**** *creator_carmontelle *book_carmontelle_petitpoucet *style_prose *genre_proverbe *dist1_carmontelle_prose_proverbe_petitpoucet *dist2_carmontelle_prose_proverbe *id_GUILLAUME *date_(inc *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_pere *role_guillaume Hé bien, Perrette, es-tu tout-à-fait déterminée à perdre encore une fois nos enfants ? Quoi , abandonner comme cela le petit Poucet, et Javotte ! C'est un grand malheur que la misère ! Quatre enfans à nourrir et pas un denier ! Pas un morceau de pain ! J'espère qu'ils reviendront encore une fois à la maison. Le Petit Poucet a bien de l'esprit. Javotte sera bien jolie. Oui , mais d'ici au temps où ils seront grands, il y a bien loin ; que je les plains ! Aussi bien le jour tombe. Pour moi, j'en mourrai de douleur ! Oui, puisqu'il nous a envoyé de l'argent, dès qu'il l'a su. Il est vrai que nous devions bien nous en douter, connaissant son bon coeur. Oui ; mais j'ai bien peur qu'il ne leur soit arrivé quelque accident. Il m'a été impossible à moi, d'y penser à manger. Si les loups les avoient dévorés ! N'est-ce pas toi qui l'as voulu ? Dis donc toujours la même chose. Au lieu de les pleurer, continuons à les chercher. N'êtes-vous pas bien las, n'avez-vous pas bien faim ? Petit Poucet, Javotte, n'avez-vous pas eu bien peur ? Allons, allons, venez-vous en chez nous. Oh, pour cela non ; je vous en répondons. Oui, et vous ? Est-ce que vous chassez déjà à cause de la fête du Seigneur ; car on dit que vous avez bien du monde au Château aujourd'hui. Pourquoi faire ? Nous en avons bien été fâchés, Beauvais, vous pourrez bien lui dire. **** *creator_carmontelle *book_carmontelle_petitpoucet *style_prose *genre_proverbe *dist1_carmontelle_prose_proverbe_petitpoucet *dist2_carmontelle_prose_proverbe *id_PERRETTE *date_(inc *sexe_feminin *age_mur *statut_maitre *fonction_mere *role_perrette Il le faut bien, Guillaume ! Pierrot et Janette ! Veux-tu les voir mourir de faim ? Auras-tu ce coeur-là ? Profitons du moment où ils ramassent des branches, pour nous en aller. Pour moi, je le crains et je le désire. Pierrot est déjà fort. Et Janette ? Quel dommage ! Allons, puisqu'il le faut. Ce que nous faisons là est affreux î Pour cela, Guillaume , nous avons eu grand tort de ne pas confier notre malheur au Seigneur. Comment n'avions-nous pas pensé qu'il nous soulagerait ? Va , nous ne serons plus à plaindre, si nous retrouvons nos enfants. C'est ici, je crois, que nous les avions laissés ? Pour moi, je jure de ne rien manger qu'avec eux, quand je les aurai retrouvés. Hélas, ils meurent peut-être de faim actuellement ! Comment as-tu pu consentir que nous les abandonnassions comme cela, dans le plus épais de la forêt ? Mais, n'étais-tu pas le maître ? Il faut être bien inhumain, pour songer à exposer ainsi ses enfants ! Hélas, où sont mes pauvres enfants ! Mes pauvres enfants, où êtes-vous ? Hé, mon Dieu, mes chers enfants, que je suis aise de vous voir ! Elle embrasse Pierrot et Janette. Comme te voilà fait, Pierrot ! Et toi, Janette ! Je vous le disais bien : les pauvres enfants. Oui, j'ons eu trop d'inquiétudes et de regrets. Oui, mais cela ne l'a pas empêché de penser à nous, le Seigneur. Et qu'est-ce qui lui a dit cela ? Oui, Bourguignon ; je vous en prie, dites-lui que cela ne nous arrivera plus. Allons, Guillaume, allons le remercier et jouir du plaisir de lui devoir notre bonheur et celui de nos enfants. **** *creator_carmontelle *book_carmontelle_petitpoucet *style_prose *genre_proverbe *dist1_carmontelle_prose_proverbe_petitpoucet *dist2_carmontelle_prose_proverbe *id_LEPETITPOUCET *date_(inc *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_pere *role_lepetitpoucet Mon frère , mes soeurs, ne craignez rien ; faites toujours semblant de travailler. Non, non, laissez-moi faire. N'ayant point de petits cailloux blancs à semer cette fois-ci, pour reconnaître notre chemin ; j'ai semé de la mie de pain. Oui. Il faut regarder à terre. Et moi par là. Attendez-moi. Je ne trouve rien. Les oiseaux ont apparemment mangé ma mie de pain. Que je suis fâché de n'avoir pas eu mes petits cailloux blancs ! Oui, vous les tuerez. Attendez, attendez, je m'en vais monter sur un arbre. Non , non, écoutez-moi. Nous sommes trop heureux ! Je vois une petite petite lumière, qui est bien loin, bien loin , bien loin. Par-là, tout droit ; devant moi. Je vais vous y mener. Je vais chercher pour voir où est la lumière. Je ne la trouve pas. Non ; mais je vais remonter sur l'arbre. Non, non ; je la vois, et j'irai tout droit. Écoutez : Tenons-nous tous et suivez-moi. Moi, oh ; c'est bien près, c'est ici ne faites pas de bruit. Me voilà contre une maison et je vois la lumière à travers une petite fente. Ah, je Vois une bonne Femme qui file. C'est nous ; ouvrez, ouvrez-nous ; nous sommes perdus. Nous vous prions de nous donner à souper et à coucher. Hé, vraiment non ; puisque nous sommes perdus. Et qu'est-ce qu'un Ogre, ma bonne Dame ? Qui mange les petits enfants ! Et en mangez-vous aussi , vous, des petits enfants ? Il fallait vous enfuir. Mais s'il voulait, nous le servirions aussi. Non, il vaut mieux nous cacher, et quand demain il sera sorti, cette bonne femme nous montrera notre chemin, et si nous voulons rentrer chez nous, il ne faudra plus en sortir du tout, du tout. Oh, pour cela non. Entrons dans la maison. Monsieur l'Ogre, ne nous mangez pas, je vous en prie. Paix, Javotte, ne pleure pas. J'entends quelqu'un. Non ; c'est la mère Bonnette. Que fait l'Ogre, la mère Bonnette ? Allons, Javotte, Janette, mangez ; mangez. Il faut bien prendre des forces, si nous sommes obligés de nous enfuir. Hé bien, nous nous cacherons. C'est vrai , si nous pouvions seulement sortir de la Forêt, ou bien trouver des bûcherons, ils nous défendraient. Oui, mettons tout cela dans nos poches et allons-nous en sans faire de bruit. Prenez-en le plus que vous pourrez et venez. Pierrot, marche devant, par là ; je verrai derrière si l'Ogre ne vient pas après nous. Paix donc , paix donc. Tant-mieux. Je crois voir une caverne, il faut y entrer et nous y cacher en attendant qu'il soit jour tout-à-fait. Entrez, mes soeurs, toi, Pierrot, après, et moi je me tiendrai à la porte pour voir s'il ne viendra rien ; avec ces pierres à fusil je ferai peur aux loups. J'entends quelque chose. Ne remuez pas. Je le crois bien endormi. Pierrot, viens ; ôtons-lui ses bottes de sept lieues ; s'il ne s'éveille pas, nous les cacherons dans la caverne, et il ne pourra plus nous poursuivre. Mes soeurs, restez là. Oui, oui. Et voilà l'autre. Le voilà parti. Il faut rester ici et mettre des branches devant la caverne, pour qu'il ne la voye pas, s'il revient. Vous ne nous perdrez plus ? Quoi, il est pris ? Mon frère, nous avons bien fait de lui voler ses bottes. Oui, tenez, voilà sa maison. Ah, la Rentrée, il ne faut pas lui faire de mal... **** *creator_carmontelle *book_carmontelle_petitpoucet *style_prose *genre_proverbe *dist1_carmontelle_prose_proverbe_petitpoucet *dist2_carmontelle_prose_proverbe *id_PIERROT *date_(inc *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_pere *role_pierrot Hé bien, mon frère, les voilà en allés. Ah, c'est bon ! Cherchons, cherchons. Je m'en vais voir par ici. Non , ma soeur. Hé bien , mon frère ? Et voilà la nuit qui vient encore. Oh, je les tuerai, moi , plutôt que de laisser manger mes petites soeurs. J'y monterai bien aussi moi. Par où ? C'est sûrement une maison , il faut y aller. Allons, allons, marchons. Si vous ne pouvez pas marcher, nous vous porterons. Hé bien ? Ah, c'est bon ; c'est bon. Et de nous mettre dans notre chemin, demain matin. Un Ogre ; qu'est-ce que c'est que cela ? Où sommes-nous tombés ! Vous nous effrayez ! Comment, il a voulu vous manger ? Oui, nous irions chercher du bois à la forêt. Mon frère, il faut le tuer à nous deux. Vous avez raison, mon frère. Où nous mettrons-nous donc ? Mais comment ferons-nous ? Nous n'en trouverons peut-être pas. Allons, allons. Le jour va bientôt venir. C'est bien dit. Par ici, par ici. Voilà le jour qui vient. Allons, je le veux bien. Oui, il ronfle bien fort. Je le veux bien. Va bien doucement. En voilà une. Cachons-les dans la caverne, nous nous en irons après, s'il dort toujours. Nous avons trouvé un Ogre, qui voulait nous manger. Oui, parce qu'il courait après nous, pour nous manger. C'est qu'elle a empêché l'Ogre de nous manger. **** *creator_carmontelle *book_carmontelle_petitpoucet *style_prose *genre_proverbe *dist1_carmontelle_prose_proverbe_petitpoucet *dist2_carmontelle_prose_proverbe *id_JAVOTTE *date_(inc *sexe_feminin *age_mur *statut_maitre *fonction_mere *role_javotte Comment ferons-nous? Où est-elle ? Mon frère , je n'en vois point. Ma soeur, en voyez-vous ? Le petit Poucet nous le dira. Si nous allions être mangés des loups ? Est-ce pour passer la nuit ? Ah, c'est bien bon cela ! Par où faut-il aller, mon frère le Petit Poucet ? Vous ne la trouvez pas ? Si la lumière était éteinte. Un Ogre ! Ah, mes frères ! Comment ferons-nous donc ? Moi, je mettrais la nappe. Pour cela oui. Ah, pardon, pardon ! Ah, mon Dieu, que j'ai eu de peur ! Oui, demain matin ? Ah, mon frère, je ne pourrai jamais. Oui, mais si l'Ogre nous poursuit avec ses bottes de sept lieues ? Oui, mais il nous sentira, mon frère. Hé bien, mon frère, aidez-moi. C'est fait. Ah, mon Dieu, mon frère, que je suis lasse ! Ah ; c'est bien vrai, cela. **** *creator_carmontelle *book_carmontelle_petitpoucet *style_prose *genre_proverbe *dist1_carmontelle_prose_proverbe_petitpoucet *dist2_carmontelle_prose_proverbe *id_JANETTE *date_(inc *sexe_feminin *age_mur *statut_maitre *fonction_mere *role_janette Serons-nous perdus? De la mie de pain ? Ni moi non plus. Comment serons-nous donc ? Le voilà qui vient. Des loups ? Ah , mon Dieu, que j'ai de peur ! Pourquoi faire ? Et nous, nous serons donc mangés ? Et moi, mon frère ? Un Ogre, ma soeur ! Ah, ma soeur ! Vous n'avez donç pas été mangée ? Moi, je soufflerais son feu. Et nous serions tous quatre bien sages, bien sages. Et moi, ma soeur ; je croyais toujours qu'il allait nous manger. S'il revenait. Ah, maman, nous n'avons pas faim. Pour moi, le coeur me bat trop fort. Oui, et les loups ? Et moi aussi. Et moi aussi. Oui, c'est bien vrai, bien vrai. **** *creator_carmontelle *book_carmontelle_petitpoucet *style_prose *genre_proverbe *dist1_carmontelle_prose_proverbe_petitpoucet *dist2_carmontelle_prose_proverbe *id_LOGRE *date_(inc *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_pere *role_logre Hé bien, la mère Bonnette, le souper est-il prêt ? N'est-il venu personne ? As-tu tiré du vin ? Tu dis qu'il n'est venu personne ? Je sens pourtant la chair fraîche. Je sens la chair fraîche, te dis-je. Donnez-moi la lampe. Ah, maudite chienne ! Voilà donc comme tu me trompais ! Je ne sais qui me tient que je ne te mange. Tu es bienheureuse d'être trop vieille, et de ce que je n'ai plus que quarante-neuf dents. Tu ne le savais pas, chienne ? Je t'apprendrai à mentir. Voilà du gibier qui vient bien à propos pour régaler trois Ogres de mes amis, qui viennent demain dîner avec moi. Qu'est-ce que tu marmottes là ? Tiens cette lampe. Voilà de friands morceaux. La mère Bonnette , donne-moi mon couteau et ma pierre pour le réguiser. Ah, je les ai sur moi. Celle-ci sera plus mortifiée. Tu as raison. Hé bien, donne-leur donc à manger pendant que je vas souper ; afin qu'ils ne maigrissent pas. J'aurais pourtant envie... Ah, demain, il fera assez temps. Mère Bonnette, apporte la lampe, je me ravise ; il vaut mieux tuer ces enfants à présent, les Ogres rnes amis aimeront mieux les manger que de manger du mouton, du veau, ou du cochon. Encore ? Je n'aime pas qu'on me contredise, tu le sais bien. Allons, obéis ; apporte la lampe. Tu réponds , je crois ? Qu'est-ce que ceci veut dire ? Je ne les sens plus. Veux-tu venir ? Comment, chienne ! Je t'irai chercher, Comment vieille sorcière ! Je vais aller à toi ; attends, attends-moi. Si je vas te chercher, tu t'en repentiras. Voyons, éclaire-moi. Éclaire donc bien. Ils n'y sont plus ; c'est toi, abominable bête, qui en es cause. Oui, toi. Je ne sais qui me tient que je ne t'étrangle, oui... Lève-toi, et donne-moi mes bottes de sept lieues, tout-à-l'heure. Oui, sûrement, c'est elle. Viendras-tu ? Allons donc. Si je ne les trouve pas. Tu seras mangée à mon retour. Où sont-ils, où sont-ils ? J'étranglerai cette chienne de vieille. J'ai fait plus de quatorze cent lieues, je n'en puis plus ! Je meurs d'envie de dormir. Couchons-nous là, je trouverai toujours bien ces enfants. Je ne saurais dormir. Allons, allons, il faut que je les cherche encore. **** *creator_carmontelle *book_carmontelle_petitpoucet *style_prose *genre_proverbe *dist1_carmontelle_prose_proverbe_petitpoucet *dist2_carmontelle_prose_proverbe *id_LAMEREBONNETTE *date_(inc *sexe_masculin *age_veteran *statut_exterieur *fonction_autres *role_lamerebonnette Qu'est-ce qui est là ? Hé mon Dieu, les beaux petits enfants que voilà ! Et mes amis , qu'est-ce que vous venez faire ici ? Hé, mes enfants, vous ne savez pas où vous êtes ! Perdus ? Hé, mon Dieu, oui, vous êtes perdus ! Je tremble pour vous ! Ah, s'il revenait ! Savez-vous que vous êtes chez un Ogre ? Oui, Ogre. C'est.... c'est.... je tremble à vous le dire, c'est un homme qui mange les petits enfants. Hé , mon Dieu, que ce serait grand dommage ! Qu'ils me font de peine ! Moi ? Moi, en manger ! Vous ne savez-pas, mes amis, que c'est pour n'être pas mangée, que j'ai consenti à vivre ici avec lui, pour lui servir de servante. Oui, vraiment. Oui, m'enfuir ; il a des bottes de sept lieues, avec quoi il m'aurait bientôt rattrapée. Il y a plus de cinquante ans que je vis comme cela ici ; j'étais aussi grande que le plus grand de vous tous ; oui , plus grande encore ; non, pas tout-à-fait ; tout de même. Hé bien, le voilà qui me dit comme cela qu'il m'allait manger, si je ne voulais pas rester avec lui, pour le servir. Non, vraiment, et je suis toujours restée ici comme cela. Oh, il aimera mieux vous manger. Que je vous plains ! Hé bien, je m'en vais vous cacher ; mais il ne faudra pas remuer. Ni parler. Dans la maison ? L'Ogre vous trouverait tout de fuite. Tenez, derrière ce buisson. Ah, je crois que je l'entends. Cachez-vous bien , et ne faites pas de bruit. Oui, mon Maître ; le Mouton vient d'être mis à la broche , et je vous attendais pour le retirer. Mon Dieu, non. Oui, mon Maître. Qui voulez-vous qui soit venu ? Bon ! C'est ce veau que j'ai habillé pour votre dîner de demain. Je ne sais pas d'où cela vient. Mais, mon Maître, je n'ai pas le nez si bon que vous, je ne savais pas que ces enfants étaient là, si près de notre maison. Les malheureux enfants ! Comment les sauver ? Moi ? Je ne dis rien, je ne dis rien, Hé, mon Maître, que voulez-vous faire ? Vous avez tant de viande de tuée ! Vous avez un veau, deux moutons, trois cochons, tout cela se gâtera. Oui, oui, j'en aurai bien soin. Je vais leur chercher à manger. Tenez-vous-là, mes pauvres petits, et n'ayez pas de peur. Quand l'Ogre fera endormi, nous verrons ce que nous ferons. Venez, mes enfants, je vous apporte de quoi manger. Il boit et mange comme un affamé ; j'espère qu'après il s'endormira tout de suite. Je m'en vais, car il me gronderait, si je restais plus longtemps. Je reviendrai bientôt. Hé, mon Maître, où allez-vous donc, au lieu de vous coucher ? Mais mon Maître.. .. Ah, les malheureux enfants ! Je dis que vous l'aurez dans l'instant. C'est que la lampe est éteinte. Je fuis tombée, pour m'être trop pressée. Notre feu est éteint, il faut que je batte le briquet. Ah, j'ai trouvé du feu. J'y suis tout-à-l'heure. Moi? Ah, mon cher Maître, miséricorde ! J'y vais. Comment faire ? Je les tiens. Ah, mon Dieu, que je suis malheureuse ! Si je pouvais m'enfuir avec ces enfants ; mais s'il me rencontrait, il les ferait mourir encore plutôt, sûrement. Rentrons, rentrons. Hé, Messieurs, pourquoi faire ? L'Ogre est pris ? Moi, en prison ? **** *creator_carmontelle *book_carmontelle_petitpoucet *style_prose *genre_proverbe *dist1_carmontelle_prose_proverbe_petitpoucet *dist2_carmontelle_prose_proverbe *id_LABRISEE *date_(inc *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_pere *role_labrisee Il est vrai. Oui, mais ce n'est pas cela ; c'est que j'ons enfin attrappé l'Ogre ; parce qu'il n'avait pas ses bottes de sept lieues. Enchaîné et en prison, où il demeurera toujours. Ah , le coquin ! Et savez-vous où il demeurait ? Pour aller en prison, pour avoir demeuré avec l'Ogre, qui est pris enfin. Oh, mais, qu'elle vienne toujours avec nous ; car en ce cas-là le Seigneur la récompensera. **** *creator_carmontelle *book_carmontelle_petitpoucet *style_prose *genre_proverbe *dist1_carmontelle_prose_proverbe_petitpoucet *dist2_carmontelle_prose_proverbe *id_LARENTREE *date_(inc *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_pere *role_larentree Ah, ah, vous voilà de bonne heure au bois, Guillaume. Oh, je croyons bien, il pense à tout lui. Quoi, c'est vous autres ? Allons ; c'est bon. C'est vous justement que nous cherchons. Oui, oui, allons en prison. Comment ! Pourquoi cela ? On a bien raison de l'aimer dans le village. **** *creator_carmontelle *book_carmontelle_petitpoucet *style_prose *genre_proverbe *dist1_carmontelle_prose_proverbe_petitpoucet *dist2_carmontelle_prose_proverbe *id_BOURGUIGNON *date_(inc *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_pere *role_bourguignon Le Seigneur a appris que vous aviez perdu vos enfants, il est bien en colère contre vous. Oh, je le crois bien ; car il veut se charger de les faire élever, et puis après de leur faire apprendre un métier à chacun. **** *creator_carmontelle *book_carmontelle_petitpoucet *style_prose *genre_proverbe *dist1_carmontelle_prose_proverbe_petitpoucet *dist2_carmontelle_prose_proverbe *id_BEAUVAIS *date_(inc *sexe_masculin *age_mur *statut_maitre *fonction_pere *role_beauvais Hé, dites donc, Guillaume et Perrette ! Vous vous faites bien chercher. Ce sont des paysans qui vous ont rencontrés, à qui vous avez demandé s'ils ne les avaient pas trouvés dans la forêt. Dans le Village ? Oh, dis aussi à la Ville, partout, partout où on le connaît.