**** *creator_carmontelle *book_carmontelle_etranger *style_prose *genre_proverbe *dist1_carmontelle_prose_proverbe_etranger *dist2_carmontelle_prose_proverbe *id_MONSIEURTROTBERG *date_1780 *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_pere *role_monsieurtrotberg Appartement ? Ah, logement, c'est appartement ; je comprends fort bon. Il est fort joli. Monsieur, vous dites logement ; c'est appartement ? C'est que j'écris à mesure que je entend poux garder dans le mémoire. Oui, c'est que comme cela on apprend meilleur, et j'ai commandé de même à Monsieur votre fils dans sa voyage d'Allemagne. Avis ? Je n'ai rien donné qui soit avis. Ah, permettez que j'écrive avertissement, conseil, c'est avis. Tiaple, je croyais à Nuremberg savoir bien la langue du français, je vois à présent que c'est bien autrement encore que je disais. Ah, comme cela, pas trop autrement, et je suis impatientement que Monsieur votre fils, il soit ici, pour me expliquer mieux. Quérir ? Est-ce courir ? Chercher, c'est quérir ? Il faut que je écrive aussi quérir, chercher, quérir. À moi ? Pour mon besoin ? Nécessaire, cela veut dire ?... Tiaple, vous avez toujours deux mots pour un, je comprends pas cela, vous dites besoin ; c'est nécessaire ? Je écris aussi. Allons, je ne veux parler que français quand je reste dans cette pays, même quand je suis avec moi tout seul, cela il me apprendra. Un bon moyen ? Encore moyen ; c'est méthode. Je écris donc méthode, puisqu'il est le meilleur. Je suis fort obligé, je demande bien pardon. Moi non, je ne moque pas de vous ; moquer c'est comme rire, n'est-ce pas ? Oui ? J'ai écrit déjà plusieurs fois, et vous voyez bien que je ne ris pas. C'est un affaire peut-être, il faut aller, marcher. Je suis fort bon ici. Je suis ici avec ma portefeuille, je lis tout cela. Besoin, c'est nécessaire, je me souviens. Et Lapierre ? Cet homme-là, on l'appelle une pierre ? Je entend bien ; c'est comme nous disons un arbre de noix, arbre d'olive. Du noyer, noix; olivier, olive. Je écris, permettez. Je finis. Où ? Quoi ? Le ? Quand ? C'est pour sortir ? soif bon. Pour coucher ? C'est fort singulier. Voilà un pour deux à présent. Oh, j'ai pas besoin, j'ai ici ma occupation. Serviteur, Monsieur, Serviteur. Je vous laisse. Laisse. Je comprends pas laisse. Pourquoi j'ai pas demandé. Laisse ? Laisse ! Il faut que je sache à ce moment pour écrire. Lapierre ? Entre ici. Qu'est-ce que c'est que laisse il veut dire ? Oui, laisse ? Monsieur Dubreuil, il a dit, lesse. À mon chapeau, laisse ? Cela il est une lesse. Monsieur Dubreuil, il ne m'a point parlé de chapeau. Allons, va-t-en ; je demande à lui-même quand il viendra. C'est un langue de tous les tiables. La fils de Monsieur Dubreuil, il sera fort bon pour moi ici. Ah, je trouve ici un lettre qu'il faut que j'envoie tout présentement. Lapierre. Tiens, où. Où. Je te dis, où. Mais, c'est français, où. Il est sur mon tablette. Oui, où. Ce tiaple de français, ils ne savent point la langage de leur pays. Monsieur Dubreuil, il m'a dit, où, quand on veut envoyer quelque part. Allez là ? Il faut donc que j'écrive allez là, aussi ; mais je demanderai. Attends à cette moment. Allez là. Sur la lettre là ? Non, c'est l'adresse. Là ; c'est l'adresse ? Oui. Je comprends pas jamais. Revenez sur la moment. Fort bien, fort bien. Il faut un bon patience avec cette domestique ; je ne sais pas pourquoi il m'a donné comme cela un bête pour mon service. Je suis tout en échauffement de cette garçon qu'il ne m'entend pas. J'ai envie de faire porter un glas de bier, non, non, un verre de bière qu'il faut dire en français. Je veux parler autrement jamais à présent. Lapierre. Lapierre. Je veux, le. Oui, je dis, le. Je veux pas quoi, je veux, le. Je veux pas dire quoi, je veux dire, le. Que tiaple ! Est ce que je ferais un faute ? Non, c'est, le. Eh bien, donne moi quoi ? Tu donneras après le ; puisque tu veux donner quoi. C'est pourtant Monsieur Dubreuil, qui m'a dit de dire, le. Quand je dis le, je dis pas quoi : quand je dis quoi, je dis pas le. Je dis le ; mais faites marcher ici Monsieur Dubreuil, il dira si je dis pas bien. Sortir. C'est quand. L'heure, c'est coucher, il m'a dit. Eh bien, sortir, quand. L'heure c'est coucher, je sais fort bon ; mais on ne peut pas être couché et être sorti, je puis pas souffrir le mensonge. Que tiable dis-tu donc ? Quand ? Je tiens plus, je vais quand, aussi moi de cette logis. Je parle Français encore, c'est un grand impatientement que cette garçon-là. Je suis bien content aussi, véritablement. J'ai vu Monsieur votre père; mais il m'a mis de l'embarras avec cette garçon ; parce que les miens ils sont tous malades de la poste, et puis ils savent pas la langage de cette pays, et je puis pas expliquer à cette Pierre, qu'il n'entend pas. Est-ce qu'il n'est pas français Lapierre ? Il ne sait donc pas les mots de son pays ! Vous voyez bien qu'il dit lui-même. Eh bien, je veux le. Eh, il dit aussi lui Lapierre, quoi, pour lois que je dis, le. Non, j'ai juré de parler toujours Français dans cette pays. Et Monsieur votre père il m'a dit de dire, le. Non, ce n'est pas quoi, c'est le. Monsieur votre père, il est quand et l'heure, à ce qu'il dit. Ni moi non plus, je croyais savoir mieux le Français, il m'a pourtant dit de dire comme cela, Monsieur Dubreuil. Vous verrez que j'ai dit raisonnablement. Oui, je sais quand, vous voyez bien. Et cependant, Monsieur, vous m'avez dit de dire le, et je demande le, il veut me donner quoi. Et puis je voulais parler à vous, il m'a dit quand, et l'heure ; c'est un tiable d'homme, qui me serait être un fou, cette Lapierre. Mais, Monsieur, je puis bien vous dire ; j'ai écrit ici. Ne m'avez-vous pas dit si vous voulez envoyer quelque part, dites, où. J'ai dit où, aussi, il ne voulait pas entendre ; mais après il a envoyé. Oui, mais j'ai eu un grand peine. Mais j'ai dit bien, n'est-ce pas Monsieur Dubreuil ? Après j'ai veux boire, je dis le, il veut me donner quoi. Moi, je veux pas quoi je veux le. Oui. Je puis pas expliquer, je demander à parler à vous, il dit que vous êtes quand et l'heure. Je puis pas entendre. J'ai pourtant dit comme vous m'aviez dit de dire. Vous n'avez pas dit, Monsieur, j'ai pourtant écrit sur mon tablette. Quand vous voulez envoyer quelque part, dites où. J'ai dit où. Où il faut aller ? Ah tiable, je savais pas. Je écrirai après. Je lis encore. Si vous voulez boire, dites-le. Je dis le, il dit quoi, je veux pas quoi moi, je veux le. Ah, je comprends. Après j'ai écrit, si vous voulez manger, dites quoi. C'est cela sûrement. Je pensais pas. Si vous voulez sortir, dites quand. Ah, je croyais que quand, vouloir dire sortir, je entend présentement. Et puis... Si vous voulez vous coucher, dites l'heure. Coucher, ou vous lever ; voilà pourquoi je comprenais pas. C'est mon faute de n'être pas plus savant du langue français. Ah, je demande pardon, je dirai le chose dont je veux à présent. Je ferai avec plaisir, je suis embarrassé avec vous de mon colère. Je marche avec vous, Messieurs. **** *creator_carmontelle *book_carmontelle_etranger *style_prose *genre_proverbe *dist1_carmontelle_prose_proverbe_etranger *dist2_carmontelle_prose_proverbe *id_MONSIEURDUBREUILFils *date_1780 *sexe_masculin *age_jeune *statut_exterieur *fonction_autres *role_monsieurdubreuilfils Ah, Monsieur Trotberg, je suis charmé de vous voir à Paris. Je comptais que vous n'arriveriez que demain, je vous demande bien pardon de n'avoir pas été ici à votre arrivée. Cette Pierre ? Pardonnez-moi. Comment ? Je n'entends pas non plus. Mais si vous voulez quelque chose, dites-moi, et vous l'aurez. Le quoi ? C'est singulier cela. Dites-moi en allemand ce que vous voulez. Le quoi ? Lapierre, dis à mon père que je le prie de monter. Quand et l'heure ? Le voilà, nous allons savoir ce que cela veut dire. Voilà l'embarras, Monsieur Trotberg a demandé tout plein de choses, que Lapierre n'a pu lui donner. Ni moi non plus. C'est-il vrai, mon père ? Eh bien, lisez-nous ce qu'il y a. Sans doute. C'est l'heure que vous voulez vous coucher. En buvant tout cela se passera. **** *creator_carmontelle *book_carmontelle_etranger *style_prose *genre_proverbe *dist1_carmontelle_prose_proverbe_etranger *dist2_carmontelle_prose_proverbe *id_LAPIERRE *date_1780 *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_pere *role_lapierre Monsieur, il y a un Monsieur dans votre cabinet qui vous attend. Oui, Monsieur. Oui, oui, Monsieur. Monsieur. Me voilà, Monsieur. Laisse ? Lesse ? Je ne sais pas, Monsieur. Lesse ? Ah, Monsieur, c'est à votre chapeau. Oui, Monsieur, je vais vous montrer. Tenez voilà ce que c'est qu'une lesse. Oui, Monsieur. C'est pourtant cela. Monsieur. Qu'est-ce que vous voulez, Monsieur ? Où ? Qu'est-ce qu'il faut faire ? Où ; mais je n'entends point l'Allemand. Non, Monsieur, où ne veut rien dire. Pour envoyer, on ne dit point, où, on dit allez là. Oui, Monsieur. Là, c'est sur la lettre. Eh bien, oui. L'adresse est là-dessus, dessus la lettre. Je vais l'envoyer par quelqu'un ; parce que je ne dois pas vous quitter. Monsieur, qu'est-ce que vous voulez ? Votre lettre est partie. Le ? Le quoi ? Le ? Je ne sais pas ce que vous voulez dire, dites quoi. Je ne peux pas vous deviner. Le quoi. Je ne vous entends pas, Monsieur. Le quoi ? Je ne puis vous donner que ce que vous de dites. Il vient de sortir. Quand ? Tout à l'heure. Je ne dis pas qu'il est couché, je dis qu'il vient de sortir. Quand ? Je vous dis tout à l'heure. Mais je ne dis pas qu'il est couché non plus. Je dis qu'il vient de sortir. Tout à l'heure. Tenez, j'entends Monsieur Dubreuil le fils, il sait l'allemand, il vous entendra. Oui, c'est moi, Lapierre ; qu'il veut dire; Monsieur, il me dit le, quoi, quand, l'heure ; je ne sais pas si c'est allemand ou français. Oui. Je ne sais pas ce qu'il veut dire. Oui, Monsieur, c'était une lettre, et l'adresse était dessus. Il disait toujours, où, où, où. Je ne savais pas ce qu'il voulait dire.