**** *creator_anonyme *book_anonyme_resurrectionjeninlandore *style_verse *genre_farce *dist1_anonyme_verse_farce_resurrectionjeninlandore *dist2_anonyme_verse_farce *id_JENIN *date_v.15 *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_pere *role_jenin Bona dies, bona journus. A déchiffré par le menu, C'est-à-dire en latin Dieu gard. Retirez-vous à part, à part, J'en viens, j'en viens, je y ai été. C'est votre mari. Je suis mort et je suis en vie, Tout aussi vrai que je le dis. De Paradis. Qu'est-ce ici ? C'est trop caqueté Mon suaire en ai apporté, Et suis passé par purgatoire. Si suis-je Jenin par le nez Et Landore par le menton. Se suis mon. Si je voulais ouvrir la bouche, Je vous dirais bien des nouvelles. J'ai vu faire un terrible assaut. J'ai vu Saint Pierre atout sa clef Et Saint Paul atout son épée, Qui avait la tête coupée À Saint Denis, se lui semblait, Et Saint Français les combattait, Frappant sur eux, patic, patac. Alors y arriva Saint Marc, Qui très bien secoua leur plisse. Puis vint Saint Jacques en Gallice, Atout sa chape bien doublée. Quand Dieu vit toute l'assemblée, Ainsi frapper, il est notoire Qu'à Saint François donna victoire Mais je m'en vins de pour des coups. Il n'était point en bonne forge, Car il craignait fort l'intérêt. Il faut clorr la muraille De Paradis soudainement. Autour a été sûrement Plein de Suisses et Lansquenets, Qui eussent fait, je vous promets, Terrible guerre en Paradis, Tout aussi vrai que je le dis. Dieu leur fit, plutôt que plus tard, À chacun (un) paradis à part Car de longtemps haïent l'un l'autre. Or c'est mon, par mon serment. Mais, ainsi qu'on s'entrebattait Saint Laurent, qui s'ébattait À rôtir sur son gril Souysses, Tout ainsi qu'on fait les saucisses À une taverne en hiver. Garde n'avais de m'y trouver. Je crains trop coups de piques. Je vous promets que ce n'est pas Ainsi comme le temps passé. Il n'y a rien qui change. Sous les pieds de Saint Michel l'ange A une femme en lieu d'un diable. Si est-il ainsi, demi dieux Il y a Saint Benoît le vieux. Qui tient bien la loi ancienne Mais certes Saint Benoît le jeune De l'Eglise ne prend plus soin ; Il porte l'oiseau sur le poing Et tranche du bragard. J'en puis parler quand j'en viens Tout aussi droit qu'une faucille. Se j'eusse été bien habile, Je ne serais pas retourné. Certes, mamie. Je vous promets qu'i n'y ennuye, Non plus que quand on est à table. Saint Christophe y va à cheval. Il va à pied pour le jourd'hui. Ils disent tous leurs patenôtres. Il n'y a ne plaid ne procès, Guerre, envie, ne débat ; Car il n'y a qu'un avocat, Par quoi il n'y faut nuls plaideurs. Ma foi, je n'en mentirai point. Je le dirai devant chacun, Je n'y en ai vu pas un La vérité vous en l'apporte. Il en vint un jusque(s) à la porte, Mais, quand vint à entrer au lieu, Il rompit tant la tête à Dieu Qu'on le chassa hors de léans. Corbieu, je n'y en ai point vu. Say mon dea. J'ai appris, si le retenez Mais faites silence. Une science. Garder les femmes de parler, Quand je veux. Voire. Baillez-leur à boire. Car je croi, tandis qu'ils bevront, Que alors point ils ne parleront ; Il est tout vrai, la chose est telle. J'en sais bien une : Je dis bien la bonne aventure Des gens, si tôt que vois leurs mains. Tout ne plus ne moins. Voire, par Saint Pierre l'apôtre, Curate, montrez-moi la vôtre Hardiment. Je vois ce que je n'ose dire. Pour la vérité exposer, Vous êtes ivre et gourmand, Par quoi vous vivrez longuement. Et si aimez le féminin Et appétez boire bon vin. Ailleurs ne vous voulez ébattre. Tibi soli. C'est du latin de paradis, Qui m'avait enflé tout le corps. Se ne l'eusse bouté dehors, Crevé fusse pour tout certain.. Que tu es une bonne bête. C'est pour le sang de ma cervelle, Qui dedans ma tête se mêle Car mon engin est trop subtil. Poisson d'avril. Voilà le cas. Voici rage Quand on met une pie en cage, Que lui aprend-on de nouveau À dire ? Parle. Clerice, tu es tout gentil. Maquereau c'est poisson d'avril Ainsi es-tu, je te le jure La fin de ta bonne aventure, C'est que tu aimes ton repos. Par ma foi, Je ne veux rien savoir, ma femme, De peur de trouver quelque blâme. Car, s'en vos mains je regardais, Peut-être que je trouverais, Quelque cas qui me déplairait. Et puis. Jenin se tairait. Ma foi, ma femme, un homme sage Ne s'enquiert jamais de sa femme, Que le moins qu'il peut. Se vous n'êtes tous bien hardis, Belle pour vous ferai tantôt. Or, ne dictes, Et mot, vous verrez chose terrible Car je me ferai invisible Quand je veux plus n'en faut enquerre. Voici les rets de quoi Saint Pierre Et Saint André pêchent tous deux. Ma foi, vous ne me voyez pas. Le corps bieu, vous n'en saurez rien. Or sus, vous ne me voyez pas Maintenant, et je vous vois bien. Autant que fut le roi Hérode À décoller les innocents. Ennuis verrez que par mon sens, Aurai bruit entre les hardis. Bonjour, bonsoir, adieu vous dis. Je ferais des choses terribles Se j'étais un peu reposé. Adieu vous dis. Je prends congé. **** *creator_anonyme *book_anonyme_resurrectionjeninlandore *style_verse *genre_farce *dist1_anonyme_verse_farce_resurrectionjeninlandore *dist2_anonyme_verse_farce *id_LECURE *date_v.15 *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_pere *role_lecure Quand il était enseveli Il demandait au clerc à boire. Il mourut de soif. Se était un bon biberon En son voire ne laissait rien. Il était assez bon folâtre, Et se marchait de bon pied. C'est lui sans autre. Y a-il eu quelque meschef ? Jenin Landore, dites-nous, Que faisait alors Saint George ? Ainsi, comme il nous apparaît, Il y eut terrible bataille. Raison ? Cela n'est pas bien convenable. En somme, Jenin Landore en parle bien. Je crois bien qu'il est véritable Et qu'on n'y endure nul mal. En Paradis fait-on excès ? Tout fait, tout dit et tout comprit, Quelque chose y avez-vous apprit ? Or nous l'apprenez. C'est une grand chose. Par l'âme qui en moi repose, Je verrais volontiers l'usage. Tenez, beau sire. Je vous avoue que l'on propose Tout ce qu'on voudra proposer. Dieu met en mal an le folâtre. C'est la gamme. Cela évite maints courroux. Gens qui viennent de paradis Sans faute sont tous invisibles. **** *creator_anonyme *book_anonyme_resurrectionjeninlandore *style_verse *genre_farce *dist1_anonyme_verse_farce_resurrectionjeninlandore *dist2_anonyme_verse_farce *id_LECLERC *date_v.15 *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_pere *role_leclerc Toutefois (il) est mort. De cela vous ressemblait bien (Car) volontiers vins allait tâtant. Tout beau, il y a de la faute C'est donc un paradis nouveau Fait et construit nouvellement. C'est bien dit, massé ? La raison ? Saint Martin, qu'est-ce que de lui ? Combien y a-il de procureurs ? Dites-nous s'il y en a point ? Çà, Jenin, quant est de sergents, Paradis en est bien pourvu ? Quoi ? Quelle autre science nouvelle Savez-vous Jenin ? Est-il vrai ? Sa, sa, regardez ma main. Dea, Jenin, vous hochez la teste. Sus, que suis-je ? Poisson d'avril ? Et voire, mais je n'entends Que c'est pas à dire. Maquereau. Et comment ? Je vous en crois bien, par mes dieux ; Vous savez procurer votre cas Mais dis-nous, où est-ce que tu vas ? Jenin fait choses impossibles.