien différemment le quatrième livre de son poème. J’y aperçois non seulement des vestiges, mais des preuves plus claires que le jour, de tous les faux serments qu’Énée a faits à Didon.
Établissons en premier lieu si c’est ici un prince ferme et raisonnable, un père de famille qui doit de bons exemples à son fils, un chef de nation, et le fondateur désigné du plus grand empire de la Terre; ou bien un aventurier, un séducteur de princesses. Dans ce dernier cas il a pu croire que les bontés de la reine et les serments dont on est prodigue en pareille occasion, et qu’il n’avait pas refusées, au moins dans la grotte, ne l’engageaient que médiocrement avec elle. Mais on jugera autrement si l’on ne considère en lui, suivant le dessein de Virgile, qu’un prince toujours occupé de ses infortunes passées, de son état présent, et de l’oracle des dieux; qu’un père soigneux de l’éducation de son fils et qui lui enseigne de bonne heure à supporter courageusement les revers et les travaux.
Disce, puer, vittutem ex me, verumque laborem,
Fortunatam ex aliis.
Il semble qu’un homme de ce caractère ne doive point abuser de la faiblesse d’une femme, d’une reine, de sa bienfaitrice. Pourquoi flatter sa passion ? Pourquoi souffrir qu’elle parle publiquement de mariage consommé ?
Nec jam furtivum Dido mediatur amorem,
Conjugium vocat.
Il y a plus. On ne peut douter qu’il ait promis à cette princesse de régner avec elle à Carthage. Jupiter en est allarmé. Il envoie Mercure, qui trouve Énée au milieu des architectes et des ouvriers, donnant des ordres pour le plan des fortifications et la disposition des édifices, et ne pensant en aucune façon aux préparatifs de son départ, ce qui lui attire des reproches très vifs de la part du messager des Dieux.
Je finis cette discussion, déjà beaucoup trop longue, en me couvrant du bouclier de de l’Académie de la Crusca, l’une des plus respectables compagnies littéraires de l’Europe. Voici comme elle s’explique sur le caractère d’Énée dans son apologie de Roland furieux de l’Arisote, contre le dialogue de Camillo Pellegrini sur la poésie épique.
Quel personnage pour Énée, qui était d’un âge mûr et qui avait un fils déjà grand, auquel il devait donner de bons exemples, de courir les aventures galantes et de faire l’amour comme un jeune homme, dans le temps qu’il était chargé des entreprises les plus importantes, et que les dieux lui avaient révélé qu’ils le destinaient à fonder l’Emprie Romain! Quelle trahison d’abandonner indignement une reine qui, après l’avoir tiré de la misère, l’avait reçu dans ses bras et comblé de mille biens! Vit-on jamais de plus noire perfidie? Et c’est une raison puérile (è scusa da bambini) et contre toute vraisemblance, de prétexter des ordres de Jupiter, etc...(2) Les expressions de l’original sont moins mesurées que celles de la traduction.
Le fameux Rousseau a peint Énée d’après nature, ou pour mieux dire, d’après Virgile, dans une ode que tout le monde connaît.
Pouvait-elle mieux attendre
De ce pieux voyageur,
Qui fuyant sa ville en cendre
Et le fer du Grec vengeur,
Chargé des Dieux de Pergame,
Ravit son père à la flamme,
Tenant son fils par la main,
Sans prendre garde à sa femme
Qui se perdit en chemin ?
Je m’appuierai encore des réflexions de M. l’Abbé Desfontaines. Il me permettra bien de rapporter ici ce qu’il m’écrivait en 1740, dans le temps qu’il travaillait à sa belle traduction de Virgile: Je vous avoue que le caractère misérable d’Énée me dégoûte bien. Un auteur qui donneroit aujourd’hui un pareil caractère à son héros, soit dans un poème, soit dans un roman, serait sifflé. Énée est un homme faible et un dévot insipide. Tant d’autorités prouvent au moins que mon sentiment dans cette dispute littéraire n’est ni absurde ni singulier.
Il ne serait pas aussi facile de justifier les défauts de ma tragédie sur lesquels le succès qu’elle eut dans sa nouveauté ne m’a jamais ébloui. C’est le coup d’essai d’un âge sans expérience, une pièce composée sans le secours des connaisseurs et dans le fond d’une province. J’aurais peut-être mieux fait de ne la point livrer au public; mais je ferais plus mal encore de la lui laisser avec toutes ses imperfections. On n’est pas forcé de s’ériger en écrivain, mais on est obligé de corriger ses écrits.
D’ailleurs, on ne risque rien à s’enrichir des beautés de Virgile. Je n’avais point profité de toutes celles qui pouvaient embellir ma pièce. J’avoue que je sentis bien, en composant cet ouvrage, que je ne saisissais pas tout ce qu’il y a de plus fort et de plus théâtral dans le quatrième livre de l’Enéide. Les avant-coureurs du trépas de Didon forment un tableau effrayant auquel je n’avais substitué que de la tendresse et de la douleur. En en mot, la prochaine mort de Didon, la pallida morte futurâ ne régnait point assez dans le cinquième acte, qui avait besoin en cela d’être remanié.
On a pu remarquer aussi que Madherbal promet à Iarbe, dans la première scène du premier acte, de représenter fortement à la reine qu’il est de son intérêt de préférer ce jeune prince à tout autre, ce qui semblait annoncer une scène entre Didon et ce ministre. Cependant il n’en est plus parlé; car je compte pour rien ces deux vers du troisième acte:
J’ai cru devoir vous dire en ministre fidèle
Tout ce que m’inspirait votre gloire et mon zèle.
Il faut quelque chose de plus pour la justesse et la netteté de la conduite théâtrale. J’y ai remédié par une scène entière que j’ai ajoutée au premier acte. On en trouvera aussi une nouvelle au commencement du quatrième, entre Achate et Madherbal. À cela près, les autres corrections portent sur le dialogue en général, sur des vers faibles, des expressions négligées, des mots parasites et des rimes peu exactes.
On m’objectera peut-être que j’ai mis le récit d’une apparition au cinquième acte, contre l’usage constamment observé de ne placer ces sortes de morceaux que dans le premier acte ou dans le second tout au plus. Je répondrais, si je n’avais pas d’autre excuse, que l’on peut quelquefois s’écarter des routes frayées, pourvu que l’on arrive à son but, aussi vite et sans s’égarer. Mais Virgile vient ici à mon secours. Dans son poème, comme dans ma tragédie, les circonstances que j’ai décrites sont essentiellement liées avec le dénouement de l’action. Didon ne voit des spectres que quand elle a des remords; et les remords ne viennent que quand Énée s’en va. Tout cela est dans la nature, et les véritables règles sont de peindre les passions au naturel.
Un étranger (Note 3) illustre, mais que ses liens académiques, si j’ose m’exprimer ainsi, ont naturalisé parmi nous, et qui joint à beaucoup de génie l’érudition la plus agréable et la plus variée, avait traduit Didon en italien, dans l’état où elle fut imprimée pour la première fois en 1734. Je n’avais pas le bonheur de le connaître quand il fit cet honneur distingué à ma tragédie. Je lui ai confié depuis mon manuscrit, et il m’a répété souvent, avec une candeur peu commune chez les gens de lettres, qu’en traduisant Didon il avait souhaité plus d’une fois tous les changements que j’y ai faits.
Heureux si les beautés de sa poésie pouvaient rendre la mienne supportable aux yeux d’une nation qui a produit les plus grands poètes; et qui, ayant reçu des mains des Grecs tous les talents et tous les arts, les a répandus avec tant de profusion chez tous les peuples de l’Europe.
J’apprends dans ce moment que les comédiens, à qui on avait confié à mon insu et contre mes intentions le nouveau manuscrit de cette pièce, l’ont remise au théâtre sans avoir adopté d’autre changement que le nouveau cinquième acte, ce qui a dû produire un effet bizarre, ce dernier acte étant beaucoup moins vide de choses et bien plus travaillé que les quatre premiers, tels qu’on les a dans l’ancienne édition. Je me flatte que celle-ci réparera bientôt les inconvénients de cette représentation tronquée.
C’est tout ce que j’avais à dire sur une tragédie que le public a honorée de son indulgence, et que je voudrais rendre digne de son approbation.
(1) Notes sur le cinquième livre de l’Iliade.
(2) Nell’Eneade, che bel costume è quel d’Enea già maturo, e che aveva un figliuol già grande, que doveva imparar a vivere, e prendere esempio da lui; nel tempo ch’egli aveva per le mani si grani imprese, a piantare il fondamento dell’imperio di Roma, il che a lui era stato rivelato, l’andarsi intabaccando, e perdendo ne gli amorazzi a guisa di un giovinetto; e tradire con si scelerata fraude quella real femina, che ignudo e tapino e diserto l’aveva raccolto nelle sue braccia, e apertagli l’anima e’l corpo ? udissi mai il più solenne tradimento di questo! ed è scusa da bambini il rifugio del commendamento di Giove, e fuor d’ogni verisimile, etc.
(3) M. l’Abbé Venuti, l’un des fondateurs de l’Académie de Cortone, Correspondant honoraire de l’Académie des Belles-Lettres et Inscriptions, associé de l’Académie de Bordeaux et de celle de Montauban. Il est arrière-neveu du savant Philippo Venuti, l’un des trois auteurs qui ont travaillé au meilleur commentaire que l’on a sur Virgile. Son frère est Surintendant des Cabinets du Pape.
ACTEURS §
- DIDON, Reine de Carthage.
- ÉNÉE, chef des Troyens.
- IARBE, roi de Numidie.
- ÉLISE.
- MADHERBAL, Ministre et Général des Carthaginois .
- ACHATE, Capitaine Troyen.
- ZAMA, Officier d’Iarbe .
- BARCÉ, femme de la suite de la Reine .
- GARDES.
ACTE I §
SCÈNE PREMIÈRE. Iarbe, Madherbal. §
IARBE.
MADHERBAL.
IARBE, l’interrompant.
MADHERBAL.
IARBE.
MADHERBAL.
IARBE.
MADHERBAL.
IARBE.
MADHERBAL.
SCENE II. Didon, Iarbe, Madherbal, Élise, Barcé, suite de Didon dans le fond. §
IARBE.
DIDON.
IARBE.
DIDON.
IARBE.
DIDON, l’interrompant.
IARBE.
SCÈNE III. Didon, Madherbal, Élise, Barcé, suite. §
DIDON, à part.
MADHERBAL.
DIDON, l’interrompant.
MADHERBAL.
DIDON.
MADHERBAL.
DIDON, l’interrompant.
SCÈNE IV. Didon, Élise, Barcé. §
DIDON, à part.
ÉLISE.
BARCÉ.
DIDON.
ÉLISE.
DIDON, l’interrompant.
ACTE II §
SCÈNE PREMIÈRE. Énée, Achate. §
ÉNÉE.
ACHATE.
ÉNÉE.
ACHATE.
ÉNÉE, l’interrompant.
ACHATE.
ÉNÉE, l’interrompant.
SCÈNE II. Didon, Énée, Élise §
DIDON, à Énée.
ÉNÉE.
DIDON, l’interrompant.
ÉNÉE, l’interrompant.
DIDON.
ÉNÉE.
DIDON.
ÉNÉE.
SCÈNE III. Didon, Élise. §
DIDON.
ÉLISE.
DIDON, l’interrompant.
ÉLISE.
DIDON.
SCÈNE IV. Didon, Élise, Barcé. §
BARCÉ.
DIDON, à part.
SCÈNE V. Didon, Iarbe. §
IARBE.
DIDON, l’interrompant.
IARBE.
DIDON.
IARBE.
DIDON.
IARBE, l’interrompant.
DIDON.
IARBE.
SCÈNE VI. Iarbe, Zama. §
ZAMA.
IARBE, l’interrompant.
ZAMA.
IARBE, à part.
ACTE III §
SCÈNE PREMIÈRE. Iarbe, Madherbal. §
IARBE.
MADHERBAL.
IARBE, l’interrompant.
MADHERBAL.
IARBE.
MADHERBAL.
SCÈNE II. Élise, Madherbal. §
MADHERBAL.
ÉLISE.
SCÈNE III. Didon, Madherbal, Élise. §
DIDON, à Élise.
ÉLISE.
DIDON.
MADHERBAL.
ÉLISE, à Didon.
DIDON, l’interrompant.
SCÈNE IV. Didon, Élise. §
DIDON.
ÉLISE, voyant paraître Énée.
DIDON, à part.
SCÈNE V. Didon, Énée, Élise. §
ÉNÉE, à part, au fond du théâtre, en apercevant Didon, et en voulant s’éloigner.
DIDON, à part.
ÉNÉE.
DIDON.
ÉNÉE.
DIDON.
ÉNÉE.
DIDON, l’interrompant.
ÉNÉE, à part.
DIDON.
ÉNÉE.
DIDON.
ÉNÉE.
DIDON, l’interrompant.
ÉNÉE, voulant la retenir.
DIDON, l’interrompant.
ÉNÉE.
DIDON.
ÉNÉE.
ÉNÉE.
SCÈNE VI. Énée, Achate. §
ACHATE, arrêtant Énée.
ÉNÉE.
ACHATE.
ACTE IV §
SCÈNE PREMIÈRE. Madherbal, Achate. §
MADHERBAL.
ACHATE.
MADHERBAL.
ACHATE.
MADHERBAL.
ACHATE.
MADHERBAL.
ACHATE.
MADHERBAL, l’interrompant.
SCÈNE II. Énée, Achate, Élise. §
ÉNÉE, à Élise.
SCÈNE III. Énée, Achate. §
ACHATE.
ÉNÉE.
ACHATE.
ÉNÉE.
ACHATE.
ÉNÉE.
ACHATE.
ÉNÉE.
ACHATE.
ÉNÉE.
ACHATE, à part, apercevant Didon.
ÉNÉE, à part.
SCÈNE IV. Didon, Énée, Achate. §
DIDON, à ses gardes qui sont en dehors.
ÉNÉE.
DIDON.
ÉNÉE.
DIDON.
ÉNÉE, à part.
DIDON.
ÉNÉE.
DIDON, l’interrompant.
ÉNÉE, l’interrompant.
DIDON.
SCÈNE V. Didon, Énée, Madherbal. §
MADHERBAL, à Didon.
ÉNÉE, à Didon.
DIDON.
ÉNÉE, l’interrompant.
ACTE V §
SCÈNE PREMIÈRE. §
DIDON.
SCÈNE II. Didon, Élise. §
ÉLISE.
DIDON.
ÉLISE.
DIDON.
SCÈNE III. Didon, Élise, Barcé. §
DIDON.
BARCÉ.
DIDON.
BARCÉ.
DIDON.
BARCÉ.
DIDON.
SCÈNE DERNIÈRE. Didon, Élise, Barcé, Madherbal. §
DIDON.
MADHERBAL.
DIDON.
MADHERBAL.
DIDON.
ÉLISE.
DIDON.
ÉLISE.
DIDON.
ÉLISE.
BARCÉ.
MADHERBAL.
DIDON.