M. DCC. XXXIII
par Mr PIRON
Monsieur, §
Ce que le cours de cette pièce imprimée, s’il était heureux, aurait de plus agréable pour moin ce serait qu’en vous la dédiant, j’en répondrais plus au loin le sentiment de reconnaissance qui me fait de cet hommage un devoir indispensable.
Préface. §
À l’amour près, qu’il a fallu faire entrer dans mon sujet, pour me conformer à l’usage bine ou mal établi sur nos théâtres, tout est ici très exactement tiré de l’histoire des révolutions de Suède, publiée par l’Abbé de Vertot, l’un des écrivains de nos jours, qui, pour l’étendue des lumières, la solidité du jugement, les grâces de l’esprit et la noble simplicité du style, a le mieux mérité de tenir parmi nous la plume historique.
Ainsi le caractère barbare Christierne, celui du vertueux Frédéric, et celui du grand Gustave ; l’emprisonnement de ce dernier contre le droit des gens ; son évasion longtemps après les malheurs de sa patrie mise à feu et à sang à la faveur de sa détention : sa fuite et es pénibles épreuves au fond des déserts glacés de la Dalecarlie ; sa marche contre l’usurpateur avec une poignée de sauvages, que, dans sa misère, il avait su gagner, aguerrir et discipliner ; sa tête mise à prix ; "la menace de faire expirer devant lui sa mère dans les plus cruels tourments, s’il ne mettait bas les armes" ; son combat sur la glace ; sa pleine victoire suivie de son couronnement à Stockholm et celui du prince Frédéric en Danemark ; enfin la catastrophe de Christierne détrôné, abhorré, et chassé de toutes parts ; tous ces événements répandus, les uns dans les expositions, les autres dans l’action de cette pièce, sont puisés immédiatement à la source que j’indique.
Que ce détail serve de réponse en général à tous ceux qui m’ont reproché la romanesque ; et que l’article de "la mère menacée d’une mort cruelle aux yeux de son fils, s’il ne mettait bas les armées", serve en particulier à redresser l’auteur des feuilles qui nous venaient de Londres en 1733, sous ce titre :"Le Pour et le contre. Ouvrage périodique d’un goût tout nouveau, par l’auteur d’une homme de qualité". (Abbé A.F. Prévost voir BnF[Z-12827-12846]).
Cet auteur, ce romancier devenu subitement critique et journaliste, me traite sans ménagement, vol I n°6, page 134. Non content d’attribuer tout l’honneur du succès de ma pièce aux talents éminents de nos acteurs tragiques ; et de pousser la froide et mordante hyperbole jusqu’à dire : "qu’on soupçonnait les comédiens de l’avoir eux-mêmes faits imprimer, pour donner une juste opinion de leur habilité à ceux qui viendraient à la lire après avoir appris les applaudissements qu’elle a reçue" ; il veut encore me dépouiller impitoyablement du peu qui pourrait après cela me revenir de ma misérable part d’auteur ; il se plaint que je l’ai dépouillé lui-même. À propos de quelques personnages qui lui ont paru de trop dans la pièce, il me dénonce comme son plagiaire en s’écriant : "Quel besoin de la Mère de Gustave si ce n’est pour avoir occasion de prendre le sujet d’une scène intéressante, dans le quatrième tome des Mémoire d’un homme de qualité ! [Voir BnF[Y2- 48752 Vol. 4] Sur quoi en vrai paon jaloux d’une de ses plus belles plumes, et qui veut l’arracher à la prétendue Corneille, il renvoie à cette note, au bas de la page : "Dona Pastrino tient le poignard suspendu sur le sein de Dona Diana de Velez".
Je voudrais bien pour l’amour du lecteur, du journaliste et de moi-même, avoir pu me dispenser de ette petite discussion polémique qui peut être ne sera guère amusante pour tous les trois. Mais on doit je pense réponse publique, malgré qu’on en ait, à toute imputation publique ; et surtout lorsqu’elle existe, comme celle-ci, dans des écrits aussi dignes de passer à la postérité, que le sont ceux de l’auteur des "Mémoires d’un homme de qualité", et de "Manon Lescot".
Ce que je vois d’un peu plus fâcheux encore pour ce célèbre auteur, aussi bien que pour moi qui suis son partisan, et qui voudrais n’avoir qu’à le faire admirer en tout, c’est qu’en me forçant de me justifier, il me réduit à la nécessité de l’accuser et de la convaincre lui-même du propre plagiat qu’il me supposer.
En effet, le sujet de cette scène intéressante qu’il revendique si hautement, ou l’ai-je trouvé ? Où l’ai-je pris ? Où naturellement je le devais trouver ; où j’avais tout droit de la prendre ; c’est l’"Histoire des révolutions de Suède" [Lire <a href="http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k286228" target="_new"> http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k286228</a>]; c’est-à-dire, dans l’histoire même de mon héros qui y est comprise. Remarquons ensuite que cet ouvrage si connu et si digne de l’être, et fort antérieur aux "Mémoires d’une Homme de qualité" ; et de là nous conclurons que c’est sur l’auteur de ces mémoires, non sur moi, que retombe à plomb et que demeure imprimée la tâche du plagiat.
L’Histoire est ici ma source unique, authentique et légitime. Plus j’y prends, plus je suis en règle. Jetons les yeux sur les préfaces de Corneille et Racine, nous y verrons que moins ces grands maîtres ont substitué du leur dans un sujet pris de l’historien, plus ils s’en sont félicités. L’émotion effectivement naît plutôt du vrai que du faux. Plus donc le plan d’une tragédie est travaillé sur l’historique, mieux il est conçu ; et tout épisode imaginé alors pour être lié au fait principal, n’est jamais qu’une machine auxiliaire qu’on tolère en faveur de la sécheresse du fond, ou du goût particulier de notre théâtre.. Mon sujet, dans sa source, se trouvant fort heureusement enrichi d’un incident aussi pathétique que celui "d’une mère menacée de la mort aux yeux de son fils victorieux, s’il ne met bas les armes" n’eussé-je pas été bien malhabile, bien mal instruit de mes droits et de mes avantages, si j’eusse fait scrupule d’en user, parce que j’aurais su qu’un autre se les seraient appropriés ? ?tait-ce à lui de les réclamer et de m’en faire un sujet de reproche, comme s’il ne savait pas, ainsi que je viens de le dire, qu’autant le poète dramatique a bonne grâce de suivre l’histoire pas à pas, autant il sied mal au romancier de ne pas s’en écarte le plus qu’il peut, afin de ne devoir qu’à soi seul le mérite d’un ouvrage qui n’en a guère d’autre que celui de l’invention.
Je serai avec lui de meilleure composition sur la propriété des honneurs du premiers succès. Il la décerne aux comédiens : je la leur abandonne. Le plus ou le moins d’habileté chez les acteurs, influe en effet presque toujours sur le sort des nouveautés. C’est une vérité dont j’ai trop profité et trop souffert pour ne pas l’arrêter, et pour n’en pas convenir avec qui le voudra. Oui, sans doute, l’acteur est alors un de nos principaux mobiles ; quand surtout nous n’avons pas le don ni les facultés nécessaires pour présider également aux répétitions et aux première représentations ; pour donner le ton d’abord aux acteurs, ensuite aux spectateurs, et puis à tous les journalistes ; pour savoir enfin, à toute sorte de prix, tant par nous-même que par nos dévoués, prévenir, captiver, violenter, harceler, acheter même s’il le faut, les suffrages quels qu’ils soient, de poids ou non, pourvu qu’ils soient bruyants et nombreux; dût le pièce, de dessus le théâtre où elle viendrait de triompher aller échouer sous la presse, et grêler le libraire, après avoir un peu refait le comédien. Oui, encore, une fois, tout auteur qui se sera produit sur la scène sans de si belles précautions, tout auteur, dis-je, honnêtement jaloux de ne réussir que par les bonnes voies, ne pourra guère y parvenir d’emblée, qu’à la faveur des talents du comédien ; et s’il en sort à son honneur, sa cause alors, fût-elle aussi bonne par elle-même, que la mienne au fond peut-être était douteuse, il doit leur attribuer la gain de la meilleure partie ; ou c’est un présomptueux, et qui pis, est même, un ingrat.
Où le succès commence à nous devenir un peu plus propre, c’est aux diverses reprises, et quand, après la retraite des premiers acteurs, le pièce remise au théâtre produit toujours le même effet entre les différentes mains de ceux qui les remplacent. Alors la critique, qui fut si vive et si prématurée, soutiendra-t-elle encore que l’auteur n’y est pas pour quelque chose ? Ce serait en vouloir trop aussi à l’amour-propre de son prochain, en bien craindre les égarements, et pousser étrangement loin le charitable soin de les réprimer. Que ce beau zèle se tranquillise sur mon compte, en s’assurant que je ne suis pas plus enflé du succès théâtral qui a continué, que je le fus de celui qui l’amorça : or, celui-ci ne me tourna pas la tête le moins du monde. Je ne fut donc pas assez enorgueilli du premier accueil fait à "Gustave", pour avoir eu besoin que l’auteur du "Pour et contre" se mit si fort en peine de me rappeler à mon néant ; puisque même encore aujourd’hui, quand je serais assez peu sensé pour me laisser éblouir du bonheur constant des reprises, et pour m’oser prévaloir d’un titre si faible, je serais toujours forcé de redescendre bientôt à ma place aux cris humiliants de la plupart de mes lecteurs, juges sévères, mais éclairés, à qui rien n’impose, et qui, no sans grande apparence de raison, n’attribuent la bonne fortune de cette tragédie qu’à l’un de défauts qu’ils lui reprochent, je veux dire la multiplicité des événements.
J’avoue que je venais de me trouver si mal de la simplicité du sujet de "Callisthène", que je laissai l’esprit s’emparer de tous les "remplissages" que lui présenta l’imagination, tant que le jugement crut n’y rien voir qui donnât la moindre atteinte aux trois unités principales.
Je ne dissimule pas, comme on voit, et je prétends encore moins excuser absolument ce défaut si sensible dans ma pièce. Je pense, là-dessus comme tout autre, et comme le plus simple raisonnement invite à penser, sans le secours des poétiques. Rien n’est mieux sans doute que de savoir, avec un sujet simple, entretenir pendant le cours de cinq actes, l’attention du spectateur dans toute sa vivacité, sans autre magique celle du flux et du reflux des passions embellies de cette élégance et sage et continue dont fut doué l’unique et l’inimitable Racine. Quiconque y parviendra, méritera toujours infiniment plus que celui, qui, bondissant, pour ainsi dire, d’incidents en incidents, se tire enfin d’affaire, moins par la fertilité de son propre fonds, que par celle d’un sujet aussi fourni que celui-ci.
La multiplicité des événements, sans contredit, est inexcusable quand elle affaiblit, qu’elle exténue, et qu’elle absorbe l’intérêt principal ; quand elle est mal amenée, mal tissée et mal débrouillée. Les objets se dispersent alors et se croisent ; l’attention du spectateur se divise avec ces objets ; et l’esprit les suivant quelque temps avec contention, se relâche enfin, s’embarrasse et se perd dans le labyrinthe. Dès lors l’ouvrage n’amuse plus ; il égare, il fatigue, et par là même il cesses d’être un ouvrage d’agrément ; ce n’est plus pour les spectateurs qu’une étude vaine et fatigante.
Mais si, au contraire, tous ces événements procèdent sans peine les uns des autres, et se succèdent par une progression immédiate ; s’ils s’entrelacent et se démêlent avec ordre et sans embarras ; si toujours subordonnés à l’action principale; ils ne font, en conduisant à la catastrophe, que la suspendre agréablement ; si ce ne sont enfin que des points de lumière très vifs et très distincts qui, sur le chemin arrêtent le regard sans le trop fixer, et sans faire perdre de vue le centre essentiel et lumineux où ils doivent tous aboutir et s’éteindre ; reprocher l’abondance alors, je le crois pouvoir dire, c’est mauvaise humeur ; peut-être mauvaise foi ; je dirai même ingratitude.
Or, pour faire voir comme les événements se produisent ici, s’enchaînent et se développent naturellement et sans confusion, je vais, en joignant l’historique par où j’ai débuté, ce qu’exigeait de moi l’usage du Théâtre français, je vais dis-je dans le moins d’espace que je pourrai, dévider ici tout le fil de ma fable, et conduire ce fil d’une bout à l’autre, précisément et localement comme il se trouve étendu dans le cours du poème.
À la vérité, j’ôte par-là un peu du plaisir de la surprise à ceux qui, lisant cette préface, n’auraient encore ni lu ni vu la pièce. Mais peut-être aussi n’auraient-ils voulu ni la voir ni la lire, par une prévention fondée sur la rapport des "feuilles périodiques" du temps ; et cette analyse alors pourra les en guérir, ou les encourager du moins à juger des choses par eux-même. Combien de meilleurs ouvrages en tous genres, ont souffert et souffrent encore du dégoût qu’ne ont inspiré d’avance des curieux nonchalants, ces sortes d’arrêts épistolaires ui dictaient à la hâte, l’ignorance, l’erreur, et la partialité ! Ne doutons pas même qu’ils n’aient fait tomber la plume des mains à plus d’un bon écrivain, dont la juste délicatesse se sera révoltée vis-à-vis d’un pareil désagrément. Car enfin c’était avoir à passer par une espèce d’insulte, avant que d’en être en vrai péril ; et se voir déjà, pour ainsi dire, à moitié proscrit, en arrivant au pied du seul tribunal où l’on doit commencer à tout craindre. Ayant donc essuyé cet échec, je ne m’en puis relever que par un extrait, qui, sans cette raison, serait aussi déplacé qu’inusité dans une préface.
Déployons d’abord l’avant-scène, c’est-à-dire la matière des expositions.
FABLE DE l’AVANT-SCENE
Adélaïde, fille de Sténon, prince et administrateur de Suède, avait été dans l’enfance, engagée par son père Gustave, à qui elle demeurait attachée par l’inclination la plus tendre. À la mort de Sténon, quand cet amant était devenu la ressource unique de sa princesse, et le dernier défenseur de la liberté des Suédois, il se trouvait malheureusement détenu prisonnier à Copenhague, contre le droit des gens, par les ordres de Christierne, roi du Danemark et de Norvège, surnommé par ses cruautés, le "Néron du Nord". Celui-ci, à la faveur d’un avantage si mal acquis, s’étant avancé sans obstacle jusqu’au pied des murs de Stockholm, avait pris la ville d’assaut, et y avait commis toutes les cruautés d’un vainqueur de son caractère. Entre autres violences, en haine et de Gustave te de la mémoire de Sténon, il avait fait prisonnier Adélaïde, sans daigner seulement la voir ni l’entendre. Il avait aussi fait enfermer avec elle, sans qu’il s’en doutât, et à titre de simple suivante, Léonor, mère de Gustave, laquelle passait pour avoir péri dans le massacre général. Quelques temps après, des raisons d’État avaient engagé Christierne, qui était marié et sans enfant, à conclure, contre son gré, la mariage de sa prisonnière, avec Frédéric, héritier présomptif de ses deux couronnes. Ce prince vivement épris des charmes d’Adélaïde, mais aussi vertueux que Christierne l’était peu, non seulement avait eu la grandeur d’âme de sacrifier son bonheur au repos de cette amante infortunée, mais poussait encore la magnanimité jusqu’à justifier, jusqu’à solliciter même auprès du tyran, les [...] seule ayant donc été son motif, il ne veu, pour toute récompense, que le dégagement d’une parole qu’il a cru pouvoir donner à son adversaire en expirant. C’est de remettre à la princesse
Lacunes ****Page 106
Personnages §
- GUSTAVE, prince du sang des rois de Suède.
- ADÉLAÏDE, princesse de Suède.
- CHRISTIERNE, roi de Danemark et de Norvège.
- FRÉDÉRIC, prince de Danemark.
- LÉONOR, mère de Gustave.
- CASIMIR, seigneur suédois.
- RODOLPHE, confident de Christierne.
- SOPHIE, confidente, d’Adélaïde et de Léonor.
- Gardes.
ACTE I §
SCÈNE I. Christierne, Rodolphe. §
CHRISTIERNE.
RODOLPHE, l’interrompant.
CHRISTIERNE.
RODOLPHE
CHRISTIERNE.
RODOLPHE
CHRISTIERNE.
RODOLPHE, l’interrompant.
CHRISTIERNE.
RODOLPHE
CHRISTIERNE.
RODOLPHE
CHRISTIERNE.
SCÈNE II. §
CHRISTIERNE.
SCÈNE III. Christierne, Frédéric, Casimir. §
CHRISTIERNE, à Frédéric.
FRÉDÉRIC
CHRISTIERNE.
FRÉDÉRIC
CHRISTIERNE, l’interrompant.
FRÉDÉRIC
CHRISTIERNE.
FRÉDÉRIC, l’interrompant.
CHRISTIERNE.
FRÉDÉRIC
CHRISTIERNE.
FRÉDÉRIC
CHRISTIERNE, l’interrompant.
SCÈNE IV. Frédéric, Casimir. §
CASIMIR.
FRÉDÉRIC
CASIMIR.
FRÉDÉRIC
SCÈNE V. Frédéric, Adélaïde, Léonor. §
ADÉLAÏDE, à part.
FRÉDÉRIC, à part/
ADÉLAÏDE.
FRÉDÉRIC
ADÉLAÏDE.
FRÉDÉRIC
ADÉLAÏDE.
FRÉDÉRIC, à part/
ADÉLAÏDE.
FRÉDÉRIC
ADÉLAÏDE, l’interrompant.
FRÉDÉRIC
LÉONOR
FRÉDÉRIC
LÉONOR
ADÉLAÏDE, à Frédéric.
SCÈNE VI. Adélaïde, Léonor. §
ADÉLAÏDE.
LÉONOR
ADÉLAÏDE.
LÉONOR
ADÉLAÏDE.
LÉONOR
ADÉLAÏDE.
ACTE II §
SCÈNE I. §
CASIMIR.
SCÈNE II. Frédéric, Casimir. §
CASIMIR.
FRÉDÉRIC
CASIMIR.
FRÉDÉRIC
CASIMIR.
FRÉDÉRIC
SCÈNE III. Gustave, Casimir. §
CASIMIR, à part.
GUSTAVE.
CASIMIR, se jetant à ses genoux .
GUSTAVE, le relevant.
CASIMIR.
GUSTAVE.
CASIMIR.
GUSTAVE.
GUSTAVE.
CASIMIR.
GUSTAVE.
CASIMIR.
GUSTAVE.
CASIMIR.
GUSTAVE.
CASIMIR.
GUSTAVE.
CASIMIR.
GUSTAVE.
CASIMIR.
GUSTAVE.
CASIMIR.
GUSTAVE.
SCÈNE IV. §
GUSTAVE.
SCÈNE V. Gustave, Christierne, Rodolphe. §
CHRISTIERNE, à Rodolphe.
GUSTAVE.
CHRISTIERNE.
GUSTAVE.
CHRISTIERNE.
GUSTAVE.
CHRISTIERNE.
GUSTAVE.
CHRISTIERNE.
GUSTAVE.
CHRISTIERNE.
GUSTAVE.
CHRISTIERNE.
GUSTAVE.
CHRISTIERNE.
GUSTAVE.
CHRISTIERNE.
GUSTAVE.
CHRISTIERNE.
GUSTAVE.
CHRISTIERNE.
GUSTAVE, tirant un billet de sa poche, et le présentant à Christierne.
CHRISTIERNE.
GUSTAVE.
CHRISTIERNE.
GUSTAVE.
CHRISTIERNE, l’interrompant.
SCÈNE VI. Christierne, Rodolphe. §
CHRISTIERNE.
RODOLPHE
CHRISTIERNE, l’interrompant.
RODOLPHE
CHRISTIERNE.
RODOLPHE
CHRISTIERNE, l’interrompant.
RODOLPHE
CHRISTIERNE.
RODOLPHE
CHRISTIERNE.
RODOLPHE
CHRISTIERNE.
RODOLPHE
CHRISTIERNE, l’interrompant.
ACTE III §
SCÈNE I. Adélaïde, Sophie. §
ADÉLAÏDE.
SOPHIE.
ADÉLAÏDE.
SOPHIE.
ADÉLAÏDE.
SOPHIE.
ADÉLAÏDE.
SOPHIE.
ADÉLAÏDE.
SOPHIE.
ADÉLAÏDE, l’interrompant.
SCÈNE II. §
ADÉLAÏDE.
SCÈNE III. Adélaïde, Léonor. §
LÉONOR
ADÉLAÏDE.
LÉONOR
ADÉLAÏDE.
LÉONOR
ADÉLAÏDE.
LÉONOR
ADÉLAÏDE,à part.
LÉONOR, à part.
ADÉLAÏDE.
LÉONOR
ADÉLAÏDE.
LÉONOR
ADÉLAÏDE, voyant approcher Rodolphe .
SCÈNE IV. Adélaïde, Léonor, Rodolphe. §
RODOLPHE, à Adélaïde, dont il a entendu les derniers mots.
ADÉLAÏDE.
RODOLPHE
LÉONOR
RODOLPHE
LÉONOR, à part.
RODOLPHE
ADÉLAÏDE, à Léonor.
RODOLPHE
ADÉLAÏDE.
RODOLPHE
SCÈNE V. Adélaïde, Léonor, Rodolphe, Gardes. §
ADÉLAÏDE, à Rodolphe.
RODOLPHE
LÉONOR, à Adélaïde.
ADÉLAÏDE.
LÉONOR
RODOLPHE, aux gardes.
SCÈNE VI. Adélaïde, Rodolphe. §
RODOLPHE
SCÈNE VII. Gustave, Adélaïde. §
GUSTAVE, à part.
ADÉLAÏDE, sans tourner les yeux vers Gustave .
GUSTAVE.
ADÉLAÏDE, l’interrompant.
GUSTAVE, lui donnant le billet.
ADÉLAÏDE.
GUSTAVE.
ADÉLAÏDE.
GUSTAVE.
ADÉLAÏDE.
GUSTAVE.
ADÉLAÏDE.
GUSTAVE.
ADÉLAÏDE, l’interrompant.
GUSTAVE, l’interrompant à son tour.
ADÉLAÏDE.
GUSTAVE.
ADÉLAÏDE, l’interrompant.
GUSTAVE.
ADÉLAÏDE.
GUSTAVE.
ADÉLAÏDE.
GUSTAVE.
ADÉLAÏDE.
SCÈNE VIII. Gustave, Adélaïde, Casimir. §
CASIMIR, à Gustave.
GUSTAVE.
ADÉLAÏDE, voulant le suivre.
GUSTAVE, l’arrêtant.
ADÉLAÏDE.
SCÈNE IX. §
ADÉLAÏDE.
SCÈNE X. Frédéric, Adélaïde. §
ADÉLAÏDE.
FRÉDÉRIC, l’interrompant.
ADÉLAÏDE.
FRÉDÉRIC
ADÉLAÏDE.
SCÈNE XI. §
FRÉDÉRIC
ACTE IV §
SCÈNE I. Christierne, Rodolphe. §
CHRISTIERNE.
RODOLPHE
CHRISTIERNE.
RODOLPHE
CHRISTIERNE.
RODOLPHE
CHRISTIERNE.
SCÈNE II. Frédéric, Christierne. §
FRÉDÉRIC
CHRISTIERNE.
FRÉDÉRIC
CHRISTIERNE.
FRÉDÉRIC
CHRISTIERNE.
CHRISTIERNE.
FRÉDÉRIC, l’interrompant.
CHRISTIERNE.
FRÉDÉRIC
CHRISTIERNE.
FRÉDÉRIC
CHRISTIERNE.
FRÉDÉRIC
CHRISTIERNE.
FRÉDÉRIC
FRÉDÉRIC
CHRISTIERNE.
FRÉDÉRIC
CHRISTIERNE.
FRÉDÉRIC
CHRISTIERNE.
FRÉDÉRIC
CHRISTIERNE.
FRÉDÉRIC
CHRISTIERNE, le retenant.
FRÉDÉRIC, à part.
CHRISTIERNE.
SCÈNE III. Christierne, Rodolphe, gardes. §
CHRISTIERNE, aux gardes/
SCÈNE IV. Christierne, Rodolphe. §
CHRISTIERNE.
RODOLPHE, l’interrompant.
CHRISTIERNE.
RODOLPHE
CHRISTIERNE.
RODOLPHE, l’interrompant.
CHRISTIERNE.
RODOLPHE, l’interrompant.
CHRISTIERNE.
RODOLPHE, l’interrompant.
CHRISTIERNE.
RODOLPHE
CHRISTIERNE.
RODOLPHE
CHRISTIERNE.
SCÈNE V. Christierne, Léonor, Sophie. §
CHRISTIERNE, à Léonor.
LÉONOR
CHRISTIERNE.
LÉONOR, l’interrompant.
CHRISTIERNE, l’interrompant.
SCÈNE VI. Gustave, enchaîné ; Léonor, Christierne, Rodolphe, Sophie, gardes. §
CHRISTIERNE, à Léonor, en lui montrant Gustave.
LÉONOR, au soldat, en reconnaissant Gustave.
CHRISTIERNE.
GUSTAVE.
LÉONOR, embrassant Gustave.
GUSTAVE.
LÉONOR, tombant évanouie, à Sophie.
GUSTAVE.
CHRISTIERNE, à Sophie, en lui montrant Léonor.
SCÈNE VII. Gustave, Christierne, Rodolphe, gardes. §
CHRISTIERNE, à Gustave.
GUSTAVE.
CHRISTIERNE.
SCÈNE VIII. Gustave, Christierne, Adélaïde, Rodolphe, gardes. §
ADÉLAÏDE, à Gustave.
CHRISTIERNE, à Rodolphe.
GUSTAVE, à Adélaïde.
ADÉLAÏDE.
GUSTAVE, l’interrompant.
CHRISTIERNE, à Adélaïde.
ADÉLAÏDE.
CHRISTIERNE.
ADÉLAÏDE, à demi-voix.
CHRISTIERNE, à Rodolphe.
GUSTAVE, à Adélaïde.
SCÈNE IX. Christierne, Adélaïde. §
CHRISTIERNE.
ADÉLAÏDE.
CHRISTIERNE, l’interrompant.
ADÉLAÏDE.
CHRISTIERNE.
ADÉLAÏDE.
CHRISTIERNE, l’interrompant.
SCÈNE X. Christierne, Adélaïde, Rodolphe. §
CHRISTIERNE, à part.
RODOLPHE, en lui montrant une sortie du palais.
CHRISTIERNE.
RODOLPHE
CHRISTIERNE, l’interrompant.
ADÉLAÏDE.
CHRISTIERNE, à part.
ACTE V §
SCÈNE I. Adélaïde, Sophie. §
ADÉLAÏDE.
SOPHIE.
ADÉLAÏDE.
SOPHIE, l’interrompant.
ADÉLAÏDE.
SOPHIE.
SCÈNE II. Adélaïde, Casimir, Sophie. §
ADÉLAÏDE, à Casimir, qui veut ressortir dès qu’il l’a vue.
CASIMIR.
ADÉLAÏDE.
CASIMIR, l’interrompant.
ADÉLAÏDE.
CASIMIR.
ADÉLAÏDE.
CASIMIR.
ADÉLAÏDE, prenant le billet.
SCÈNE III. Gustave, Adélaïde, Casimir, Sophie, soldats. §
GUSTAVE, à sa suite, tandis qu’Adélaïde lit le billet, bas.
ADÉLAÏDE.
GUSTAVE.
ADÉLAÏDE.
GUSTAVE.
ADÉLAÏDE.
GUSTAVE, lisant.
CASIMIR.
ADÉLAÏDE.
GUSTAVE, à part.
ADÉLAÏDE.
GUSTAVE.
ADÉLAÏDE.
GUSTAVE.
ADÉLAÏDE.
GUSTAVE.
ADÉLAÏDE.
GUSTAVE.
CASIMIR.
SCÈNE IV. Gustave, Adélaïde, Sophie. §
GUSTAVE.
ADÉLAÏDE, l’arrêtant.
GUSTAVE.
ADÉLAÏDE.
GUSTAVE.
ADÉLAÏDE.
GUSTAVE.
ADÉLAÏDE.
SCÈNE V. Gustave, Adélaïde, Léonor, Sophie. §
LÉONOR, à Gustave.
ADÉLAÏDE.
GUSTAVE, à Léonor.
LÉONOR
SCÈNE VI. Gustave, Adélaïde, Léonor, Casimir, Sophie. §
CASIMIR, à Gustave.
SCÈNE VII. Gustave, Christierne, chargé de fers ; Adélaïde, Léonor, Casimir, Sophie, gardes. §
GUSTAVE, à part.
CHRISTIERNE, l’interrompant.
GUSTAVE.
SCÈNE VIII. Gustave, Adélaïde, Léonor, Sophie. §
GUSTAVE, à Adélaïde.